A un mois des votations du 27 septembre prochain, nous abordons les dispositions fédérales misent en oeuvre afin de concilier vie privée et vie professionnelle avec Maître Jean-Frédéric Maraia, avocat chez Scellenberg Wittmer et Christophe Barman, fondateur de Loyco. Nous recevons ensuite Evelyne Schmitt, responsable opération et communication de la Fongit avec qui nous évoquerons les défis des start-up après la crise de la Covid-19. Pour finir, c'est Jean-Claude Fert, directeur de la Maison Fert qui est l'invité de notre Focus pour nous expliquer les enjeux pour les domaines du voyages et du transport international dans cette crise.
3 minutes pour comprendre: Mieux concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
Parmi les sujets des votations du 27 septembre prochain, deux dispositions fédérales concernent la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle.
A commencer par l'augmentation de la déduction fiscale des frais de garde lorsque les deux parents travaillent. Cette mesure, déjà existante, permet aux parents de bénéficier d'une déduction fiscale jusqu'à CHF 10'100.- sur les frais de garde de leurs enfants. La proposition soumise à votation le mois prochain prévoit d'augmenter ce plafond à CHF 25'000.-.
Maître Jean-Frédéric Maraia nous détaille cette disposition et nous explique que son but est d'encourager les deux parents au sein du couple à travailler et donc lutter contre le manque de ressources mais aussi d'aider les familles à mieux concilier leurs carrières professionnelles et leurs vies personnelles.
Second texte important de cette votation, la mise en place d'un congé paternité. Pour Christophe Barman, fondateur de Loyco, il est temps que cette mesure soit votée en Suisse. Il nous rappelle que nous sommes le dernier pays en Europe à ne pas avoir de congé paternité à proprement parler puisqu'aujourd'hui, un jeune père n'a droit qu'à deux jours à la naissance de son enfant.
La mesure soumise au vote le 27 septembre prévoit d'instaurer un congé paternité de deux semaines. Un bon début pour Christophe Barman qui quand lui offrira deux semaines supplémentaires à ses salariés portant leur congé paternité à quatre semaines. L'instauration d'un congé paternité permet à la Confédération de faire un pas supplémentaire vers l'égalité homme-femme et de sortir du schéma dépassé de "maman reste à la maison et papa travaille".
3 minutes pour comprendre
Concilier vie professionnelle et vie personnelle.
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Genève innove: Les startup sont-elles une solution face à la crise?
Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons beaucoup évoqué dans Parlons économie les conséquences pour les entreprises et l'économie. On voit bien que la crise sanitaire a révélé des faiblesses dans nos systèmes et a mis à mal beaucoup d'entreprises quelle que soit leur taille. Aujourd'hui, avec Evelyne Schmitt, responsable opération et communication de la Fongit, nous parlons du cas des startups.
En effet, ces jeunes pousses portées sur l'innovation ont globalement réussi à tirer leur épingle du jeu et ce pour une raison simple, elles vivent toujours sur l'investissement et non sur leur revenu. La pandémie a donc eu un impact plus modéré sur ces petites structures. En revanche, elles sont quand même menacées notamment pour celles qui étaient en plein recherche de fonds car les investisseurs sont plus frileux. Il est donc important d'aider ces entreprises innovantes à faire face car ce sont elles qui créent de la valeur économique et sociale dans le contexte actuel et pour le futur.
Comme nous le dit Evelyne Schmitt, cette crise n'est pas la première et nous avons donc le recul nécessaire pour analyser la situation et mettre en place les bonnes mesures. Face aux crises économiques précédentes, le constat a été que les entreprises qui continuent à investir dans l'innovation sont celles qui s'en sortent le mieux. Et bien souvent, il s'agit de startups.
On a pu voir ainsi émerger de la crise de 2008 l'économie collaborative et ses pure-players comme Uber ou Airbnb. Et la précédente crise sanitaire liée à un Coronavirus, l'épidémie de SRAS en Asie en 2003 a permis la généralisation de l'achat en ligne sur le continent avec le précurseur Alibaba.
Il faut donc se concentrer sur ces entreprises innovantes qui remettent en question leur business model face à la crise et risquent d'apporter les tendances des prochaines années.
Genève innove
Les startup sont-elles une solution face à la crise?
Genève innoveLes startup sont-elles une solution face à la crise?
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Le Focus: Comment s'adapter face à la crise?
Face aux startups et à leurs enjeux, les entreprises plus conséquentes et plus établies rencontrent elles aussi des problématiques qui leur sont propres. C'est le cas de la Maison Fert dont les activités (transport de vin à l'international et voyages d'affaires) sont très fortement impactées.
