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Environnement

Zambie: une sécheresse "alarmante" et "déchirante", selon la directrice du PAM

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La Zambie, dont 70% de la population dépend de l'agriculture pour se nourrir, a déclaré l'état de catastrophe nationale en avril. Le président Hakainde Hichilema a lancé un appel à l'aide, déclarant que son pays a besoin d'une assistance "vitale" de plus de 900 millions de dollars (© KEYSTONE/EPA/CHONA MWEMBA)

Une grave sécheresse liée au phénomène El Niño frappe la Zambie. Elle plonge le pays dans un état "alarmant" et "déchirant", s'est indignée après une visite la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), citée mercredi dans un communiqué de l'agence onusienne.

"Ce que j'ai vu en Zambie n'est pas seulement alarmant, c'est déchirant", a alerté Cindy McCain après avoir rencontré des agriculteurs dans la campagne zambienne.

"Ils n'ont rien récolté. Imaginez un scénario similaire pour des millions de personnes dans toute l'Afrique australe, nous serions face à une catastrophe humanitaire", a-t-elle poursuivi, réclamant une intervention immédiate de la communauté internationale.

La Zambie, dont 70% de la population dépend de l'agriculture pour se nourrir, a déclaré l'état de catastrophe nationale en avril et le président Hakainde Hichilema a lancé un appel à l'aide, déclarant que son pays a besoin d'une assistance "vitale" de plus de 900 millions de dollars pour faire face à la pire sécheresse de son histoire.

Malawi et Zimbabwe aussi

Le Malawi et le Zimbabwe voisins ont également déclaré l'état de catastrophe. Les trois pays sont confrontés à des pertes de récoltes considérables, entre 40 et 80% de leurs récoltes de maïs ayant été décimées, selon le PAM.

L'organisation estime que plus de 400 millions de dollars seraient nécessaires pour venir en aide pendant six mois à 4,8 millions de personnes menacées par la faim au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe.

Le phénomène climatique récurrent El Niño est revenu à la mi-2023, entraînant une augmentation des températures mondiales, et pourrait durer jusqu'au mois de mai.

Selon une récente étude du réseau international de scientifiques World Weather Attribution, qui évalue le lien entre événements météorologiques extrêmes et dérèglement climatique, la sécheresse en Afrique australe est principalement due à El Niño, plutôt qu'aux effets du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Un "jumeau numérique" de la Terre pour améliorer le climat

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Porapak Apichodilok, via Pexels

L'Union européenne a dévoilé lundi une copie numérique de notre planète, afin de simuler et surveiller les risques environnementaux tout en trouvant des moyens d'atténuer le changement climatique.

 

 

"Destination Earth", projet émanant de la Commission européenne, est un modèle numérique de la Terre, qui va permettre de surveiller, simuler et prédire le climat et d'autres phénomènes naturels en utilisant une "quantité de données sans précédent", selon le site de l'initiative.

Cet outil peut être comparé à "un chat-GPT pour le système terrestre" et constitue un "des exemples les plus avancés de la manière dont la technologie peut nous aider à lutter contre le changement climatique", a souligné Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence présente lors de la cérémonie d'inauguration du modèle, à Kajaani (centre) en Finlande.

S'adapter au changement climatique

L'objectif de cette réplique est d'informer les responsables politiques et le public sur la meilleure manière de s'adapter au changement climatique et d'en atténuer les conséquences, en fournissant des scénarios précis et interactifs. Les données et "les outils de prévision" seront "à la portée d'un très grand nombre de personnes", s'est réjoui Mme Vestager. Les maires pourront par exemple prendre des mesures adéquates pour que leurs villes puissent faire face à des événements climatiques extrêmes, a-t-elle exemplifié.

Ce modèle associe technologie numérique et science du climat à une connexion internet haut débit et à l'intelligence artificielle, alimentées par des superordinateurs.

C'est un "tournant", a dit Florence Rabier, directrice générale du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, car ce système permettra à n'importe qui de poser des questions concernant le changement climatique. "Vous posez une question et 'Destination Earth' peut alors exécuter des scénarios sur mesure (...) pour répondre à la question que vous posez (...) avec une précision sans précédent", a-t-elle salué.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Vaud donne l'exemple pour améliorer l'emploi du bois bostryché

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Le réchauffement climatique et les épisodes de sécheresse favorisent la prolifération du bostryche (Image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le canton de Vaud veut mieux faire connaître les possibilités d'utiliser le bois bostryché et a décidé de montrer l'exemple. Ses prochains gros projets, comme les gymnases du Chablais et d'Echallens ou le Campus Santé, en contiendront.

