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Politique

Députés favorables à une stratégie cyclotouristique

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Le Grand Conseil vaudois aimerait poser des bornes pour les cyclistes sur les cols du canton (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les amateurs de vélo devraient pouvoir profiter de bornes ou panneaux le long des routes de montagne dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a accepté mardi un postulat visant à rendre plus attractive l'ascension des cols.

Pour l'auteure de ce postulat, l'ancienne députée et désormais conseillère nationale Jessica Jaccoud (PS), le Conseil d'Etat devrait élaborer une stratégie "touristico-sportive". Celle-ci permettrait d'encourager la pratique du vélo et stimulerait le tourisme quatre saisons.

Certains cols vaudois sont déjà équipés de tels balisages. Mais l'idée du postulat consiste à développer "une stratégie globale", afin d'assurer une uniformité sur les différentes routes des Préalpes et du Jura, le risque étant que chaque région propose son propre concept.

Bornes ou panneaux informatifs

Dans son texte, Jessica Jaccoud cite des exemples français, italiens ou andorrans où, au pied du col, une borne est placée pour indiquer le nombre de kilomètres jusqu'au sommet, l'altitude, le dénivelé ou encore le pourcentage moyen. D'autres panneaux sont installés au cours de la montée et au sommet.

"Ces balisages sont très appréciés des cyclotouristes, tant ils permettent de calibrer l'effort et de mesurer le chemin qu'il reste à parcourir", souligne le postulat. Le texte relève aussi que les cyclistes se prennent souvent en photo à côté de ces panneaux et les partagent sur les réseaux sociaux. "C'est donc un moyen de promotion touristique très performant", affirme Mme Jaccoud.

Hormis quelques abstentions et un refus, le postulat a été largement soutenu mardi par les députés. Il revient désormais au Conseil d'Etat d'y apporter une réponse.

Itinéraires VTT

Toujours au chapitre vélo, une motion a été présentée mardi devant le Grand Conseil pour demander une simplification administrative pour la création de parcours dédiés aux VTT et VTT à assistance électrique (VAE). L'auteur du texte, Sébastien Cala (PS), a relevé que la réalisation de tels itinéraires était actuellement "trop complexe", avec notamment des "difficultés de coordination" entre les différents services de l'Etat et l'absence d'une entité qui faciliterait les démarches pour les porteurs de projet.

De plus, une procédure CAMAC (via la centrale des autorisations en matière de construction) est désormais nécessaire alors que, "dans un passé récent", un simple accord des propriétaires suffisait, a-t-il ajouté dans sa motion.

Au vu du "fort développement" du VTT et du VAE, mais aussi de ses avantages en matière de santé publique ou de tourisme quatre saisons, M. Cala demande au Conseil d'Etat d'élaborer une stratégie VTT-VAE. Celle-ci devrait "fixer des axes de développement prioritaires, clarifier et simplifier les procédures d'autorisation".

Sa motion a été signée par une petite trentaine de députés, de gauche comme de droite. Elle a été renvoyée mardi en commission, qui sera chargée de l'étudier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La vie du Premier ministre slovaque n'est plus en danger

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Robert Fico reste hospitalisé pour le moment (archives). (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

La vie du Premier ministre slovaque Robert Fico n'est plus en danger, a déclaré dimanche à la presse le vice-Premier ministre Robert Kalinak, quatre jours après l'attentat dont le chef du gouvernement a été la cible.

"Il n'y a plus de danger immédiat pour sa vie, mais son état reste grave et il nécessite des soins intensifs", a déclaré M. Kalinak, le plus proche allié politique de M. Fico.

Le Premier ministre est hospitalisé depuis mercredi, date à laquelle un homme a ouvert le feu sur lui, l'atteignant de plusieurs balles, notamment à l'abdomen. Il a subi une opération de cinq heures mercredi et une autre, plus courte, vendredi, toutes deux dans un hôpital de la ville de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie.

"Nous pouvons considérer que son état est stable et que le pronostic est positif", a déclaré M. Kalinak à l'extérieur de l'hôpital. "Nous nous sentons tous un peu plus détendus maintenant", a-t-il ajouté, en précisant que M. Fico restait hospitalisé pour le moment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

"Le Jura doit revoir en profondeur son fonctionnement" (J.-F. Roth)

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Jean-François Roth, ici lorsqu'il présidait Suisse Tourisme (en 2016), porte un regard critique sur son canton, le Jura. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Jura doit se remettre en question pour rebondir, juge l'ex-conseiller d'Etat Jean-François Roth, tandis que le canton s'apprête à fêter le 23 juin les 50 ans du plébiscite ayant permis sa création. Autrefois rebelle, le Jura "a un peu perdu la flamme" des débuts.

