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Parlons économie

Comprendre comme garantir l'intégrité numérique, aider les commerçants à faire face à la crise et focus sur l'initiative sur le matériel de guerre.

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Aujourd'hui dans Parlons Economie, nous plongeons au coeur des enjeux d'aujourd'hui avec nos invités. Pour commencer, nous chercherons à comprendre l'importance de la garantie de l'intégrité numérique dans un monde en digitalisation constante. Nous sommes avec Bertrand Reich, président du PLR Genève qui souhaite inscrire la sauvegarde de l'intérgité numérique dans la Constitution cantonale et Maxime Provini, cofondateur de OCAVE SA qui nous explique quelles données possèdent son entreprise et comment elle les utilise. Nous poursuivons avec la situation des commerçant en pleine deuxième vague de Covid-19. Pierre Brunchwig, associé-gérant de Bon Génie Grieder Brunschwig Group nous dresse le tableau d'un secteur en grande difficulté et avec peu de visibilité pour la suite.

Pour finir, nous revenons ensuite sur l'un des objets des votations du 29 novembre, l'initiative sur le matériel de guerre visant à interdire son financement. Nous faisons le point sur cette initiative avec Nathalie Hardyn, responsable politique de la CCIG et Philippe Cordonnier, repsonsable romand de Swissmem.

3 minutes pour comprendre: Faut-il garantir l'intégrité numérique ?

A l'ère du numérique, le PLR genevois souhaite inscrire la sauvegarde de l'intégrité numérique de chacun dans la Constitution cantonale. Pour notre invité, Bertrand Reich, président du PLR Genève, l'essor des technologies pose aujourd'hui de nouveaux défis et risques pour la vie privée des individus et le droit actuel est peu précis sur ce sujet. Il y a un manque de protection des individus et donc un besoin de règlementer l'utilisation des données privées.

L'enjeu est de plus en plus important en particulier avec l'arrivée de nouveaux services numériques comme les dossiers médicaux numériques ou la gestion digitale de certaines démarches administratives. C'est pour cette raison que le PLR genevois propose d'inscrire l'intégrité numérique dans la Constitution cantonale comme une première étape vers des mesures fédérales voir européennes.

3 minutes pour comprendreFaut-il garantir l'intégrité numérique ?

 

Genève innove : Comment le commerce de détail fait face à une crise qui dure ?

Nous l'évoquons régulièrement dans Parlons Economie, le commerce de détail traverse une période compliquée tant sur le plan économique qu'humain et cette seconde vague de Covid-19 ne vient pas améliorer les choses, bien au contraire...

Pierre Brunschwig, associé-gérant de Bon Génie Grieder Brunschwig Group, alerte sur une situation difficile et un manque de visibilité qui inquiète les commerçants. Il y a, aujourd'hui, un besoin que les politiques et l'exécutif réflechissent pour la suite car le semi-confinement tous les trois mois n'est pas une solution viable pour les commerçants. Notre invité demande un plan B pour faire face à d'éventuelles prochaines vagues.

Si la préoccupation sanitaire et en particulier celle de la place dans les hôpitaux a été l'unique préoccupation ces derniers mois, il est temps aujourd'hui de trouver un équilibre car la santé des populations passent aussi par leur bien-être et c'est un drame humain qui se joue chez les commerçants à ce jour.

Genève innoveComment le commerce de détail fait face à une crise qui dure ?

 

Le Focus : L'initiative sur le matériel de guerre

Le 29 novembre prochain, les citoyennes et citoyens suisses vont s'exprimer sur une initiative populaire "Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre". Nous recevons Nathalie Hardyn, responsable politique à la CCIG et Philippe Cordonnier, responsable romand de Swissmem pour un focus sur cet objet.

Tout d'abord, quel est l'enjeu de cette proposition ? Il s'agit d'une initiative portée par le "groupe pour une Suisse sans armée" et qui prévoit d'interdire le financement de tout le matériel de guerre, sans distinction, c'est-à-dire d'interdire d'octroyer des crédits aux producteurs d'armes et également de détenir des actions liées aux entreprises produisant du matériel de guerre.

