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Justice

Braquage d'un fourgon à Nyon: début du procès à Lyon

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Photo illustration (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
Reporté par deux fois, le procès d'un braquage de convoi de fonds à Nyon (VD) en 2017, avec un butin record de 40 millions de francs, s'ouvre lundi matin à Lyon. Toujours recherchés, trois des six accusés sont absents. Le procès est programmé sur six jours.

En novembre 2021, le procès avait été renvoyé une première fois, un des prévenus ayant contracté le Covid. Puis une deuxième fois, l'an dernier, en raison de l'absence de trois accusés libérés après l'expiration des délais maximaux de détention et placés sous contrôle judiciaire. La Cour avait alors émis un mandat d'arrêt contre les absents considérés comme "délibérément en fuite".

Les malfaiteurs, originaires pour la plupart de la région lyonnaise, avaient été interpellés dans une villa près d'Annecy quelques heures après l'attaque d'un fourgon de transport de fonds sur l'A1.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 mai 2017. La fourgonnette blindée avait été stoppée par un commando à bord de trois puissantes voitures, sur une bretelle d'autoroute à Eysins, près de Nyon. Les deux convoyeurs avaient été ligotés et emmenés dans le coffre d'une voiture, pendant qu'un assaillant prenait le volant du fourgon, jusqu'à Divonne-les-Bains.

Arrêtés avec le butin

Les six hommes avaient été arrêtés en possession du butin, constitué de billets de banque de différentes devises entassés dans des sacs, de quatre lingots d'or, ainsi que plusieurs milliers de pierres précieuses, pour une valeur totale évaluée à plus de 40 millions.

Agés de 39 à 54 ans, la plupart sont déjà connus de la justice. Ils sont jugés notamment pour "vol en bande organisée avec arme" et "enlèvement et séquestration" des deux convoyeurs de fonds, pour cette attaque menée avec des fusils d'assaut.

Deux d'entre eux ont été précédemment condamnés à Genève en 2013 à des peines de cinq et sept ans d'emprisonnement pour "brigandage". Un troisième a déjà été condamné pour des faits similaires en France.

Série d'attaques

Cette affaire s'inscrit dans une série de spectaculaires attaques de convoyeurs de transport de fonds imputées au banditisme lyonnais et perpétrées en terres vaudoises entre 2017 et 2019. Outre Nyon, des braquages ont eu lieu au Mont-sur-Lausanne, à Daillens, La Sarraz ou encore Chavornay.

Vendredi dernier, un homme qui avait participé en 2018 au braquage de Chavornay avec prise d'otage de la fille d'un des convoyeurs a été condamné à 12 ans de prison à Lyon.

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Genève

Fusillade à Genève: Quatre hommes renvoyés en jugement

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Archive (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Le Ministère public genevois a renvoyé en jugement quatre hommes, accusés d'avoir été les protagonistes d'un violent affrontement dans un café du quartier de Plainpalais à Genève en mai 2022, devant le Tribunal criminel. Il reproche à deux des prévenus d'avoir tiré des coups de feu.

Dans son communiqué publié mercredi, le Ministère public indique avoir retenu les infractions de tentative de meurtre et de mise en danger de la vie d'autrui à l'encontre des tireurs. Les quatre prévenus, âgés de 32, 33, 52 et 63 ans, sont en outre poursuivis pour rixe.

Les faits se sont déroulés un soir de mai 2022 dans un établissement public de la rue de l'Ecole-de-Médecine. Deux des prévenus ont tiré plusieurs coups de feu à l'intérieur du bistrot alors que de nombreux clients s'y trouvaient.

Ce déchaînement de violence s'est produit dans le contexte d'une confrontation entre deux clubs de motards rivaux, à savoir les Hells Angels et les Bandidos MC.

La justice reproche par ailleurs à l'un des prévenus d'avoir asséné, deux coups de couteau à un homme de 26 ans en mars 2019 à Annemasse, en France voisine, causant sa mort. Les faits avaient eu lieu dans le cadre d'une importante transaction de cocaïne.

