Rejoignez-nous

Politique

Le Parlement européen adopte un rapport sur la Suisse

Publié

,

le

Un rapport du Parlement européen demande que la Suisse soit rapidement réintégrée au programme de recherche Horizon une fois le mandat de négociation adopté (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA DPA/ROLF HAID)

Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg le rapport sur la Suisse. Le document, voté par 538 voix contre 42 et 43 abstentions, demande plus de confiance et de transparence dans les relations Suisse-UE.

Les députés européens regrettent que le Conseil fédéral ne décide d'un mandat de négociation qu'à la fin de l'année. Ils rappellent que la "fenêtre" pour conclure est comptée en raison des élections européennes de mi-2024. Les deux parties doivent se mettre d'accord d'ici-là.

Si le statu quo perdure, de nombreux accords bilatéraux entre l'UE et la Suisse "risquent d'être vidés de leur substance", ont-ils mis en garde. Et de citer en exemple le secteur suisse de la technologie médicale. En sus du nouveau paquet qui doit être négocié, il faut également une modernisation de l'accord de libre-échange et actualiser la protection des investissements.

"Les relations entre l'UE et la Suisse seraient nettement améliorées par une plus grande confiance mutuelle", a déclaré le député européen autrichien Lukas Mandl, responsable du rapport.

Regrets pour le matériel de guerre

Le parlement salue sinon la reprise des sanctions de l'UE par la Suisse dans le cadre de la guerre d'agression de la Russie en Ukraine. Mais il regrette le blocage en matière de réexportation de matériel de guerre vers l'Ukraine. Plusieurs pays européens s'étaient vu refuser par le Conseil fédéral la réexportation de munitions ou d'armes achetées en Suisse.

Le Parlement européen encourage par ailleurs le Conseil fédéral à permettre la "confiscation d'avoirs russes" et demande que la Suisse participe à la taskforce des pays du G7.

Divergences sur la libre circulation

Dans le domaine commercial, le rapport relève que la relation avec la Suisse est si étroite qu'elle va au-delà d'une simple "intégration économique". C'est pourquoi "le bon fonctionnement du marché intérieur doit être garanti", ce qui n'est pas le cas de la libre circulation des personnes, ont critiqué les députés européens en référence aux délais d'annonce pour les détachés.

Ils ont pris note des préoccupations de la Suisse en matière de protection des conditions de travail. L'UE s'engage également à "lutter contre les abus". On pourrait donc "envisager l'application de mesures temporaires, basées sur le droit de l'UE, pour une période déterminée".

Afin de donner des gages aux sceptiques en Suisse, le Parlement européen a plaidé, selon Lukas Mandl, "pour plus de transparence, notamment sur la réalité de la libre circulation des travailleurs".

Soucis pour l'électricité

Dans leur rapport sur la Suisse, les Européens se montrent en outre inquiets de l'absence d'accord sur l'électricité. Cela comporte des risques pour le réseau électrique européen. Ils demandent donc des solutions techniques au niveau des gestionnaires de réseau de transport et l'intégration de la Suisse dans le calcul des capacités de l'UE.

Dans le domaine de la recherche, le Parlement européen demande qu'après l'adoption du mandat de négociation, des règles transitoires permettent la participation de la Suisse au programme de recherche européen "Horizon Europe". "Cela renforcera le pôle scientifique et d'innovation européen dans son ensemble", a déclaré M. Mandl.

Le député européen autrichien s'était chargé il y a deux ans et demi de rédiger un rapport sur la Suisse. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est désormais invitée à transmettre le rapport aux autres institutions de l'UE ainsi qu'au Parlement suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Gerhard Pfister critique l'appel à la démission de l'UDC

Publié

le

Pour Gerhard Pfister, la demande de démission de l'UDC concernant Viola Amherd est dangereuse (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président du Centre Gerhard Pfister critique la demande de démission de l'UDC concernant Viola Amherd. Le parti conservateur a exigé samedi le retrait de la conseillère fédérale, lui reprochant de fixer de mauvaises priorités pour l'armée.

