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Politique

Conseil d'Etat: Frédéric Borloz se lance à son tour

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Frédéric Borloz est le quatrième membre du PLR à briguer un poste au Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Frédéric Borloz vise à son tour le Conseil d'Etat vaudois. Le conseiller national, ancien syndic d'Aigle, est le quatrième PLR à se lancer après Christelle Luisier, Isabelle Moret et Sergei Aschwanden.

Après "plusieurs semaines de réflexion", Frédéric Borloz est finalement arrivé à la conclusion que cette candidature s'imposait dans sa carrière politique. "Si je ne m'étais pas lancé, j'aurais eu l'impression d'un parcours inabouti", a-t-il expliqué lundi à Keystone-ATS, confirmant une information de 24 heures et Radio Chablais.

Hors Conseil d'Etat, le politicien de 55 ans a assumé quasiment toutes les fonctions à l'échelle vaudoise. Il a oeuvré pendant plus de deux décennies à Aigle, dont 15 ans comme syndic. Il a été député au Grand Conseil de 2002 à 2015, avant de partir pour Berne comme conseiller national. Il a aussi présidé les premières années du PLR vaudois entre 2012 et 2018, après la fusion entre radicaux et libéraux.

"Je connais toutes les facettes de la politique cantonale. Je sais comment fonctionnent les rapports entre les régions et le canton, mais aussi entre le canton et Berne", a-t-il souligné.

Outre son expérience, Frédéric Borloz veut jouer sur ses qualités "d'homme de dialogue, de rassembleur." Elles doivent notamment lui servir pour répondre "aux défis d'une société qui change très vite", a relevé le comptable de formation, père de deux enfants.

Egalement président de la Fédération suisse des vignerons et des Transports publics du Chablais, Frédéric Borloz a reconnu avoir été "très sollicité" pour aller briguer l'investiture PLR. C'est toutefois dans un cadre familial, avec aussi quelques amis proches, qu'il a pris sa décision. Il a raconté qu'il avait également profité d'un long tour à vélo, cet été en France, pour s'isoler et réfléchir à son avenir politique.

Délai jusqu'à vendredi

Avant Frédéric Borloz, la conseillère d'Etat sortante Christelle Luisier, la conseillère nationale Isabelle Moret et le député Sergei Aschwanden s'étaient déjà mis au service du PLR. Les autres ont jusqu'à vendredi pour annoncer leur intérêt. Parmi les papables régulièrement cités figurent encore le député Alexandre Berthoud et le conseiller national Laurent Wehrli.

Désormais privé de Pascal Broulis et Philippe Leuba, qui ont décidé de ne pas se représenter en mars prochain, le PLR Vaud entérinera ses candidatures pour le Conseil d'Etat lors de son congrès du 22 septembre. Il devrait présenter un ticket à trois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil des Etats entame l'examen du budget 2025

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter aura fort à faire pour arbitrer le budget 2025 entre les deux Chambres fédérales (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Après le National, le Conseil des Etats a commencé lundi l'examen du budget 2025 de la Confédération. La discussion porte notamment sur la manière de compenser les 530 millions de plus dévolus à l'armée.

Alors que le National veut compenser notamment par des coupes massives dans la coopération internationale, soit 250 millions, la commission des finances des Etats propose une baisse de seulement 30 millions dans la coopération et des économies plus importantes dans l'asile de 185 millions. L'agriculture resterait elle épargnée.

Les finances fédérales sont tendues et vont continuer à se dégrader dans les années à venir, a rappelé Peter Hegglin (Centre/ZG). On ne peut plus dépenser sans penser aux générations futures. Le frein à l'endettement doit être respecté, même dans des conditions difficiles, pour empêcher une dérive des dépenses. Beat Rieder (Centre/VS) en veut pour preuve la chute du gouvernement français sur le budget.

Baptiste Hurni (PS/NE) a dit regretter que "la magie de Noël n'ait touché ni le Conseil fédéral, ni Conseil national, ni la commission du Conseil des Etats". Il est opposé à une augmentation aussi massive des dépenses militaires. "Je suis contre cette orientation politique qui n'est pas utile, trop rapide et qui ne permet pas de dépenser l'argent de façon efficiente".

Il salue toutefois les propositions sur la table, un peu plus nuancées que celles du National. "De deux maux, il faut choisir le moindre", a-t-il dit, indiquant qu'il voterait le budget moyennant que le compromis soit accepté.