Les prévenus bénéficient de la présomption d'innocence. Le Tribunal criminel est saisi par le Parquet quand celui-ci entend requérir des peines supérieures à 10 ans de prison.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Un pyromane présumé sera jugé pour meurtre à Genève

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Archives (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

A Genève, un pyromane présumé a été renvoyé mercredi en jugement devant le Tribunal criminel pour meurtre. L'homme est accusé d'être à l'origine d'un incendie intentionnel qui s'est terminé tragiquement par la mort d'une femme de 28 ans et de son fils de 13 ans, dans un immeuble du quartier du Lignon, à Vernier (GE).

Il est reproché au prévenu, né en 1966, d'avoir bouté le feu au contenu d'une cave d'un immeuble ainsi qu'à des déchets encombrants situés à l'arrière du bâtiment dans la nuit 5 au 6 juillet 2023. Le feu de cave a généré un important dégagement de fumée et de chaleur, indique mercredi le pouvoir judiciaire genevois dans un communiqué.

Pris de panique en sentant les fumées, un garçon de 13 ans et sa mère de 28 ans avaient tenté de sortir du bâtiment de quinze étages en empruntant les escaliers. Les deux malheureux n'ont pas pu aller bien loin. Les secours les avaient retrouvés inconscients sur les lieux du sinistre. Ils avaient finalement succombé à leurs blessures.

Le Tribunal criminel juge les crimes les plus graves. Cette instance judiciaire est compétente lorsque le Parquet entend requérir une peine privative de liberté supérieure à 10 ans, note le pouvoir judiciaire. Ce dernier rappelle que le prévenu bénéficie de la présomption d'innocence.

Avec Keystone-ATS

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Justice

Mort de Nzoy: le Ministère public vaudois doit rouvrir son enquête

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Le policier auteur du tir qui avait provoqué la mort de Nzoy à la gare de Morges le 30 août 2021 a agi en état de légitime défense, a estimé le Ministère public vaudois en novembre dernier. Le Parquet doit rouvrir l'enquête (archives). (© Keystone/PIERRE ALBOUY)

Nouveau rebondissement dans l'affaire Nzoy, tué par un policier en 2021 à Morges (VD): le Tribunal cantonal vaudois estime qu'elle ne doit pas être classée, comme l'avait décidé le Ministère public fin novembre dernier. Le Parquet doit donc rouvrir l'enquête et un procès aura lieu tôt ou tard.

La Chambre des recours pénale ordonne de nouvelles mesures d'instruction. Elle avait été saisie par l'avocat de la famille de Nzoy, Me Ludovic Tirelli, qui avait décidé de recourir contre la décision de classement du Ministère public du 26 novembre 2024.

"Dans son ordonnance, le Ministère public a exposé sa vision juridique du dossier. Il prend acte qu'elle n'est pas partagée par la Chambre des recours pénale, à l'exception de la non-entrée en matière quant à l'omission de porter secours de la part de l'auteur des tirs", a indiqué mercredi à Keystone-ATS le porte-parole du Parquet vaudois Vincent Derouand, confirmant une information de 24 Heures.

"Il incombera donc au Tribunal d'arrondissement de La Côte de trancher, une fois les actes d'instruction et les expertises ordonnées réalisés et la cause renvoyée en jugement", a ajouté le responsable.

Menaces? Légitime défense?

Le drame s’était déroulé le 30 août 2021 à la gare de Morges. Le Zurichois de 37 ans, d'origine sud-africaine, était tombé sous les balles - trois tirs - d'un agent sur un des quais. Selon l'enquête, la victime, qui souffrait de problèmes psychologiques, aurait menacé les policiers avec un couteau. L'homme était décédé sur place.

Dans un premier temps, la police avait indiqué qu'elle l'avait immédiatement secouru. Les forces de l'ordre étaient toutefois revenues sur cette version, expliquant que le premier geste de réanimation avait été prodigué par un infirmier présent sur les lieux, environ quatre minutes après le dernier tir.

Après plus de trois ans d'enquête, le Ministère public (MP) avait rendu une ordonnance de classement et de non-entrée en matière dans cette affaire. Le Parquet avait conclu que le policier, auteur du tir mortel qui a causé le décès de Nzoy, avait agi en état de légitime défense, considérant que, compte tenu des circonstances, l'agent s'était trouvé confronté à une attaque grave.