Pour Gerhard Pfister, cette "culture" consistant à demander la démission d'un ministre en fonction est contraire aux institutions suisses. Elle est en outre infondée. Viola Amherd a remporté plusieurs succès dans son département, a déclaré le conseiller national zougois au journal télévisé de la RTS dimanche soir.

Et de rappeler l'achat d'un nouvel avion de combat ainsi que l'augmentation du budget de l'armée. Questionné sur les reproches visant la ministre centriste, Gerhard Pfister a rappelé que le Département fédéral de la défense (DDPS) menait environ 4000 projets différents.

Il reconnaît que le Parlement a un droit de regard. "Certains projets sont effectivement complexes", a-t-il dit. "Il faut voir comment améliorer le management des projets."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Présidentielle croate: large victoire du sortant Zoran Milanovic

Publié

le

Le président croate sortant Zoran Milanovic a voté à Zagreb. (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO BAT)

Le président croate sortant, Zoran Milanovic, se dirige dimanche vers une victoire écrasante au second tour de l'élection présidentielle. Il a obtenu 77,8% des voix, selon les premiers sondages à la sortie des urnes.

M. Milanovic qui avait manqué d'un cheveu de l'emporter au premier tour, arrive très loin devant le candidat du HDZ, le parti conservateur au pouvoir, Dragan Primorac, qui ne récolterait que 22% des voix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Otages à Gaza: Netanyahu a fait part à Biden de "progrès"

Publié

le

Joe Biden et Benjamin Netanyahu s'étaient rencontrés en juillet dernier à la Maison blanche (archives). (© KEYSTONE/AP/SUSAN WALSH)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a discuté avec le président américain Joe Biden des "progrès" dans les négociations en vue de parvenir à un accord sur la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, selon un communiqué de son bureau.

"Le Premier ministre a discuté avec le président américain des progrès dans les négociations pour la libération de nos otages et l'a informé du mandat qu'il a donné à l'équipe de négociation à Doha, visant à faire avancer la libération des otages", a indiqué le communiqué.

A Washington, un haut responsable américain avait annoncé un entretien téléphonique entre les deux dirigeants à propos des négociations en cours, sans donner plus de détails.

Cet échange intervient au lendemain de l'annonce par le bureau de M. Netanyahu de l'envoi d'une délégations de hauts responsables pour participer aux pourparlers qui se tiennent à Doha au Qatar.

Le Premier ministre avait tenu une réunion à Jérusalem en présence de l'envoyé spécial pour le Proche-Orient du président américain élu Donald Trump, Steve Witkoff, d'un représentant de l'administration américaine sortante, du ministre israélien de la Défense Israël Katz et des responsables de la sécurité israélienne.

Après la réunion, il a chargé "le chef du Mossad (renseignement extérieur), le chef du Shin Bet (renseignement intérieur), le général de réserve Nitzan Alon et son conseiller en politique étrangère Ophir Falk de se rendre à Doha afin de continuer à promouvoir un accord pour la libération de nos otages", selon son bureau. Ce service a confirmé dimanche que la délégation israélienne était arrivée à Doha.

Des négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont repris le week-end dernier au Qatar, mais la partie israélienne n'y était pas représentée par de hauts responsables.

A l'approche de l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, Joe Biden avait fait état jeudi de "réels progrès" dans les négociations.

De son côté, Donald Trump a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1210 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Parmi elles, 94 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

Plus de 46'500 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Malala Yousafzai au Pakistan pour parler d'éducation

Publié

le

Malala est actuellement au Pakistan pour parler d'éducation des filles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Evacuée de son pays en 2012 après avoir subi une attaque des talibans, la militante pakistanaise Malala Yousafzai retourne peu dans son pays mais a participé ce week-end à un sommet sur l'éducation des filles, au centre de son combat.

Sa venue intervient à un moment où l'éducation est particulièrement fragile dans la région: au Pakistan, 26 millions d'enfants sont déscolarisés, selon des chiffres officiels qui placent le pays parmi les plus durement touchés par le phénomène.

