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Politique

Le fonds pour la sécurité et la paix en Europe devrait couler

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L'alliance centre-gauche a réussi à faire passer la création d'un fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe dans la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats. Mais la proposition a du plomb dans l'aile (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le projet de fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe, dans le contexte de la guerre en Ukraine, ne convainc pas. Le Conseil fédéral n'en veut pas, indique-t-il dans une réponse publiée jeudi.

Le texte a été déposé par la commission de politique de sécurité du Conseil des Etats grâce à une alliance de centre-gauche. Celle-ci souhaite créer un fonds temporaire permettant de financer l'ensemble des besoins financiers supplémentaires à partir de 2025 de 10,1 milliards de francs pour la mise à niveau de l'armement de l'armée jusqu'en 2030. Il doit aussi permettre une contribution suisse de 5 milliards de francs pour le soutien à la reconstruction et la remise en état des infrastructures en Ukraine.

Le Conseil fédéral rappelle que les dépenses de l'armée et celles pour l'Ukraine sont planifiables. Elles ne présentent donc pas de caractère extraordinaire et ne peuvent pas être traitées en tant que dépenses extraordinaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Chine va remplacer les deux pandas géants prêtés à l'Australie

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Le panda Wang Wang se trouve au zoo d'Adélaïde depuis 15 ans. (© KEYSTONE/EPA/ASANKA RATNAYAKE / POOL)

La Chine va prêter à l'Australie de nouveaux pandas géants, symboles des amitiés diplomatiques de Pékin, a annoncé dimanche le premier ministre chinois en visite à Adélaïde. Ils vont remplacer le couple d'ursidés dont le contrat de prêt arrive à échéance.

Le zoo de la ville du sud de l'Australie accueille depuis 2009 deux pandas géants envoyés par Pékin, Wang Wang et Fu Ni, une pratique aussi connue sous le nom de "diplomatie du panda".

Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales. Pékin passe ainsi des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.

Alors que l'accord de prêt avec Canberra arrivait à échéance cette année, les deux pandas géants confiés au zoo d'Adélaïde n'avaient toujours pas donné naissance à de petits ursidés.

Diapause

La naissance de pandas est un événement rare: ces plantigrades herbivores ont la faculté, rarissime dans le règne animal, d'arrêter le développement du foetus s'ils estiment que la période est peu favorable pour mettre bas. C'est la période dite de "diapause".

"Wang Wang et Fu Ni ont été absents de chez eux pendant 15 ans. Je suppose que leur maison leur a beaucoup manqué et ils rentreront donc en Chine avant la fin de l'année", a déclaré le premier ministre chinois Li Qiang au zoo d'Adélaïde, première étape de son déplacement en Australie, où le haut responsable chinois a atterri samedi.

"Mais ce que je peux vous dire, c'est que nous fournirons dès que possible un nouveau couple de pandas tout aussi beaux, charmants et adorables", a assuré M. Li, ajoutant que Pékin va soumettre à Canberra une liste de candidats.

"C'est bon pour l'économie, pour l'emploi en Australie-Méridionale, pour le tourisme et c'est un symbole de bonne volonté. Nous vous en remercions", a répondu la ministre australienne des affaires étrangères Penny Wong.

Selon l'organisation WWF, il resterait 1860 pandas géants, principalement dans les forêts de bambous des régions montagneuses de Chine. Grâce aux programmes de conservation, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a retiré à la fin 2016 le panda de la catégorie des espèces "en danger". Il reste néanmoins inscrit dans celle des espèces vulnérables dans sa liste rouge des espèces menacées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Les coûts de l'infrastructure ferroviaire sont couverts, dit l'OFT

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Le fonds d'infrastructure ferroviaire est financé très solidement, selon le directeur de l'Office fédéral des transports (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le directeur de l'Office fédéral des transports (OFT) rejette dimanche les critiques sur l'extension de l'infrastructure ferroviaire. "En 2040, les coûts d'exploitation et d'entretien, y compris les coûts dus aux investissements, seront couverts", assure-t-il.

Les coûts d'entretien concerneront les deux tiers des moyens du fonds d'infrastructure ferroviaire, précise Peter Füglistaler dans un entretien diffusé par la NZZ am Sonntag. Le reste sera à disposition pour l'aménagement, ajoute-t-il. "Personne ne veut réduire ces moyens. Le fonds est très solidement financé".

Des restrictions existent toutefois pour les nouveaux projets en dehors de l'extension adoptée par le Parlement dans le cadre du concept d'offre 2035, reconnaît M. Füglistaler. "D'autres souhaits concernant de nouveaux projets qui n'ont pas encore été adoptés ne sont pas réalisables jusqu'en 2033. Ce n'est qu'après cette date que des moyens financiers seront disponibles pour d'autres projets d'extension".

Manque de personnel qualifié

Ce n'est pas l'argent qui manque en premier lieu, mais le personnel qualifié, poursuit-il. "Le réseau ferroviaire ne peut en outre pas supporter davantage de chantiers, sinon la ponctualité en souffrira encore plus. En revanche, tous les projets d'extension déjà décidés au Parlement sont importants".