Selon le MP, il ne disposait ni du temps ni d'autres moyens raisonnablement exigibles de parer cette attaque au couteau autrement qu'en engageant son arme à feu. Le Parquet avait aussi retenu que le policier avait agi conformément à la pratique professionnelle enseignée et au principe de proportionnalité imposé par la jurisprudence.

Pas d'omission de prêter secours

Il relevait encore que Nzoy ne présentait aucune trace d’hémorragie visible avant le massage cardiaque prodigué par un infirmier. Le rapport d'autopsie relevait que les blessures causées par le troisième tir étaient "nécessairement mortelles à très brève échéance", expliquant ainsi les raisons du décès. Pour ces motifs, le MP avait considéré que l'omission de prêter secours ne pouvait être retenue ni contre cet agent, ni contre ses trois collègues.

A la suite de ce décès en 2021 et celui de trois autres hommes noirs entre 2016 et 2018 dans le canton de Vaud, plusieurs rassemblements et manifestations avaient dénoncé le racisme et les violences policières. Cela a encore été le cas mardi, où une centaine de manifestants se sont rassemblés devant l'Hôtel de police à Lausanne pour exprimer leur colère à la suite d'un nouveau décès d'un homme d'origine africaine, dimanche dans les locaux de St-Martin.

Il avait été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants. Quatre policiers sont prévenus d'homicide par négligence dans cette nouvelle affaire.

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Genève

Enquête classée suite à la mort d’Ali Reza

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Le jeune afghan Ali Reza s’était pendu dans sa chambre du foyer de l’Etoile, en mars 2019 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Chambre pénale d’appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte pour violation du devoir d'éducation et d'assistance reproché aux fonctionnaires du SPMi, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement. Ils étaient poursuivis après le suicide d'Ali Reza, un jeune Afghan de 18 ans, au foyer de l'Etoile, en mars 2019. 

Ali Reza, un Afghan de 18 ans s’était pendu dans sa chambre du foyer de l’Etoile, en mars 2019. Il avait été molesté par un Protectas, un an plus tôt.  Faits pour lesquels cet agent de sécurité avait été condamné, en appel, pour lésions corporelles simples, aggravés et contraintes. Des fonctionnaires du SPMi, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement avaient, eux, été relaxés de violation du devoir d'éducation et d'assistance. La Chambre pénale d'appel et de révisions vient de confirmer ce classement.

Le suicide d'Ali Reza avait mis en lumière les conditions d’hébergement des requérants d’asile mineurs non accompagnés. Le foyer de l’Etoile a été fermé, depuis, en octobre 2023. L’avocate de la famille d’Ali Reza va faire recours auprès du TF, a appris Radio Lac.

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Genève

Colis piégés: le suspect arrêté à Genève est bien impliqué

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Le procureur général de la Confédération, Stefan Blättler KEYSTONE/Anthony Anex)
Le suspect de 61 ans arrêté mercredi dernier à Genève est bien impliqué dans l'affaires des colis piégés, selon le procureur général de la Confédération Stefan Blättler. L'enquête se poursuit toutefois et durera un certain temps.

"Il faudra maintenant durant l'enquête déterminer sous quelle forme et de quelle manière cette personne est impliquée", souligne M. Blättler dimanche soir au 19h30 de la RTS. "Nous pouvons pour l'instant partir de l'idée qu'elle a agi seule, même si cela reste aussi à vérifier".

Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les motivations de l'acte du suspect, ajoute le procureur de la Confédération. Le juge du Tribunal des mesures de contrainte a confirmé son état d'arrestation, pour au moins trois mois. La présomption d'innocence s'applique, rappelle Stefan Blättler.

L'affaire des colis piégés secoue Genève depuis plusieurs mois. Un homme et une fille avaient été blessés par des explosions dans des immeubles résidentiels, respectivement en août et en novembre. Le déclenchement d'une arme artisanale s'était aussi produit en avril à Plan-les-Ouates (GE) et une enveloppe piégée avait été découverte en janvier dernier dans un immeuble du centre-ville de Genève.

Selon les médias, ces dispositifs visaient des employés de Patek Philippe, dont le siège est à Plan-les-Ouates.

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