Nathalie Hardyn nous explique que la CCIG est contre cette initiative car il existe déjà une loi qui interdit la fabrication et le financement de certains types d'armes comme les armes nucléaires par exemple et qu'aller plus loin dans cette réglementation en interdisant toute entreprise à réaliser plus de 5% de son chiffre d'affaires annuel dans la production d'armes pourrait pénaliser les entreprises suisses.

Philippe Cordonnier, responsable romand de Swiss meme nous explique. Aujourd'hui en Suisse, de très nombreuses PME travaillent dans le domaine des machines et, bien que la plupart de leur production soit de l'ordre de l'équipement civile, elles contribuent aussi en petite partie à la production de matériel pouvant être considéré comme du matériel de guerre. La plupart du temps, l'industrie du matériel de guerre recquiert des technologies d epointes et cette activité permet donc aux entreprises d'innover, de se spécialiser puis d'adapter ces technologie au domaine civile. Le problème avec l'initiative est que les PME se verraient interdire cette production qui est pourtant essentielle à leur développement et à l'innovation en Suisse.

Plus de détails avec Nathalie Hardyn et Philippe Cordonnier:

Le FocusL'initiative sur le matériel de guerre

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L'importance économique de la Genève Internationale

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L'une des particularités de la ville de Genève est l'importance de sa dimension internationale avec la présence de nombreuses organisations et ONG. Nous nous intéressons aujourd'hui à la Genève Internationale et sa place dans l'économie locale du canton dans notre émission, "Parlons Economie". 

 

L'importance de la Genève Internationale.

Depuis la fin de la Première Guerre Mondiale, Genève a affirmé sa vocation internationale devenant le siège des Nations Unies et depuis, la Genève Internationale n'a cessé de se développer devenant un pôle important de l'économie de la ville.

La Genève Internationale c'est aujourd'hui 39 organisations internationales, 400 ONG et 137 pays représentés. Ce pôle d'activité apporte du dynamisme à la ville et représente 35'000 emplois, soit près de 10% des emplois à Genève.

Mais au-delà de son quartier international, Genève tire avantage de la présence de ces organisations et multinationales à tous les niveaux. La Genève Internationale permet la création d'emplois périphériques, un emploi dans une multinationale crée indirectement 1,6 emplois périphérique dans le canton et favorise aussi le rayonnement de la ville à l'extérieur des frontières du pays.

Avec nos invités, Béatrice Ferrari, directrice des affaires extérieures du Canton de Genève et Fabrice Eggly, membre du comité de la Fondation pour Genève, nous évoquons l'impact économique de la Genève Internationale et ses liens avec la Genève locale.

Parlons EconomieGenève Internationale

 

Un rapprochement entre la Genève Locale et la Genève Internationale

Le dynamisme insufflé par la Genève Internationale bénéficie également à la Genève Locale en contribuant à la création d'emplois, au développement des commerces et du secteur du tourisme. Cette dimension internationale a aussi permis de faire de Genève une ville cosmopolite et culturellement riche.

 

L'un des enjeux pour la ville est donc de créer et d'entretenir des ponts entre local et international et c'est le rôle de la Fondation pour Genève. Parmi les actions menées par la Fondation, chaque année, elle remet un prix à une personnalité qui contribue au rayonnement de Genève en dehors de ses frontières. En 2021, c'est le dessinateur Chapatte qui a été récompensé et cette année, le prix est revenu à Peter Maurer, président du CICR.

De nombreuses organisations et événements sont aussi proposés par la Fondation pour promouvoir et faire découvrir la Genève Internationale aux habitants et entreprises de la ville.

Parlons EconomieGenève Internationale

Genève Internationale: une dimension importante pour l'économie genevoise.

En raison de l'importance du pôle international, maintenir son attractivité est un enjeu crucial pour Genève. La diversité du tissu économique genevois rendue possible par la présence des organisations et entreprises de la Genève Internationale est l'une des forces du canton et est à l'origine du bien-être de ses habitants.

Grâce à sa dimension internationale, Genève renforce son économie et rayonne à l'étranger tout en dynamisant sa dimension locale devenant ainsi "la plus petite des grandes villes".