L'Afghanistan, pays voisin, est lui le seul au monde où les filles et les femmes n'ont pas le droit d'aller à l'école secondaire ou à l'université, entre autres mesures liberticides imposées par les talibans depuis leur retour au pouvoir en 2021.

"Les talibans ne considèrent pas les femmes comme des êtres humains", a dénoncé dimanche la militante, invitée d'honneur du sommet sur l'éducation des filles dans les communautés musulmanes, organisé pendant deux jours à Islamabad.

Malala Yousafzai, qui est devenue en 2014 la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix attribué à l'âge de 17 ans, a été attaquée en 2012 par des talibans pakistanais, furieux de publications en faveur de l'éducation diffusées sur son blog.

Alors qu'elle rentrait de l'école à bord d'un bus, dans la vallée isolée de Swat près de la frontière avec l'Afghanistan, ils lui ont tiré une balle dans la tête. Evacuée puis hospitalisée au Royaume-Uni où elle vit désormais, elle n'est revenue que de rares fois dans son pays natal, toujours escortée.

"Sa présence au Pakistan en ce moment précis est un message pour ceux qui sont au pouvoir: le combat pour l'éducation ne peut être tu, que ce soit dans la vallée de Swat ou de l'autre côté de la frontière, en Afghanistan", affirme Nighat Dad, un compagnon de militantisme.

Pauvreté

Son déplacement au Pakistan est "aussi un rappel du travail qu'il reste à accomplir", ajoute M. Dad.

Dans le discours prononcé devant des dizaines de représentants de pays musulmans, Malala Yousafzai a souligné qu'il restait "une énorme quantité de travail à réaliser pour que chaque Pakistanaise ait accès à l'éducation".

La pauvreté est la raison principale de la déscolarisation massive au Pakistan où, d'après la Banque mondiale, 40% des 240 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

Le phénomène est aggravé par des infrastructures inadaptées, le conservatisme mais aussi les impacts du changement climatique: il n'est pas rare que des écoles, peu équipées, ferment à cause de la pollution, de vagues de chaleur ou d'inondations.

"Il est décourageant de voir que la situation est largement la même que lorsqu'elle est partie", note Hadia Sajid, une étudiante de 22 ans ayant suivi la conférence de la militante.

"Mais il y a eu quelques progrès marginaux, en grande partie du fait de l'impact des réseaux sociaux: il est devenu plus difficile de priver les filles de leurs droits", estime-t-elle.

"Icône"

Malala Yousafzai a créé en 2013 le fonds Malala avec son père, autrefois enseignant qui a bataillé contre les normes sociétales pour pousser sa fille en classe dans la vallée de Swat.

Leur organisation a investi des millions de dollars pour sortir 120 millions de filles de la déscolarisation à travers le monde.

Dans leur pays natal toutefois, les projets qu'ils soutiennent dans les zones rurales sont rarement connus.

"Au Pakistan, Malala est un paradoxe", affirme Nighat Dad. "Ses réussites à l'échelle internationale sont indéniables mais les responsables et la société restent divisés, pris entre de l'admiration et de la méfiance".

Pour Sanam Maher, auteure de plusieurs ouvrages sur des femmes pakistanaises, elle est une "figure controversée": "beaucoup la critiquent du fait de son absence du Pakistan".

Pour Hadia Sajid comme pour de nombreuses jeunes Pakistanaises, elle reste toutefois une "icône et une voix puissante en faveur de l'éducation des filles".

"Elle a été confrontée à la violence, à la haine et aux critiques pour le simple fait de défendre", cette cause, déplore l'étudiante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

L'UE supprime l'aide à la Hongrie, la Suisse continue de payer

Publié

le

Au printemps dernier, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a reçu Viola Amherd au siège du gouvernement à Budapest (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/Hungarian PM’s Press Offic/ZOLTAN FISCHER /HANDOUT)

La Commission européenne a supprimé en début d'année les aides européennes prévues pour la Hongrie en raison de violations de l'Etat de droit. La Suisse partage les doutes de l'UE, mais continue de verser sa contribution à la cohésion à la Hongrie.

