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6 minutes avec Samia Hurst, bioéthicienne

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Le nouveau variant de la Covid 19, Omicron fait trembler le monde. "Il est encore trop tôt pour savoir s'il faut être inquiet" a précisé la bioéthicienne, Samia Hurst, sur Radio Lac. "On a reçu cette annonce d'un nouveau variant, avec beaucoup de mutations qui a, apparemment, fait redémarrer, une vague en Afrique du Sud. On sait qu'il est probablement plus contagieux. Ce que l'on ne sait pas encore c'est s'il échappe à l'immunité pré-existante et si "oui" à quel point et s'il est plus "méchant". Il faut attendre une quinzaine de jours pour le savoir".

Samia Hurst salue la décision du Conseil fédéral de fermer les frontières avec les pays où Omicron est très présent: "C'est important de prendre des mesures pour freiner la propagation. Les tests PCR et le retraçage des personnes sont une mesure prudente".

La Covid-19 ne cesse de muter depuis sa découverte, en Chine, il y a deux ans: "il y a encore beaucoup plus de mutations que celles qui ont une lettre grecque. Même si tout le vivant mute, on n'a pas l'impression d'être face à un virus qui mute tellement vite, qu'on ne pourrait pas suivre".

Samia Hurst veut alerter sur la réalité des hôpitaux: "il y a beaucoup plus de personnes immunisées que lors de la vague de l'automne dernier. Mais il reste encore des personnes non vaccinées donc non immunisées qui peuvent permettre une vague suffisamment haute pour submerger les hôpitaux".

Quant à l'avenir de la pandémie: "il faut une plus grande équité vaccinale pour éteindre l'épidémie. Mais un jour on en terminera, probablement avant dans les pays riches, comme la Suisse, avant le reste du monde"

La bioéthicienne, Samia Hurst, était invitée de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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