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Environnement

Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

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Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

"L'ONU du vin" prévoit une production 2024 faible comme en 2023

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"L'ONU du vin" table sur des volumes de production en dessous de 250 millions d'hectolitres pour 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La production mondiale de vin en 2024, affectée par de mauvaises conditions climatiques, devrait s'approcher du bilan de 2023, le plus faible volume produit en plus de 60 ans, selon des estimations lundi de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

"Les premières indications suggèrent que 2024 sera une nouvelle année de production relativement faible, le plus probablement sous les 250 millions d'hectolitres", a déclaré le directeur général de l'OIV, John Barker, devant le 45e congrès de son organisation, qui s'est ouvert à Dijon.

Les vignerons du monde avaient produit en 2023 237 millions d'hectolitres, leur plus faible vendange depuis 1961, sous l'effet d'événements climatiques extrêmes, sécheresses, vagues de chaleur, gel précoce, inondations...

L'OIV produira des statistiques plus précises pour 2024 et sur cent ans fin novembre, quand l'organisation fêtera son 100e anniversaire.

Loin de leurs moyennes

Pour l'heure, ses estimations "préliminaires" se basent sur le bilan de grands producteurs représentant les trois quarts de la production mondiale (Italie, Espagne, France, Etats-Unis, pays de l'Hémisphère sud), a expliqué à l'AFP Giorgio Delgrosso, chargé du vaste corpus statistique de l'organisme intergouvernemental.

"On s'attend à des niveaux en ligne avec les volumes extrêmement bas de l'an dernier, sûrement en dessous de 250 millions d'hectolitres", a-t-il indiqué.

Sur ces grands pays producteurs, ceux qui ont eu de grosses difficultés en 2023 "ont fait en 2024 un peu mieux, mais loin encore de leurs moyennes", en particulier l'Espagne, l'Italie, l'Australie, l'Argentine, a-t-il expliqué.

En revanche d'autres pays comme la France, très touchée par les pluies, ou le Chili, qui l'an dernier avaient été légèrement en dessous de leurs moyennes, sont cette année en plus nette difficulté encore, selon lui.

Réchauffement et consommation

"La fluctuation de la production est habituelle dans le secteur", "au gré des règles de la nature", a souligné John Barker, en montrant un graphique en dents de scie sur cent ans.

Pour autant, ces 30 dernières années, "la production mondiale de vin avait fluctué dans une amplitude relativement constante allant de 250 à 300 millions d'hectolitres" par an, a-t-il souligné, la diversité géographique des pays compensant globalement les aléas subis ici ou là.

"Il est donc assez significatif qu'en 2023 la production mondiale soit passée sous le niveau le plus bas de cette amplitude", sur fond de réchauffement climatique, a-t-il ajouté.

Le réchauffement est, avec les changements de modes de consommation, un des sujets principaux de ce congrès de l'OIV, organisation à caractère scientifique et technique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

"L'ONU du vin" appelle au développement durable de la vigne

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L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont la Suisse est membre, s'inquiète aussi des effets du changement climatique (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d'"ONU du vin" qui réunit les experts de la filière, a appelé à un "développement durable" de la vigne, dimanche, à l'issue d'une réunion ministérielle en France.

"Les effets du changement climatique amplifient" les défis auxquels la vigne doit faire face, ont souligné 37 membres, sur 50, participant à la réunion au siège de l'OIV à Dijon (est).

Les signataires encouragent les "réservoirs de biodiversité, tels que les cépages et tout l'écosystème qui les entoure, en limitant l'érosion des sols, en capturant le carbone (...) et en réduisant les déchets", ajoute la déclaration ministérielle, la première dans l'histoire de l'organisation qui célèbre cette année son centenaire.

L'OIV s'est fixée pour "objectifs" de "soutenir l'innovation, les pratiques culturales et oenologiques ambitieuses, résilientes et durables (...) ainsi que la biodiversité telle que la conservation et l'utilisation de la diversité dans la vigne, l'exploitation de nouvelles variétés de vigne et la gestion efficace de l'eau".

La "durabilité" de la vigne et du vin s'entend également en matière "économique et sociale", a expliqué en conférence de presse le directeur général de l'OIV, le Néo-Zélandais John Barker, soulignant notamment le besoin du secteur de s'adapter à la baisse de la consommation du vin.

Bientôt la Chine

Créée le 29 novembre 1924 par huit pays (Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal, Tunisie), l'OIV rassemble aujourd'hui 50 États, couvrant 88% de la production mondiale de vin, avec l'absence notoire des États-Unis, qui ont claqué la porte en 2001, après l'échec de leur candidat à sa présidence. La Suisse en est membre.

Le Chine deviendra en novembre le 51e État membre.

L'organisation n'est pas politique mais réunit des experts techniques et scientifiques qui échangent leurs informations sur la filière et tentent d'harmoniser les normes au niveau international.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Une commission veut rétrograder le loup

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Une commission veut atténuer la protection du loup (archives). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KLAUS-DIETMAR GABBERT)

La protection du loup pourrait être atténuée. La commission de l'environnement du Conseil des Etats demande de rétrograder le canidé d'"espèce de faune strictement protégée" à "espèce de faune protégée".