Les fonds destinés à la Hongrie n'ont pas été gelés par la Suisse, a déclaré Michael Steiner, porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), à l'agence Keystone-ATS. Il confirmait les déclarations du DFAE à la NZZ am Sonntag, expliquant la démarche de la Suisse.

La Suisse partage en principe les préoccupations de l'UE. C'est pourquoi elle a convenu de principes de collaboration avec les pays partenaires pour la deuxième contribution, a ajouté le porte-parole. Il s'agit par exemple du respect des droits fondamentaux dans le cadre de la coopération.

En cas de non-respect des principes dans les programmes et projets financés par la Suisse, cette dernière peut prendre des mesures. Cela peut signifier la suspension d'un projet, voire, dans le pire des cas, la suppression des fonds concernés.

Le DFAE a cependant constaté que les exigences de qualité de la Suisse ont été respectées jusqu'à présent dans la mise en ½uvre.

Hongrie: 87,6 millions de francs

Dans le cadre de la deuxième contribution suisse, la Confédération soutient certains États de l'UE dans les domaines de la cohésion et de la migration avec un total de 1,3 milliard de francs. Sur cette somme, 87,6 millions de francs sont prévus pour la Hongrie jusqu'à fin 2029.

La Hongrie a perdu à la fin de l'année son droit à une aide de l'UE d'environ un milliard d'euros. Pour débloquer cet argent, le pays aurait dû mettre en ½uvre des conditions de réforme jusqu'à fin 2024.

Les fonds avaient été gelés fin 2022, car la Commission européenne était arrivée à la conclusion, après analyse, que la Hongrie ne respectait pas différentes normes et valeurs fondamentales de l'UE. Selon des données antérieures de la Commission européenne, près de 19 milliards d'euros (17,8 milliards de francs) de fonds européens étaient encore bloqués pour la Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 6 minutes

Inde: coup d'envoi du pèlerinage géant hindou de la Kumbh Mela

Les premiers bains rituels lundi matin à Prayagraj (nord), en Inde, ont donné le coup d'envoi du pèlerinage hindou de...

EnvironnementIl y a 2 heures

Favoriser le climat en mangeant plus sainement

Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de...

PolitiqueIl y a 6 heures

Gerhard Pfister critique l'appel à la démission de l'UDC

Le président du Centre Gerhard Pfister critique la demande de démission de l'UDC concernant Viola...

InternationalIl y a 7 heures

Présidentielle croate: large victoire du sortant Zoran Milanovic

Le président croate sortant, Zoran Milanovic, se dirige dimanche vers une victoire écrasante au second...

InternationalIl y a 7 heures

Otages à Gaza: Netanyahu a fait part à Biden de "progrès"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a discuté avec le président américain Joe Biden des...

HockeyIl y a 8 heures

Pas de trois à la suite pour le HC Bienne

Il n’y aura pas de passe de trois pour le HC Bienne ! Victorieux de...

SuisseIl y a 12 heures

Peney-le-Jorat (VD): des bovins ont péri dans un incendie

Un bâtiment rural a brûlé dimanche matin à Peney-le-Jorat (VD). Plusieurs bovins n'ont pas pu...

InternationalIl y a 13 heures

Malala Yousafzai au Pakistan pour parler d'éducation

Evacuée de son pays en 2012 après avoir subi une attaque des talibans, la militante...

SuisseIl y a 14 heures

Incendie au centre-ville de Sierre: 50 habitants évacués

Une cinquantaine d'habitants ont été évacués dimanche matin après un incendie dans un sous-sol au...

InternationalIl y a 14 heures

Mayotte commence à ressentir les effets d'une tempête tropicale

Rétrogradé au rang de tempête tropicale, Dikeledi se rapprochait dimanche matin de l'archipel de Mayotte....