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Genève

Condamné à 16 ans de prison pour avoir exécuté son voisin

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Archives KEYSTONE/Martial Trezzini

Le Tribunal criminel de Genève a condamné vendredi un homme de 42 ans à une peine de 16 ans de prison pour assassinat. En mai 2016, dans le quartier des Libellules, à Châtelaine (GE), le prévenu avait froidement abattu un ami voisin avec qui il avait eu une altercation quelques jours plus tôt, le criblant de 11 balles, dont 5 dans la tête.

Pour les juges, l'accusé s'est rendu coupable d'une "véritable exécution". Il a agi avec un "sang-froid glaçant", vidant à deux reprises le chargeur de son pistolet semi-automatique sur sa victime, rejoignant cette dernière dans le salon de thé dans lequel elle s'était enfuie pour "l'exterminer comme un chien".

Le tribunal a souligné "le comportement terrifiant" du prévenu qui a fait vivre "l'indicible" à son voisin, qu'il connaissait pourtant depuis des années et avec qui il avait noué des liens d'amitié. La faute de l'accusé est "d'une gravité extrême". Elle a en outre été commise pour un "mobile éminemment futile".

Aux yeux du tribunal, "le sentiment d'infériorité" dont souffre l'accusé, sa frustration, "les échecs de sa vie", le tout associé à une personnalité borderline et paranoïaque, ont pu constituer un mélange détonant. Le prévenu voulait se venger de l'affront reçu après l'altercation. Sa colère s'est "cristallisée" sur sa victime.

Egocentrisme

Le tribunal a reproché à l'accusé son égocentrisme, l'ancien facteur, carrossier de formation, n'ayant toujours pas pris la mesure de ses actes. Les juges ont également déploré les tentatives du prévenu de constamment se justifier, d'évoquer des traumatismes subis durant l'enfance pour expliquer ses agissements.

Les juges ont en outre désapprouvé le comportement du prévenu qui s'est échiné, tout au long de la procédure, à salir la mémoire de sa victime. Il l'a fait passer pour un trafiquant de drogue, un caïd, un racketteur, alors qu'en vérité, elle était une personne "serviable et taquine", qui aimait appeler ses amis par des sobriquets.

En revanche, le tribunal n'a pas retenu la préméditation. Aucun élément ne permet d'affirmer, selon les juges, que l'accusé a recherché son malheureux voisin les jours qui ont suivi sa dispute avec lui. Se basant sur l'expertise, ils ont admis une responsabilité faiblement restreinte au prévenu.

Un massacre

Les faits se sont déroulés en mai 2016 dans la cité des Libellules. Le prévenu a tout d'abord tiré à trois reprises sur sa victime alors que celle-ci rentrait chez elle, dans l'allée de l'immeuble. Il s'est ensuite éloigné, a rechargé son arme, avant de rejoindre son voisin dans le tea-room où il avait trouvé refuge.

Dans l'établissement, en présence d'autres clients, l'accusé ajuste son arme en direction de sa victime et lui tire une fois dans le thorax, puis trois fois dans la tête. Il ressort du salon de thé, remet des balles dans son pistolet, puis rentre à nouveau dans le tea-room et tire deux nouvelles balles dans la tête de son ami.

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un feu impressionnant dans un immeuble aux Pâquis

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Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis. 

Un feu d’appartement à Genève.

Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé. 

Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.

Développement suit.

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Le patinage artistique à roulettes à l'honneur à Genève

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Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.  

Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?

Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.

Reportage lors d'un entraînement:

Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

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Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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