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Culture

Dix concerts au lever du jour sur les rives du Léman à Lausanne

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Durant dix semaines cet été, la Jetée de la Compagnie à Bellerive, Lausanne, accueille le festival "Musique à l'aube" et ses dix concerts matinaux (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'association Thelonica propose pour la 8e année consécutive des concerts matinaux au bord du lac à Lausanne. Avec le festival "Musique à l'aube", les lève-tôt amateurs de jazz, classique, pop et de musiques improvisées pourront écouter dix concerts à la Jetée de la Compagnie à Bellerive, tous les samedis à 06h00, du 22 juin au 24 août.

L'idée de ces concerts matinaux est née en 2017, avec deux prestations. Les "Musiques à l'aube" se sont ensuite déroulées tous les étés, avec cinq concerts. Depuis 2021, le format est passé à dix rendez-vous et s'est élargi à de nouveaux styles musicaux, comme le classique ou la musique contemporaine, rappelle Thelonica. En cas de pluie, le concert est reporté au lendemain matin. Le prix est libre.

Cette année, en ouverture du festival le 22 juin, le public pourra venir écouter les souffles méditerranéens du nord de l'Afrique de l'auteur-compositeur algérien Anouar Kaddour Chérif et sa mandole. A voir ensuite le quartet suisse de jazz KUMA (29 juin), le guitariste, claviériste et producteur barcelonais Raül Refree (6 juillet), la soprano britannique Juliet Fraser et son acolyte Newton Armstrong (13 juillet) et le R'n'B suisse de Lakna (20 juillet).

L'été musico-matinal se poursuivra ensuite avec le violoncelle de la Franco-américaine Sonia Wieder-Atherton (27 juillet), le concert multi-instrumentiste des Suisses Sara Oswald et Robin Girod (3 août), le jazz-rock et les sonorités du Far West de Roman Nowka quartet (10 août), les chansons accompagnées à l'accordéon du groupe helvétique OXEON (17 août) et, enfin, les trompette et contrebasse jazz du duo suisse Matthieu Michel et Patrice Moret (24 août).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Australie veut obliger les Gafam à payer pour les contenus médias

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Les plateformes de réseaux sociaux dont les revenus annuels en Australie dépassent 160 millions de dollars américains devraient se voir imposer une taxe destinée au financement des médias (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

L'Australie veut obliger Meta et Google à payer pour les contenus d'information qu'ils relaient, dans le cadre d'un nouveau programme dévoilé jeudi. Ce programme menace les géants de l'internet de taxes en cas de refus d'accord avec les médias locaux.

"Il est important que les plateformes numériques jouent leur rôle. Elles doivent soutenir l'accès à un journalisme de qualité qui informe et renforce notre démocratie", a déclaré la ministre des Communications Michelle Rowland.

Alors que les rédactions traditionnelles luttent souvent pour leur survie, la manne de leurs recettes publicitaires étant accaparées par le web, Canberra souhaite que les géants de la tech accordent une rémunération aux médias en fonction des contenus apparaissant sur leurs plateformes. Et ce alors qu'une partie croissante du public s'informe désormais exclusivement sur les réseaux sociaux.

"Bouleversements"

"La croissance rapide des plateformes numériques ces dernières années a bouleversé le paysage médiatique australien et menace la viabilité du journalisme d'intérêt public", a souligné Mme Rowland.

Les plateformes de réseaux sociaux dont les revenus annuels en Australie dépassent 160 millions de dollars américains se verront imposer une taxe - dont le montant n'a pas encore été fixée -, destinée au financement des médias. Ces groupes pourront cependant être exemptés de cette taxation s'ils concluent volontairement des accords commerciaux avec les firmes de médias australiennes.

Selon le gouvernement, les sociétés mères de Google, Facebook et TikTok seront probablement concernées par le dispositif, mais X pourrait y échapper en raison de revenus australiens en-deçà du seuil retenu.

En Suisse et en Europe aussi

L'Union européenne a émis en 2019 une directive sur les "droits voisins" destinée à permettre aux médias de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont réutilisés par les géants du numérique, mais les contentieux se multiplient pour tenter de faire valoir ceux-ci.