Retiré de la vie publique, Jean-François Roth reste un observateur privilégié de son canton, dont il fut représentant au Conseil des Etats (1987-1994) et président du gouvernement (1999-2004), mais aussi candidat au Conseil fédéral en 1999.

Dans un entretien avec Keystone-ATS, il porte un regard compréhensif mais critique sur l'évolution du canton. "Le Jura s'est passablement assagi. Je ne suis pas sûr qu'il incarne aujourd'hui l'idée qu'on s'en faisait à sa création. Les signes pouvant rappeler le côté rebelle de l'époque sont devenus rares", dit-il.

Jean-François Roth déplore la situation financière très délicate du canton. Il pointe un déficit de projets, une situation particulièrement démoralisante pour la fonction publique. On assiste à des départs de plusieurs cadres de l'administration.

"Il s'agirait de réexaminer de fond en comble le fonctionnement de l'Etat sur le plan structurel et de pratiquer une introspection profonde des forces et des faiblesses de l'Etat", plaide M. Roth.

Regrouper les forces

L'ancien ministre se demande par exemple si le canton est équipé de manière adéquate au plan technologique pour bien accomplir toutes ses tâches, en matière de fiscalité notamment, vu les retards qui s'accumulent dans la prise de décisions. Il constate aussi qu'il doit s'impliquer dans des domaines dans lesquels il faudrait que les communes soient responsables, comme pour les autorisations de construire.

C'est dans cette perspective que Jean-François Roth souhaiterait davantage de fusions de communes. Dans le même ordre d'idées, il juge aussi inadapté d'entretenir une structure à trois districts (Delémont, Porrentruy, Franches-Montagnes, et bientôt Moutier), alors qu'il conviendrait de regrouper ses forces. Un seul district suffirait.

En toile de fond: les problèmes financiers récurrents du canton. "Le Jura est en passe d'avoir une fortune nette négative", s'inquiète M. Roth.

Des accomplissements, des ratés

Cinquante ans après le plébiscite du 23 juin 1974, il existe bien sûr des sujets de fierté pour le Jura. La vie culturelle et associative est riche, la création du Théâtre du Jura est une belle réussite, la Question jurassienne est apaisée, se réjouit Jean-François Roth.

Dans les ratés, "la décision unilatérale française de fermer fin 2025 la ligne ferroviaire Delle-Belfort, qu'on avait réhabilitée à grands frais avec l'aide de la Confédération, apparaît comme une mauvaise fable", estime M. Roth.

Pendant ce temps, la question de la mobilité, notamment dans les flux transfrontaliers, demeure entière. "J'observe qu'on a démantelé le service cantonal de la coopération. J'ose espérer qu'il ne faut pas y voir la cause de ce pataquès", glisse encore l'ancien ministre cantonal, qui souhaite voir émerger une nouvelle génération de politiciens et politiciennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Après Troinex, Veyrier vote sur la nouvelle ligne de bus 49

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La future ligne 49 des Transports publics genevois est en votation à Veyrier, suite à un référendum contre le crédit de 396'000 francs pour les aménagements routiers ad hoc (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La future ligne 49 des TPG fait l'objet d'une nouvelle votation, après le vote favorable à Troinex en 2022. Les citoyens de Veyrier doivent se prononcer le 9 juin sur un crédit de 396'000 francs pour les aménagements routiers ad hoc, attaqué par référendum.

Comme à Troinex, le parcours de la future ligne qui doit relier Veyrier à la gare du Léman Express de Lancy-Bachet est contesté. Le comité référendaire, à savoir l'Association Veyrier-Rasses-Marais, juge "aberrant" de faire passer le bus sur les chemins des Rasses et du Bois-Gourmand, situés en zone 30 km/h et empruntés quotidiennement par des centaines d'enfants à vélo.

Les référendaires critiquent aussi le fait que cet itinéraire demande la création de nouveaux aménagements, alors que ceux qui s'y trouvent n'ont que quatre ans et ont coûté plus de 4 millions de francs. Les autorités indiquent que la moitié du crédit de 396'000 francs est destinée à la réalisation des arrêts. Selon elles, l'arrivée de ce bus électrique n'engendrera pas de nuisances supplémentaires.

