6 minutes avec Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale
6 minutes avec Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale
Les enfants du futur centre fédéral d'asile du Grand Saconnex ne seront pas scolarisés dans les écoles genevoises mais au sein du centre, selon la RTS. Une mesure qui fait réagir la conseillère nationale, membre de la commission des institutions politiques Delphine Klopfenstein Broggini.
Le DIP justifie cette décision par le manque de places dans les écoles environnantes, mais aussi le côté fluctuant de la population du centre:
"Je ne peux pas entendre de tel propos. Que les enfants viennent de loin ou viennent d'ici, les enfants ont droit à la scolarisation. Aujourd'hui on sait, le canton de Genève, les cantons qui hébergent ces fameux CFA ces centres fédéraux d'asile, ont une marge de manœuvre, notamment celle-ci: de pouvoir scolariser des enfants en dehors de ces centres. Les enfants ont droit d'aller à l'école, ont devoir d'aller à l'école également. Il n'y a aucune raison de faire une école à plusieurs vitesses, avec d'un côté des requérants d'asile dans des CFA qui seraient contraints de suivre des cours à l'intérieur du centre. Il faut peut-être le rappeler, ces centres sont des espaces semi carcéraux, il y a des horaires pour y entrer, il y a en principe des fils de barbelés autour de ces centres, et puis ce sont des espaces qui sont en partie fermés. Le centre fédéral d'asile de Genève est placé près de l'aéroport. C'est donc un cadre de vie qui n'est pas bon pour des enfants ni pour des adultes, d'ailleurs on s'est suffisamment battus pour que ce centre ne s'installer pas à cet endroit là. Non seulement ces enfants vont vivre dans cet espace-là, ils peuvent vivre jusqu'à 140 jours, c'est ça qui est inscrit dans la loi, mais ils vont avoir l'école en dehors d'une scolarisation et d'une socialisation aussi".
"Que les enfants viennent de loin ou viennent d'ici, les enfants ont droit à la scolarisation"
Mais alors ça veut dire quoi quand le DIP dit qu'il n'y a pas assez de places ? C'est faux ? Comment on fait ?
"On se débrouille, on s'organise, on prend notre responsabilité. Je pense que ça aussi c'est un devoir, c'est un devoir du canton. On s'organise avec les communes et avec les communes avoisinantes, avec des bus qui peuvent amener des enfants un peu plus loin, si le Grand Saconnex ne peut pas héberger tout de suite des enfants. On peut reconnaître la fluctuation, mais on peut aussi reconnaître notre responsabilité, c'est-à-dire de se débrouiller, de trouver des solutions pour que ces enfants puissent aller à l'école. Ca a été aussi un engagement, il y a de nombreuses années, au Grand Conseil: on avait déjà discuté de ce centre avant même qu'il voit le jour, en disant, le canton a une marge de manœuvre, cette marge de manœuvre il va devoir l'utiliser: notamment d'avoir un personnel bien formé, d'assurer la scolarisation en dehors du centre des enfants, c'est le minimum qu'on peut apporter pour des parcours de vie qui sont difficiles".
Avec IA
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