"Coupes moins brutales"

Avec la version du Conseil des Etats, on a réussi à prioriser les besoins, a contré Johanna Gapany (PLR/FR). Au vu du contexte international et du repli de certaines grandes puissances, il est prioritaire d'augmenter les dépenses militaires maintenant pour l'horizon 2030.

"Je pense que la version de notre conseil est plus équilibrée. Elle permet des coupes moins brutales, plus supportables pour les domaines concernés", selon la Fribourgeoise. Il est nécessaire de réduire l'augmentation des dépenses fédérales, a renchéri Esther Friedli (UDC/SG). Et de rappeler qu'il faut désormais mettre notre population au centre des tâches de l'Etat.

Au total, la Confédération roule sur un budget 2025 de l'ordre de 85 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

ONU: un Suisse élu président du Conseil des droits de l'homme

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L'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber va présider les discussions entre les 47 membres du Conseil des droits de l'homme l'année prochaine à Genève. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un Suisse présidera en 2025 pour la première fois le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève. L'ambassadeur Jürg Lauber a été élu lundi par acclamation par les Etats membres de l'organe et occupera son mandat pendant un an.

Le retour de la Suisse au Conseil en janvier pour trois ans, après six ans d'absence, s'accompagnera d'une situation inédite. En près de 20 ans d'existence, jamais le principal organe des Nations unies en charge des droits humains n'avait été piloté par un représentant helvétique.

Aucun Etat du bloc régional de la Confédération n'a contesté la candidature de M. Lauber, laissant la voie libre à l'Etat hôte. "C'est un grand honneur et une immense responsabilité. C'est surtout une opportunité pour renforcer notre engagement au Conseil", a affirmé à Keystone-ATS le Zougois de 61 ans.

Il souhaite notamment "regagner un espace pour la diplomatie" dans un Conseil en proie aux tensions politiques. Il veut aussi contribuer à rendre l'organe plus efficace.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Macron propose une "réunion des différentes forces politiques"

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Après une courte trêve consacrée à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, Emmanuel Macron a repris lundi ses consultations afin de nommer un nouveau Premier ministre (archives). (© KEYSTONE/EPA/SARAH MEYSSONNIER / POOL)

Emmanuel Macron a proposé lundi une "nouvelle méthode" pour construire le futur gouvernement français. Celle-ci passerait par l'organisation d'une "réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique", selon les écologistes.

Selon la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, ces nouvelles discussions devraient avoir lieu dès mardi. Le président de la République a également indiqué que "la solution ne pourrait plus ou pas reposer sur un accord avec le Rassemblement national", a-t-elle dit après une consultation à l'Elysée.

"Il a été très clair sur le fait que le Rassemblement national, pour lui, n'était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter", a-t-elle ajouté. Cela "correspond à ce qu'il pense, qu'il faut s'extraire des griffes du RN et de LFI", a pour sa part commenté un proche du président.

Si le chef de l'Etat concrétise cette proposition de réunion transpartisane, ce serait la première fois depuis la dissolution qu'Emmanuel Macron réunit plusieurs blocs politiques autour d'une même table.

Un premier ministre de gauche ?

"On ne sait pas encore à qui exactement a été faite cette proposition et qui répondra favorablement", a expliqué la secrétaire nationale des Ecologistes. Mais "c'est un premier pas pour pouvoir travailler en confiance", a-t-elle estimé, cinq jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier.

"Nous, Ecologistes, serons à la table. J'imagine que les socialistes y seront, j'imagine que les communistes y seront. Je sais aussi que nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent", a affirmé Marine Tondelier, alors que les dirigeants de La France insoumise (LFI) avaient refusé de se rendre à l'Elysée lundi à l'invitation d'Emmanuel Macron.

Les responsables écologistes ont néanmoins prévenu le président qu'ils "voyaient mal comment venir en confiance" si le chef de l'Etat nommait d'ici là un Premier ministre qui ne soit pas issu de la coalition de gauche du Nouveau Front populaire.

"Il est hors de question de remettre la question des retraites à la future présidentielle", a également insisté la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain.

"Bouger"

La tenue possible d'une telle réunion élargie entre bloc central et partis de gauche avait déjà été évoquée indirectement par le patron du Parti communiste (PCF) Fabien Roussel, reçu juste avant les Ecologistes.