Le bostryche a fait des ravages ces dernières années dans les forêts vaudoises, entraînant des coupes forcées. Le bois touché prend une coloration bleu-gris, qui déprécie son prix de près de moitié. Dans une interpellation, l'ex-député UDC Yvan Pahud, désormais conseiller national, demandait au canton de valoriser ce bois en l'utilisant dans ses projets de constructions ou de rénovations de bâtiments.

Eléments visibles

C'est chose faite, lui répond en substance le gouvernement. Depuis l'automne 2023, le Conseil d'Etat a décidé d'encourager l'usage du bois bostryché dans les constructions de l'Etat, y compris pour les éléments de construction visibles, écrit-il jeudi dans sa réponse.

Le recours à ce type de bois était déjà une réalité, expliquent les autorités, mais pour de petits volumes dans des parties non visibles. Pour renforcer l'exemplarité de l'Etat et soutenir cette filière, Vaud passe à la vitesse supérieure: ainsi, le futur centre d'entretien de Rennaz, les gymnases du Chablais à Aigle et d'Echallens, l'école professionnelle de Payerne, la piste d'entraînement à Gollion et le Campus Santé à Chavannes-près-Renens comporteront tous du bois bostryché, et ceci dans des éléments visibles.

Dès les projets d'architecture

Le canton rappelle que les concours d'architecture effectués ou subventionnés par l'Etat privilégient le recours au bois indigène. Et que les architectes élaborent désormais des concepts qui prennent en compte l'apparence bleutée des pièces atteintes par le bostryche.

Pour valoriser ce matériau, le canton entend mettre en oeuvre "une construction exemplaire" en utilisant des éléments visibles en bois de coloration bleu-gris. Difficile de dire à ce stade quelle réalisation sera prête en premier: "plusieurs projets sont en cours. Les plus emblématiques seront vraisemblablement les deux gymnases", a expliqué à Keystone-ATS Nicolas Liechti, porte-parole de la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP).

Une campagne de communication est en outre prévue. De même, le Conseil d'Etat a l'intention, dans le cadre du Plan Climat, de soutenir différents événements sur cette thématique, comme des séminaires, des conférences ou des visites.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Genève Région - Terre Avenir fête ses 20 ans et veut croître

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La marque agricole Genève Région - Terre Avenir (GRTA) fête ses 20 ans. Elle compte 1500 produits labellisés, dont du lait depuis 2010 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La marque agricole Genève Région - Terre Avenir (GRTA) fête ses 20 ans. Alors que la moitié des 1500 produits labellisés sont actuellement consommés dans le canton, le Conseil d'Etat a pour objectif d'atteindre 70% de consommation locale en 2050, conformément au Plan climat.

Détenteur et garant de la marque, l'Etat de Genève veut augmenter les parts de production et de consommation de produits GRTA, notamment par une augmentation des points de vente et une diversification des filières. "L'objectif est que le produit GRTA soit privilégié par le consommateur", a expliqué jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire.

Un important travail de sensibilisation, en particulier auprès des enfants, et de communication autour de l'agriculture de proximité et l'alimentation durable va être mené. Car si 80% des Genevois connaissent la marque GRTA, les consommateurs restent davantage sensibles au prix qu'à l'origine du produit, selon les résultats de l'enquête Demoscope 2023.

Agriculteurs genevois

"GRTA a été créée en 2004, pour gérer au mieux le virage de la mondialisation, l'idée étant de permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail et aux habitants de consommer local", a rappelé Elodie Marafico, responsable de la marque. Son chiffre d'affaires annuel s'élève à 40 millions de francs.

Lait, légumes, fruits, viande, poisson, bois, vin, farine, huile ou encore fleurs: les produits certifiés GRTA proviennent de l'agriculture intégrée ou biologique, du canton ou de ses zones franches. Ils sont traçables et produits dans le respect des conventions collectives de travail. Quant aux 700 produits transformés, ils doivent contenir au moins 90% de matières premières régionales.

GRTA compte 360 utilisateurs, dont 80% des agriculteurs genevois, mais aussi des distributeurs et des transformateurs. Et plus de 300 restaurants scolaires ou d'entreprise, crèches, hôpitaux, EMS ou encore commerciaux sont labellisés. Selon la dernière directive, ils doivent utiliser chaque jour au moins trois produits GRTA de quatre catégories différentes, selon Mme Marafico.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La polyculture traditionnelle favorise la biodiversité (étude)

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Dans la polyculture, le maïs, par sa longue tige, sert de tuteur au haricot grimpant (photo symbolique). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La biodiversité est favorisée quand on plante dans un même champ du maïs, des haricots grimpants et des courges. Des biologistes de l'Université de Neuchâtel ont démontré que la polyculture traditionnelle augmente les ennemis naturels des insectes ravageurs.