Pour Jean-Claude Fert, son directeur, la Maison doit s'adapter et le secteur a pour défi majeur de pouvoir conserver le plein emploi. Ainsi, ce sont les aides fédérales qui sont importantes pour les entreprises du secteur. Les mesures de RHT (possible jusqu'à fin novembre pour le moment) et les aides perçues jusqu'à fin mai ont aidé ces entreprises à garder leur personnel. Le problème aujourd'hui se trouve du côté des patrons qui depuis juin n'ont plus droit à rien et dont la situation se détériore.
Jean-Claude Fert attire l'attention sur ce point: les patrons sont fortement impactés eux-aussi et des aides seraient les bienvenues.
Le Focus
Comment s'adapter face à la crise?
Le FocusComment s'adapter face à la crise?
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Retrouvez Parlons économie sur Radio Lac tous les jeudis à 14h00, en partenariat avec la Chambre de Commerce, de Services et d'Industrie de Genève (CCIG).
L'une des particularités de la ville de Genève est l'importance de sa dimension internationale avec la présence de nombreuses organisations et ONG. Nous nous intéressons aujourd'hui à la Genève Internationale et sa place dans l'économie locale du canton dans notre émission, "Parlons Economie".
L'importance de la Genève Internationale.
Depuis la fin de la Première Guerre Mondiale, Genève a affirmé sa vocation internationale devenant le siège des Nations Unies et depuis, la Genève Internationale n'a cessé de se développer devenant un pôle important de l'économie de la ville.
La Genève Internationale c'est aujourd'hui 39 organisations internationales, 400 ONG et 137 pays représentés. Ce pôle d'activité apporte du dynamisme à la ville et représente 35'000 emplois, soit près de 10% des emplois à Genève.
Mais au-delà de son quartier international, Genève tire avantage de la présence de ces organisations et multinationales à tous les niveaux. La Genève Internationale permet la création d'emplois périphériques, un emploi dans une multinationale crée indirectement 1,6 emplois périphérique dans le canton et favorise aussi le rayonnement de la ville à l'extérieur des frontières du pays.
Avec nos invités, Béatrice Ferrari, directrice des affaires extérieures du Canton de Genève et Fabrice Eggly, membre du comité de la Fondation pour Genève, nous évoquons l'impact économique de la Genève Internationale et ses liens avec la Genève locale.
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Un rapprochement entre la Genève Locale et la Genève Internationale
Le dynamisme insufflé par la Genève Internationale bénéficie également à la Genève Locale en contribuant à la création d'emplois, au développement des commerces et du secteur du tourisme. Cette dimension internationale a aussi permis de faire de Genève une ville cosmopolite et culturellement riche.
L'un des enjeux pour la ville est donc de créer et d'entretenir des ponts entre local et international et c'est le rôle de la Fondation pour Genève. Parmi les actions menées par la Fondation, chaque année, elle remet un prix à une personnalité qui contribue au rayonnement de Genève en dehors de ses frontières. En 2021, c'est le dessinateur Chapatte qui a été récompensé et cette année, le prix est revenu à Peter Maurer, président du CICR.
De nombreuses organisations et événements sont aussi proposés par la Fondation pour promouvoir et faire découvrir la Genève Internationale aux habitants et entreprises de la ville.
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Genève Internationale: une dimension importante pour l'économie genevoise.
En raison de l'importance du pôle international, maintenir son attractivité est un enjeu crucial pour Genève. La diversité du tissu économique genevois rendue possible par la présence des organisations et entreprises de la Genève Internationale est l'une des forces du canton et est à l'origine du bien-être de ses habitants.
Grâce à sa dimension internationale, Genève renforce son économie et rayonne à l'étranger tout en dynamisant sa dimension locale devenant ainsi "la plus petite des grandes villes".
Cette semaine dans notre émission Parlons économie, nous découvrons Spotiz, une application collaborative qui permet de faciliter le stationnement à Genève.
Une app collaborative
Trouver une place de parking en ville peut souvent s'apparenter à un casse-tête à Genève et faire perdre de précieuses minutes aux conducteurs. Aujourd'hui, nous vous présentons une solution mobile qui va vous permettre de simplifier votre stationnement en ville: Spotiz. Le co-fondateur et CEO de cette application, Christophe Rencien est l'invité de Benjamin Smadja dans Parlons Economie pour nous en parler.