La Suisse veut aussi réglementer le droit voisin. Le Conseil fédéral a présenté en mai un projet de révision du droit d'auteur qui vise à faire payer les grandes plateformes pour les courts extraits d'articles visibles dans les listes de résultats. Malgré le rejet du projet en consultation, il a demandé au Département fédéral de justice et police de rédiger un message d'ici au premier semestre 2025.

Canberra s'efforce déjà de mieux encadrer les mastodontes de la tech: le mois dernier, le pays a adopté une nouvelle réglementation interdisant l'accès aux médias sociaux aux mineurs de moins de 16 ans. L'Australie a également envisagé d'imposer des amendes aux entreprises ne parvenant pas à éradiquer sur leurs plateformes les contenus choquants et la propagation de la désinformation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Plus de 100'000 visiteurs à la Fondation de l'Hermitage en 2024

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A la Fondation de l'Hermitage, les expositions "Nicolas de Staël" (photo) et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Fondation de l'Hermitage tire un "bilan positif" de l'année 2024. Ses expositions "Nicolas de Staël" et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs, soit une moyenne de 485 personnes par jour d'ouverture. En 2022, la fréquentation avait été de 62'000 visiteurs (46'000 en 2022).

"En cette année qui marquait également ses 40 ans d'activité, la Fondation retrouve et dépasse ses résultats d'avant pandémie du Covid-19 (+28% par rapport à 2019). Elle confirme par là-même sa place unique dans le c½ur du public et sur la scène culturelle suisse", notent mercredi les responsables dans un communiqué.

Les deux prochaines expositions 2025 ont été dévoilées. Il s'agit de "Trésors du Petit Palais de Genève", du 24 janvier au 1er juin 2025, dont les collections seront présentées pour la première fois en Suisse depuis la fermeture du musée en 2000. Et à l'été prochain, la Fondation fera la part belle à la riche histoire de la Pologne, à travers un partenariat exceptionnel avec le musée national de Varsovie (100 chefs-d'oeuvre), du 27 juin au 9 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'héritage au coeur des 60e Journées de Soleure

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Niccolo Castelli, le directeur artistique des 60e Journées de Soleure, est venu dévoiler le programme à Berne mercredi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les 60es Journées de Soleure débutent le 22 janvier prochain avec la première du film documentaire de Thomas Haemmerli "L'héritage de Bruno Stefanini". La cérémonie d’ouverture aura lieu en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider.

Le film "Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini" (L'héritage de Bruno Stefanini) entremêle un pan d’histoire contemporaine suisse avec le récit de la vie de Bruno Stefanini (1924-2018), fils d’immigré devenu entrepreneur milliardaire et grand collectionneur. L'homme a amassé des châteaux, comme celui de Grandson, des abris anti-atomiques, des chars d’assaut et des ½uvres d’art, ainsi que de nombreuses curiosités allant du manteau du Général Guisan à la brosse à dents plaquée or de Napoléon.

Il a laissé à sa mort près de 100'000 objets que sa fille Bettina, à tête de la Fondation pour l’art, la culture et l’histoire (FACH) à Winterthour, s’efforce tant bien que mal de répertorier et de rendre visible et utile.

"Ce film est représentatif d’un thème présent dans plusieurs films cette année à Soleure: que laisserons-nous à notre postérité?", a relevé le directeur artistique des Journées de Soleure, Niccolò Castelli mercredi au cinéma du Rex à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les Suisses peu éduqués aux médias, selon une étude

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Les Suisses sont des mauvais élèves en matière d'éducation aux médias (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Suisses ont peu de connaissances en matière de médias, selon une étude commandée par l'Office fédéral de la communication (Ofcom). De nombreuses personnes peinent à faire la différence entre une information et une publicité ou un commentaire.

Les participants à l'étude ont en moyenne obtenu 6 points sur 19 lors des tests de compétences, montre l'étude menée par la société Politools, spécialisée dans les analyses politiques sur Internet.

C'est la première fois que l'éducation aux médias de l'ensemble de la population suisse est évaluée, indique l'Ofcom dans une infolettre. Les personnes devaient par exemple classer différents articles en fonction de leur impact politique et social pour la Suisse. En tout, 3000 personnes ont été interrogées en ligne en Suisse alémanique et romande.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel

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"Mais ferme ta gueule !", a hurlé l'actrice Adèle Haenel contre le réalisateur Christophe Ruggia. Le verdict pour abus sexuels sera prononcé le 3 février. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le cri a figé la salle d'audience. "Ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle avait entre 12 et 14 ans.