Le directeur de l'OFT ne pense pas qu'un moratoire sur les aménagements, demandé notamment par l'ancien chef des CFF Benedikt Weibel, soit nécessaire. "Si nous faisons cela, les transports publics prétéritent leur avenir. Aujourd'hui déjà, les trains sont pleins", remarque M. Füglistaler. L'extension permettra de disposer de 20% de places assises en plus et de densifier l'horaire, note-t-il.

Selon lui, le fait que les trajets soient parfois un peu plus lents n'est pas pertinent au vu des liaisons supplémentaires et des trains plus modernes. "Les transports publics ont augmenté leur part de marché à chaque fois que nous avons élargi l'offre".

L'augmentation d'un quart de la capacité ferroviaire proposée par le groupe d'experts de M. Weibel, sans aménagement, ignore le trafic de marchandises, relève M. Füglistaler. Cette capacité supplémentaire "résulte de la suppression du trafic de marchandises qui ne circule qu'en Suisse", ajoute-t-il.

Route trop bon marché

Pour parvenir à un transfert de la route vers le rail, il faut s'attaquer au rapport des prix, estime M. Füglistaler. "En matière de coûts, la route est très attractive. Si l'on n'aborde pas ce point, la part de marché des transports publics ne pourra croître que de manière limitée". Une solution pourrait être un système de tarification des embouteillages, qui n'a cependant aucune chance sur le plan politique, reconnaît-il.

Le responsable préconise par ailleurs une vente des billets de train "massivement" simplifiée. Il manque pour cela des offres plus flexibles et plus avantageuses pour ceux qui n'utilisent le train que sporadiquement, relève-t-il, car les billets individuels sont devenus "prohibitifs".

Il rejette toutefois la gratuité des transports publics: "La mobilité est aujourd'hui trop bon marché dans tous les modes de transport. Si nous voulons maîtriser la croissance du trafic tout en protégeant le climat, tous les modes de transport doivent devenir plus chers".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lucerne: une chorale de réfugiés ukrainiens chante l'hymne européen

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Certains des choristes qui ont chanté à Lucerne portaient le costume ukrainien. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

L'"Ode à la joie" de Beethoven, qui est aussi l'hymne de l'UE, a été interprétée samedi après-midi sur la Jesuitenplatz à Lucerne par un ch½ur de plus de 70 réfugiés ukrainiens. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à l'événement et applaudi chaleureusement.

Selon un communiqué, les choristes ukrainiens, qui ont quitté leur pays à cause de la guerre d'agression russe, voulaient ainsi notamment remercier la société suisse pour son hospitalité.

Le concert a été organisé sous la forme d'une flash mob, c'est-à-dire d'un attroupement apparemment spontané. Les instrumentistes sont d'abord arrivés sur la place des Jésuites avec des violons, des violoncelles et des contrebasses, puis les choristes les ont rejoints. Certains d'entre eux portaient des costumes traditionnels.

Les participants à une manifestation organisée auparavant en faveur des prisonniers de guerre ukrainiens encadraient le ch½ur. Beaucoup portaient des drapeaux ukrainiens. Après l'"Ode à la joie", le ch½ur a chanté, avec le soutien du public, une chanson populaire ukrainienne ainsi que l'hymne national.

Le concert a été organisé par l'agente de musique Daniela Majer, de Berlin, et soutenu par l'Ukrainian Culture Network. Des ch½urs de Berne, Zurich et Lausanne ont fait le voyage jusqu'à Lucerne. Les instrumentistes qui accompagnaient le ch½ur venaient pour la plupart de l'International Menuhin Music Academy, basée à Gstaad BE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Ludovic Paschoud nouveau président du Centre Vaud

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Le vigneron-encaveur de Lutry Ludovic Paschoud est le nouveau président du Centre Vaud (archives). (© KEYSTONE)

Ludovic Paschoud, 40 ans, vigneron-encaveur à Lutry, est le nouveau président du Centre Vaud. Il succède à Emilio Lado, nommé récemment secrétaire général du Groupement suisse de l'industrie des machines (GIM), qui a dû se retirer pour éviter le cumul des fonctions.

Elu samedi lors de l'assemblée générale du parti à Tolochenaz, Ludovic Paschoud sera appuyé par les vice-présidentes Jaqueline Bottlang-Pittet, réélue à la fonction, et Faustine Tsala, ancienne présidente des Jeunes du Centre Vaud, a communiqué le Centre Vaud.