Emmanuel Macron "fera une proposition peut-être dans la journée, demain (mardi), de méthode", avait-il indiqué. "Ce qui compte maintenant c'est de savoir si son camp est prêt à bouger, s'ils sont prêts à remettre en cause un tant soit peu la politique qu'ils mettent en oeuvre depuis des années maintenant", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Ukraine exige un soutien "plus fort" de l'Allemagne

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Le chef de la CDU allemande Friedrich Merz a été reçu par le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à Kiev. (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Volodymyr Zelensky a exigé lundi des "actions plus fortes" de Berlin dans son soutien à Kiev. Il a notamment réclamé la livraison de missiles à longue portée en recevant le dirigeant conservateur Friedrich Merz, prétendant à la chancellerie et favori des législatives.

Kiev demande depuis des mois à Berlin de lui livrer des missiles de croisière à longue portée Taurus, mais l'actuel chancelier social-démocrate Olaf Scholz s'y refuse toujours. "Nous comptons sur des actions plus fortes et plus décisives de la part de l'Allemagne, de votre part personnellement", a martelé M. Zelensky lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Merz, en visite à Kiev.

Le président ukrainien a notamment dit "espérer" une décision de Berlin permettant d'"augmenter" les capacités de "longue portée" de Kiev, allusion à peine voilée aux missiles Taurus.

Friedrich Merz a de son côté réitéré sa volonté de fournir ces armes, de conceptions germano-suédoise, à Kiev, tout en soulignant qu'elles devaient être utilisées, en territoire russe, uniquement contre des cibles militaires.

"Sans restriction"

"Nous devons tout faire pour permettre à l'Ukraine d'exercer son droit à l'autodéfense sans restriction" pour "mettre fin à cette guerre le plus rapidement possible", a-t-il déclaré au côté du président ukrainien.

"Nous voulons permettre à votre armée d'atteindre les bases militaires en Russie, pas la population civile, pas les infrastructures, mais d'atteindre les cibles militaires à partir desquelles votre pays est combattu", a insisté M. Merz.

Le missile Taurus, que Kiev a réclamé en vain jusqu'à présent, a une portée de 500 km, supérieure à celle des missiles balistiques américains Atacms et des missiles de croisière franco-britanniques Storm Shadow / Scalp dont dispose l'Ukraine.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté M. Merz à exprimer "honnêtement" sa position sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, idée à laquelle le gouvernement allemand actuel est opposé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Renens: un budget 2025 dans le rouge

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La Ville de Renens devra emprunter pour faire face en 2025 à des investissements à hauteur de 47,7 millions (photo d'illustration) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le budget de la commune de Renens présente un excédent de charges de 6,86 millions de francs, après prélèvement de 1,5 million dans un fonds de réserve. La marge d'autofinancement s'élevant à 148'500 francs, la Municipalité devra recourir à l'emprunt pour financer des investissements à hauteur de 48 millions.

Dans un contexte inflationniste, la Municipalité va poursuivre en 2025 une "politique budgétaire rigoureuse tout en garantissant le maintien et le développement des prestations proposées à la population", écrit-elle lundi dans un communiqué.

Concernant les charges monétaires des biens, services et marchandises, il a été tenu compte de la manifestation "Festimixx" et de nouvelles charges faisant suite à l’acceptation de divers préavis (entre autres, l’instauration d’un Conseil des jeunes et la nouvelle politique pour l’activité physique et sportive).

Pas directement sous le contrôle de la Municipalité, les charges liées à la Police de l’Ouest lausannois sont en hausse de près de 500'000 francs, tout comme les charges liées à la station d’épuration des eaux usées. Une bonne partie de ces augmentations est compensée par une diminution de charges liées au trafic régional et urbain de près de 700'000 francs.

Investissements pas freinés

Au vu de la faible marge d’autofinancement attendue en 2025, de nouveaux emprunts seront donc nécessaires pour financer les investissements à venir. La Municipalité n’entend pas pour autant les freiner.

Estimés à 47,7 millions (subventions et participations de tiers déduites), ces projets sont d'importance cantonale (bus à haut niveau de service) et communale (réfection et rénovation du stade du Censuy, de la salle de spectacles, du site scolaire Verdeaux-Pépinières-Saugiaz et du réseau d’évacuation et d’épuration des eaux).

Dans les années à venir, la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) nécessitera par ailleurs un suivi rigoureux, avertit la Municipalité. En effet, elle est incontestablement défavorable pour les communes à faible capacité financière qui devront dorénavant participer aux factures cantonales en francs par habitant alors que seule une partie des revenus fiscaux sera compensée par la redistribution des ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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