La défense a plaidé la relaxe et le tribunal rendra sa décision le 3 février.

L'actrice qui avait péniblement contenu sa rage depuis le début du procès, se contentant de fixer Christophe Ruggia d'un regard noir qu'il évitait, l'a finalement laissée exploser en début d'après-midi.

Le cri est venu de loin et a figé un instant la salle d'audience habituellement plus policée. "Mais ferme ta gueule !", a bondi l'actrice de 35 ans, furieuse, frappant du plat de ses mains la table devant elle.

Le réalisateur venait d'expliquer qu'il avait tenté de la protéger des retombées de son film "Les Diables" en 2001, dans lequel elle avait joué des scènes de sexe à 12 ans, juste avant le début des agressions dénoncées.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel. Qui quitte ensuite la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 après la nomination de Roman Polanski, qui l'avait érigée en symbole des féministes.

La veille, Christophe Ruggia l'avait accusée de "pur mensonge", parlant d'un "#Metoo français" qui serait "tombé" sur lui, et assurant que l'actrice avait voulu se "venger" car il ne l'avait pas refaite jouer après "Les Diables".

Une "défense absurde", balaie la procureure Camille Ploch, qui a requis que la peine de prison ferme demandée soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire qu'il n'irait pas en prison.

"Il a fait le choix d'agresser sexuellement. Il avait toute sa conscience d'homme, d'adulte pour agir autrement", soutient la procureure au sujet du prévenu de 59 ans - entre 36 et 39 ans à l'époque.

"Coupable, coupable, coupable"

"Cette audience doit rappeler l'interdit, qui était l'adulte, qui était l'enfant, elle doit remettre le monde à l'endroit", martèle la magistrate, qui n'a "aucun doute" sur la réalité des agressions, décrites de manière "constante" par Adèle Haenel, "dès 2006" en privé.

"Il me reprochait l'amour qu'il avait pour moi", avait dit l'actrice. "Qu'est-ce que ça doit être lourd à porter quand on 12 ans...", commente la procureure.

Les avocats de l'actrice ont demandé 30'000 euros en réparation du préjudice moral, et 31'000 pour la prise en charge de son suivi psychologique.

Dans la salle comble, la procureure évoque les multiples témoignages du "malaise" d'adultes, les écrits d'"amoureux éconduit" de Christophe Ruggia. Et cette "incapacité" du réalisateur "à détailler ce qu'il s'est passé pendant des heures entre un homme adulte et cette pré-ado, de 24 ans sa cadette".

"120 samedis" entre 2001 et 2004, "ses mains sous le T-shirt, dans la culotte d'une petite fille", avait dénombré Yann Le Bras, l'un des avocats d'Adèle Haenel. Mais à en croire M. Ruggia, complète son autre avocate Anouck Michelin, "c'est l'enfant qui a tous les torts, qui est trop sensuelle, trop délurée, trop dangereuse".

"Adèle, vous ne l'avez pas découverte, vous l'avez volée", lance-t-elle au réalisateur dont elle ne retiendra qu'"une attitude" au procès: "votre regard vide, absent".

Les accusations d'Adèle Haenel - dans Mediapart en 2019 - "n'étaient pas spontanées", accuse en défense Me Orly Rezlan, mais celle d'une "lanceuse d'alerte d'un Metoo dans le cinéma" français.

Aux yeux de tous, Christophe Ruggia est déjà "coupable, coupable, coupable", tonne sa seconde avocate, Fanny Colin, qui craint que le tribunal ne soit tenu "de rendre justice le pistolet sur la tempe".

Adèle Haenel et son regard furieux ne tiennent plus en place.

Puisque le réalisateur est un "gros menteur et qu'on l'enjoint de fermer sa gueule", Me Colin ne veut parler que du "dossier".

Pour remettre en cause "les convictions assénées", la "fiction" qui "imprègne la réalité", dit-elle, et surtout "le souvenir" qui "resurgit" mais qui n'est pas "suffisant pour entrer en voie de condamnation".

Fin du procès. Adèle Haenel sort de la salle d'audience sans un mot, sous les applaudissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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