Conséquences à Troinex

Le tracé de cette nouvelle ligne vise à respecter les dispositions légales selon lesquelles chaque habitant en zone urbaine doit disposer d'un arrêt de bus à moins de 300 mètres de son domicile. En cas de refus dans les urnes, la ligne sera abandonnée et une nouvelle offre ne sera pas élaborée avant le plan d'actions des transports collectifs de 2028-2032, met en garde la Ville.

Les conséquences d'un refus se feront sentir à Troinex, où la population a dit "oui" à cette nouvelle ligne en 2022. En cas d'acceptation le 9 juin, sa réalisation dépendra toutefois d'une étude acoustique ordonnée par la justice après le recours de Troinésiens. Les résultats devraient tomber dans les prochains mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Taïwan intensifie ses patrouilles avant l'investiture du président

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Taïwan a déployé plusieurs navires pour patrouiller le long de ses côtes (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Ministry of National Defense)

Les gardes-côtes taïwanais ont indiqué dimanche avoir intensifié leurs patrouilles au cours du week-end, la veille de l'investiture du nouveau président taïwanais. Les navires chinois ont accru leur présence dans les eaux proches de l'archipel ces derniers temps.

"Afin d'assurer la sécurité dans les eaux et aux frontières durant la cérémonie d'investiture, la division Kinmen-Matsu-Penghu [...] a lancé une puissante opération de patrouille [...] pour surveiller de près des cibles suspectes", a indiqué les gardes-côtes.

Ils disent avoir envoyé du personnel pour "patrouiller à toute heure du jour et de la nuit" autour de trois îles de l'archipel: Kinmen, Matsu et Penghu.

Le président élu de Taïwan Lai Ching-te prendra ses fonctions lundi dans un climat de pression diplomatique et militaire croissante de Pékin.

A la veille de l'investiture de M. Lai, le ministère taïwanais de la défense a indiqué avoir détecté sept avions et sept navires chinois autour de Taïwan au cours des 24 heures précédant dimanche à 06h00.

Des incidents

La Chine revendique Taïwan comme une part de son territoire et a affirmé ne pas écarter l'usage de la force pour ramener l'archipel sous son contrôle. Pékin maintient une pression militaire sur Taïwan en envoyant presque quotidiennement des avions de guerre, des drones et des navires.

La Chine a envoyé ces derniers mois des gardes-côtes patrouiller autour de l'île de Kinmen, la plus proche de la Chine continentale, distante de moins de cinq kilomètres.

Kinmen a été le théâtre d'une série d'accrochages entre des navires chinois et taïwanais depuis la victoire en janvier de Lai Ching-te, qualifié par Pékin de "dangereux séparatiste" conduisant Taïwan sur le chemin "de la guerre et du déclin".

Un hors-bord chinois transportant quatre personnes s'est notamment retourné près de l'île le 14 février, alors que les gardes-côtes taïwanais le poursuivaient. Deux personnes ont perdu la vie.

Un autre bateau chinois a chaviré dans la zone au mois de mars, faisant encore deux morts parmi les membres de son équipage. La Chine a depuis lors renforcé ses patrouilles dans les eaux proches de l'île de Kinmen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Joe l'escroc", crie Trump, "dérangé", lui répond Biden

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Joe Biden et Donald Trump se sont invectivés devant leurs partisans en Géorgie et au Texas (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ex-président des Etats-Unis Donald Trump a de nouveau qualifié l'actuel chef d'Etat américain Joe Biden d'"escroc" samedi au Texas devant les partisans des armes à feu. En campagne en Géorgie, M. Biden taxait au même moment son rival républicain de "dérangé".

En déplacement à Dallas, entre deux audiences à son procès pénal à New York, Donald Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.

Devant des milliers de membres de l'organisation, M. Trump a déclaré que Joe Biden était "de loin le pire président dans l'histoire de notre pays" et "d'une connerie sans nom". "Tu es viré! Barre-toi Joe", a-t-il lancé sous les rires de l'assistance, leur affirmant que M. Biden allait s'en prendre à leurs armes à feu.

Il a qualifié Joe Biden de "Joe l'escroc", son épithète favori pour parler du président, estimant qu'il est une "menace pour la démocratie".

"Un perdant"

Ce dernier se trouvait au même moment en Géorgie (sud-est), Etat qu'il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs noirs. "Mon opposant n'est pas un bon perdant. Mais c'est un perdant", a dit Joe Biden dans un restaurant à Atlanta, ajoutant que "notre démocratie est réellement en danger".

Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l'élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée. Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire "n'est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé".

"Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L'avenir de nos enfants est en jeu", a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac's Tea Room.

Dimanche, Joe Biden doit s'adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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