Le groupe de Betty Benrey, professeure de biologie à l’Université de Neuchâtel (UniNE) recherche des solutions vers une agriculture durable et notamment la réduction des pesticides, a indiqué jeudi l'établissement. Les chercheurs se sont intéressés à la milpa, une polyculture traditionnelle du Mexique et d'Amérique centrale, dans laquelle trois plantes profitent de leurs spécificités mutuelles pour se développer de concert.

Le maïs, par sa longue tige, sert de tuteur au haricot grimpant, lequel améliore l’accès du système à l’azote via des bactéries symbiotiques. Quant aux courges, elles maintiennent l’humidité nécessaire à l’ensemble en couvrant le sol de leurs feuilles.

"Cet agroécosystème mésoaméricain traditionnel est utilisé depuis la domestication de ces trois cultures au Mexique. La milpa est connue pour sa durabilité et sa résilience, mais les mécanismes sous-jacents sont mal compris. C'est sur ce point que nous avons axé nos recherches au cours des quatre dernières années", a expliqué Betty Benrey, citée dans le communiqué.

Ennemis naturels plus variés

L’étude a été menée aux environs de Puerto Escondido, ville mexicaine au bord du Pacifique, caractérisée par un climat tropical. L’équipe de Betty Benrey a comparé la diversité des communautés d’arthropodes (ennemis naturels des insectes ravageurs), calculée via un indice qui permet de quantifier la richesse en espèces d’une zone donnée (l’indice de Shannon).

Il s’agissait d’un champ divisé en parcelles comprenant soit des monocultures, des bicultures et des tricultures de maïs, de haricots grimpants et de courges. Les résultats confirment l'hypothèse selon laquelle le système de milpa favorise une plus grande diversité d'arthropodes que les monocultures, ceci parce que les effets positifs dans les cas de polycultures sont plus importants que si chacune des espèces est cultivée indépendamment.

Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue spécialisée "Agriculture, Ecosystems and Environment".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

PAC Lavaux: premier débat presque achevé

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Le traitement du PAC Lavaux par le Grand Conseil vaudois est un long et laborieux processus (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Interrompues en mars, les discussions sur le PAC Lavaux ont repris mardi devant le Grand Conseil vaudois. Le premier débat n'est pas encore techniquement terminé, mais les principaux points ont été réglés.

Après trois séances consécutives, l'examen de ce plan d'affectation cantonal (PAC) avait été suspendu le 19 mars et renvoyé en commission. En cause, un traitement jugé "inégal" entre des oppositions déposées par les communes et des particuliers.

Une nouvelle proposition a été soutenue en commission, puis validée mardi en plénum. Les députés ont ainsi pu reprendre et terminer le fastidieux traitement des oppositions, levées ou admises selon les cas.

Pour mémoire, c'est la première fois que le Grand Conseil devait se prononcer sur des oppositions déposées durant une mise à l'enquête publique (160 en tout dans le cas du PAC Lavaux).

Nouvelle mise à l'enquête

Pour que le premier débat soit définitivement bouclé, les députés devront encore valider - la semaine prochaine ou la suivante - le décret lié au PAC Lavaux. Ce décret matérialise le règlement du PAC (déjà voté lors des précédentes séances), son plan et le traitement des oppositions.

Rien n'étant simple dans ce dossier, il faudra ensuite attendre plusieurs mois avant de passer au deuxième débat. Comme le PAC initial a été modifié par le Grand Conseil, une mise à l'enquête publique complémentaire est nécessaire. Celle-ci pourrait soulever de nouvelles oppositions qui, à leur tour, devraient être traitées.

Compromis

Les principaux points d'achoppement liés au PAC Lavaux se trouvaient dans l'élaboration de son règlement. Un compromis a toutefois été trouvé début mars entre les différents groupes politiques.

La droite a ainsi fait passer certains assouplissements pour favoriser le travail des vignerons. Par exemple en facilitant la démolition de certains murs perpendiculaires, ou encore en permettant l'utilisation des capites pour des ventes à l'emporter.

De son côté, la gauche a aussi obtenu certaines cautèles en vue de protéger le paysage et la biodiversité. Cela a notamment été le cas avec les jardins historiques répertoriés à l'inventaire Icomos ou pour les bancs de poudingues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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