Au cours des douze dernières années, la population de loups a augmenté de façon exponentielle en Suisse. Cette évolution s'accompagne de conséquences économiques et sociales graves pour les régions concernées, estime la commission.

Celle-ci demande que la régulation des populations se fasse à l'avenir au niveau régional. Le Conseil fédéral doit aussi examiner la possibilité d'introduire des zones "zéro loup". La motion a été déposée par 9 voix contre 3, indiquent vendredi les services du Parlement.

Ces modifications sont nécessaires pour pouvoir agir avec souplesse à l'augmentation des populations de loups et pour réduire la charge administrative, estime la majorité.

Enfin, la commission propose également à son conseil d'adopter une motion du National qui prévoit d'accélérer l'approbation des demandes de tir pour les loups problématiques et de simplifier l'accès à un soutien financier pour la protection des troupeaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'exploitation illégale de bois en hausse en Amazonie

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Des agents de l'environnement et de la police fédérale détruisent des machines utilisées pour l'exploitation minière illégale sur la rive du fleuve Xingu, à 70 km de la ville d'Altamira en Amazonie (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/SEBASTIAO MOREIRA)

L'exploitation illégale de bois a augmenté de 19% en un an dans l'Amazonie brésilienne, selon un rapport publié mercredi, alors que la plus grande forêt tropicale de la planète est actuellement touchée par les pires incendies en deux décennies.

Une surface de forêt équivalente à 350 terrains de football a été déboisée illégalement chaque jour en moyenne d'août 2022 à juillet 2023, selon le système de Surveillance de l'exploitation de bois (Simex).

L'exploitation illégale de bois en Amazonie brésilienne a atteint 126'000 hectares, contre 106'000 lors des douze mois précédents. La surface déboisée illégalement représente 35% de l'exploitation totale de bois dans la région.

"Cette augmentation de l'exploitation illégale provoque des dégâts environnementaux, menace les peuples traditionnels et affaiblit le secteur du bois (légal), tout en donnant une mauvaise image au Brésil sur le marché international", déclare Dalton Cardoso, de l'ONG Imazon, qui gère le Simex et d'autres systèmes de surveillance.

Ce chercheur a appelé le gouvernement brésilien à renforcer les contrôles pour que l'exploitation de bois soit durable et créé de l'emploi et des recettes fiscales, en restant dans la légalité.

D'après le rapport, 71% de l'exploitation illégale a eu lieu dans des terrains privés, à savoir 650 fermes, dont 20 seraient responsables d'un tiers du déboisement illicite.

Cela signifie que les responsables sont identifiables dans les registres publics, et sont passibles de sanctions.

Par ailleurs, 16% des coupes illégales de bois ont eu lieu dans des réserves indigènes, mettant en péril les peuples autochtones qui y vivent.

Ce rapport est publié une semaine après l'annonce du report d'un an de la loi européenne anti-déforestation.

Ce nouveau règlement pour protéger les forêts devait interdire à partir de fin 2024 la commercialisation dans l'UE d'une série de produits, dont le bois, s'ils sont issus de la déforestation.

Le Brésil est un des pays ayant fait pression sur la Commission européenne pour réclamer ce report, qui a été très critiqué par les ONG de défense de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Restrictions sur le maïs dans 23 cantons pour combattre un ravageur

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Dégâts causés par la chrysomèle des racines du maïs dans un champ. (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

Vingt-trois cantons font l'objet de restrictions dans les cultures pour prévenir la prolifération de la chrysomèle des racines du maïs. Dans les zones concernées, les paysans n'ont pas le droit de semer du maïs deux ans de suite (principe de la rotation des cultures).

Agroscope, le centre de compétence de la Confédération dans le domaine de la recherche agronomique et agroalimentaire, a publié jeudi un état des lieux de la surveillance et de l'infestation 2024 en lien avec le parasite.

Cet insecte est originaire d'Amérique du Nord, où il est le plus important ravageur de sa principale plante hôte, le maïs. En Suisse, cette année, il a fait l'objet d'une surveillance au moyen de 209 pièges à phéromones. Au total, des coléoptères ont ainsi pu être capturés dans 72 pièges.

Dans la foulée, des restrictions de cultures - système de rotation - ont été imposées pour 2025 à 23 cantons. A noter qu'au Tessin, la culture du maïs est interdite depuis 2004.

Grâce à la rotation des cultures, le ravageur n’a pas encore pu s’établir en Suisse, mais il réussit chaque année à s'y introduire par les airs. Des contrôles réguliers et des pièges à phéromones s'avèrent nécessaires.

Quadrillage

Les dégâts majeurs sont causés par les larves qui se nourrissent des racines, tandis que les adultes se nourrissent de la barbe du maïs et des feuilles. Le problème est particulièrement grave dans les régions qui pratiquent la monoculture de maïs.

Les pièges sont répartis selon un quadrillage de 10 km sur toute la zone de culture du maïs en Suisse, précise Agroscope. Les spécialistes constatent que de plus en plus de chrysomèles des racines du maïs adultes volent régulièrement depuis les pays voisins.

En cas de capture, une restriction de la rotation des cultures est obligatoire (interdiction de semer du maïs deux fois de suite) dans un rayon de 10 km autour de l’emplacement du piège (zone délimitée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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