Le parti se réjouit par ailleurs de s'être fait une place dans le canton en réussissant à faire élire une conseillère d’Etat et une conseillère nationale en deux ans. Le nouveau comité aura pour objectif de consolider le travail entrepris ces dernières années et de continuer à positionner le Centre comme le parti de la famille, de la classe moyenne et du monde agricole.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La France se mobilise contre l'extrême droite: 200 manifestations

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Deux cents rassemblements et manifestations contre l'extrême droite sont prévues dans toute la France pendant le weekend. Ici, Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, dont le parti est bien placé dans les sondages pour les législatives qui doivent se tenir fin juin et début juillet. (© KEYSTONE/AP/Julien de Rosa)

Au moins 250'000 personnes ont défilé samedi en France contre l'extrême droite, en position de force à l'approche de législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron dont le camp tente de reprendre la main avec des promesses en faveur du pouvoir d'achat.

Syndicats, associations et partis de gauche avaient appelé à un "raz-de-marée populaire" pour conjurer une nouvelle victoire du Rassemblement national (RN, extrême droite) les 30 juin et 7 juillet, après son triomphe dimanche aux européennes qui a conduit le chef de l'Etat à dissoudre l'Assemblée nationale.

Dans la foule où les autorités ont dénombré 250'000 personnes dont 75'000 à Paris (640'000, respectivement 250'000 selon le syndicat CGT), les manifestants ont exprimé leur peur que l'extrême droite ne s'impose avec Jordan Bardella, 28 ans, comme premier ministre, dans une cohabitation avec le président Macron.

Ces chiffres sont très en deçà de la mobilisation du 1er mai 2002 quand plus d'un million de personnes avaient manifesté pour dire "non" au Front national après la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle.

Les mêmes slogans ont résonné dans les quelque 200 cortèges dans le pays : "Bardella casse toi, la République n'est pas à toi", "la jeunesse emmerde le Front national", "pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers".

Les manifestations se sont déroulées très majoritairement dans le calme hormis quelques brefs épisodes de tensions.

Vingt personnes ont été interpellées, dont neuf à Paris, de source policière. Cinq membres des forces ont été légèrement blessés. Quelques dégradations ont eu lieu dans la capitale, notamment dans deux agences bancaires.

Quelque 21'000 policiers et gendarmes avaient été déployés sur tout le territoire.

Bascule

"On est potentiellement dans un moment de bascule de la démocratie", a estimé Marylise Léon, la cheffe de la CFDT, l'un des cinq syndicats qui appelaient à la mobilisation.

Pour barrer l'extrême droite, les principaux partis de gauche, de La France Insoumise (LFI, gauche radicale) aux socialistes en passant par les Ecologistes, ont réussi à s'allier à la hâte en mettant de côté leurs divergences sur l'Ukraine ou la guerre à Gaza.

Mais leur coalition baptisée Nouveau Front populaire a connu ses premières tensions samedi après la décision de LFI de ne pas réinvestir des opposants au chef de file du parti, Jean-Luc Mélenchon.

Les élus mis à l'écart ont dénoncé "une purge" et accusé M. Mélenchon, candidat malheureux trois fois à la présidentielle et figure clivante, de "régler ses comptes".

D'autres ont déploré qu'Adrien Quatennens, proche de ce leader de la gauche radicale, ait lui été réinvesti alors qu'il a été condamné en 2022 pour violences conjugales.

"Purge"

"Extrêmement choquée" par cette "purge", la patronne des Ecologistes Marine Tondelier a convoqué les instances de son parti. Le patron des socialistes Olivier Faure a de son côté jugé sur X "scandaleuse" l'"éviction" des députés LFI.

Défenseur de l'union de la gauche malgré son animosité vis-à-vis de LFI, l'ancien président socialiste de la République François Hollande (2012-2017) a parallèlement crée la surprise en annonçant sa candidature aux législatives en Corrèze (centre). "Si j'ai pris cette décision, c'est parce que j'ai estimé que la situation était grave, plus qu'elle ne l'a jamais été", a-t-il justifié.

Le président Macron, qui participe ce week-end à un G7 en Italie et à un sommet sur l'Ukraine en Suisse, a qualifié les divergences à gauche de "spectacle de grande incohérence": "On est chez les fous, ce n'est pas sérieux".

Son premier ministre Gabriel Attal a promis samedi soir plusieurs mesures en faveur du pouvoir d'achat en cas de victoire : baisse des factures d'électricité de 15% "dès l'hiver prochain", mutuelle santé "publique" à 1 euro par jour, exonération de certaines taxes pour les primo-accédants à la propriété.

Et la possibilité pour les entreprise de verser à leurs salariés jusqu'à 10'000 euros de prime sans cotisation sociale ni impôt, malgré le manque à gagner pour les caisses de l'Etat.

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui vise le poste de premier ministre à 28 ans, a estimé que seules "deux formations politiques" pourront "composer un gouvernement": la sienne et cette nouvelle union de la gauche.

Son parti fait pour le moment la course en tête dans les enquêtes d'opinion. Un sondage Opinionway publié samedi le crédite de 33% des intentions de vote, devant le Nouveau Front populaire (25%) et la majorité présidentielle (20%).

A la traîne, la droite républicaine se déchire depuis l'appel du président des Républicains Eric Ciotti à s'allier avec le RN. Vendredi, le tribunal de Paris a provoqué un énième rebondissement en invalidant son exclusion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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