Spotiz est une application mobile qui permet à la fois de faciliter le stationnement mais aussi de repérer les emplacements de recharge pour les véhicules électriques. L'objectif de l'app est double: rendre service aux usagers et promouvoir la mobilité verte. Ce service, gratuit pour les usagers, repose sur un concept collaboratif qui permet à chacun de signaler les parkings disponibles aux autres afin de les aider à trouver une place. L'une des valeurs ajoutées de Spotiz concerne les propriétaires de places privées à Genève qui peuvent mettre leur place à disposition en location sur l'application.
A ce jour, l'application, mise en ligne il y a quelques semaines, construit une communauté d'utilisateurs. Le but est d'avoir un maximum de personnes qui alimentent la base de données de l'application pour être utile au plus grand nombre.
Parlons Economie
Spotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève
Parlons EconomieSpotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève
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Vers une ville plus verte et plus "smart"
La mobilité dans les villes est au coeur des préoccupations des municipalités en ce moment en particulier sur les questions de mobilité verte et de nouveaux services voient le jour pour rendre les zones urbaines plus "smart". Les services comme Spotiz permettent de récolter des datas disponibles, celles des places disponibles, et de les communiquer aux utilisateurs.
Damien Zuber, directeur général de la Fondation des Parkings, nous explique que cette exploitation des données est aujourd'hui essentielle pour se mettre au service des utilisateurs et aller vers une mobilité intelligente en ville. Cela passe aussi par le développement de nouveaux services, la création de place avec recharge pour les véhicules électriques, les réflexions autour de la mobilité douce... La ville de demain se dessine plus verte et plus "smart".
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons développement durable avec Justine Tincq, fondatrice de Just No Waste et Jean-Charles Arbon, directeur de Biohuile.
Née en 2019, Just No Waste est une entreprise individuelle qui accompagne les organisateurs d'évènements dans la mise en place d'une démarche de réduction des déchets à la source, en Suisse romande.
Des stands de restauration aux signalétiques en passant par les goodies ou la vaisselle dans les festivals, Justine Tincq propose des solutions clefs en main, dès la conception.
Découvrez l'exemple du Festival Objectif Terre dans ce webinaire:
Biohuile est quant à lui un service suisse qui propose la collecte d’huiles de friture usagées dans le milieu de la restauration afin de les valoriser en les transformant en biocarburant propre. Pour cela, Biohuile met gratuitement à disposition des restaurateurs des bidons pour récupérer leurs huiles usagées en échange d'une caution, puis les collecte à la demande.
29 000 litres d'huiles usagées collectés représentent 78 300 kilos de CO2 rejetés en moins dans l’atmosphère par année. Biohuile figure par ailleurs dans le programme éco21 et compte SIG comme principal soutien dans ce projet écologique.
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons bien-être avec Sophie Schindler, fondatrice et directrice de Essens Sàrl.
Aujourd’hui, 36% des travailleurs en Suisse sont touchés par des situations de conflit. La crise sanitaire a par ailleurs exacerbé les risques psycho-sociaux en entreprise depuis deux ans, bien qu'un arrêt du Tribunal fédéral datant du 9 mai 2012 imposait déjà aux entreprises suisses de mettre en place des mesures pour prévenir les conflits en désignant une Personne de Confiance. Son rôle étant de développer le bien-être au travail, d'offrir un espace où les collaborateurs pourraient s'exprimer librement et de gérer les conflits de manière juste pour toutes les parties.
Avec Essens, Sophie Schindler s'est donnée pour mission de créer une conscience au niveau des organisations et de faire comprendre à quel point ces risques psycho-sociaux en entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l'absentéisme, le turnover et, potentiellement, sur la réputation d'une entreprise.
Directrice des Ressources Humaines pendant plus de 20 ans et formée en médiation depuis 2013, son rôle de Personne de Confiance indépendante vise donc d'une part à accompagner les collaborateurs tant personnellement que professionnellement mais aussi à assister les organisations en termes de prévention et de gestion des ressources.
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons innovation avec Vanja Mégevand, avocate suisse et fondatrice de la plateforme Law-Rence.
En décembre 2016, Vanja Mégevand s'est fixée comme objectif de créer un outil qui rendrait le monde juridique simple et accessible pour tous. Ainsi, via son chatbot multilingue Law-rence et avec l'aide de ses cabinets d'avocats partenaires, elle assiste des particuliers, des start-up, des entreprises, qui se trouvent confrontés à des problèmes juridiques, principalement en Suisse mais avec l'espoir de pouvoir s'exporter hors des frontières.
Malgré le potentiel énorme du marché, un tel projet de digitalisation du droit à l'échelle internationale doit notamment faire face à une certaine méfiance des Suisses vis à vis des solutions de paiement en ligne. Une véritable mise au défi pour le service juridique.