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Spotiz: un app pour faciliter le stationnement à Genève

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Cette semaine dans notre émission Parlons économie, nous découvrons Spotiz, une application collaborative qui permet de faciliter le stationnement à Genève.

Une app collaborative

Trouver une place de parking en ville peut souvent s'apparenter à un casse-tête à Genève et faire perdre de précieuses minutes aux conducteurs. Aujourd'hui, nous vous présentons une solution mobile qui va vous permettre de simplifier votre stationnement en ville: Spotiz. Le co-fondateur et CEO de cette application, Christophe Rencien est l'invité de Benjamin Smadja dans Parlons Economie pour nous en parler.

Spotiz est une application mobile qui permet à la fois de faciliter le stationnement mais aussi de repérer les emplacements de recharge pour les véhicules électriques. L'objectif de l'app est double: rendre service aux usagers et promouvoir la mobilité verte. Ce service, gratuit pour les usagers, repose sur un concept collaboratif qui permet à chacun de signaler les parkings disponibles aux autres afin de les aider à trouver une place. L'une des valeurs ajoutées de Spotiz concerne les propriétaires de places privées à Genève qui peuvent mettre leur place à disposition en location sur l'application.

A ce jour, l'application, mise en ligne il y a quelques semaines, construit une communauté d'utilisateurs. Le but est d'avoir un maximum de personnes qui alimentent la base de données de l'application pour être utile au plus grand nombre.

Parlons EconomieSpotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève

 

Vers une ville plus verte et plus "smart"

La mobilité dans les villes est au coeur des préoccupations des municipalités en ce moment en particulier sur les questions de mobilité verte et de nouveaux services voient le jour pour rendre les zones urbaines plus "smart". Les services comme Spotiz permettent de récolter des datas disponibles, celles des places disponibles, et de les communiquer aux utilisateurs.

Damien Zuber, directeur général de la Fondation des Parkings, nous explique que cette exploitation des données est aujourd'hui essentielle pour se mettre au service des utilisateurs et aller vers une mobilité intelligente en ville. Cela passe aussi par le développement de nouveaux services, la création de place avec recharge pour les véhicules électriques, les réflexions autour de la mobilité douce... La ville de demain se dessine plus verte et plus "smart".

Pour en savoir plus sur Spotiz, rendez-vous sur le site de l'application.

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Deux entreprises genevoises oeuvrent pour la revalorisation des déchets

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Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons développement durable avec Justine Tincq, fondatrice de Just No Waste et Jean-Charles Arbon, directeur de Biohuile.

Née en 2019, Just No Waste est une entreprise individuelle qui accompagne les organisateurs d'évènements dans la mise en place d'une démarche de réduction des déchets à la source, en Suisse romande.

Des stands de restauration aux signalétiques en passant par les goodies ou la vaisselle dans les festivals, Justine Tincq propose des solutions clefs en main, dès la conception.

Découvrez l'exemple du Festival Objectif Terre dans ce webinaire:

 

Biohuile est quant à lui un service suisse qui propose la collecte d’huiles de friture usagées dans le milieu de la restauration afin de les valoriser en les transformant en biocarburant propre. Pour cela, Biohuile met gratuitement à disposition des restaurateurs des bidons pour récupérer leurs huiles usagées en échange d'une caution, puis les collecte à la demande.

29 000 litres d'huiles usagées collectés représentent 78 300 kilos de CO2 rejetés en moins dans l’atmosphère par année. Biohuile figure par ailleurs dans le programme éco21 et compte SIG comme principal soutien dans ce projet écologique.

 

 

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Prévenir les risques psycho-sociaux grâce à une Personne de Confiance

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Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons bien-être avec Sophie Schindler, fondatrice et directrice de Essens Sàrl.

Aujourd’hui, 36% des travailleurs en Suisse sont touchés par des situations de conflit. La crise sanitaire a par ailleurs exacerbé les risques psycho-sociaux en entreprise depuis deux ans, bien qu'un arrêt du Tribunal fédéral datant du 9 mai 2012 imposait déjà aux entreprises suisses de mettre en place des mesures pour prévenir les conflits en désignant une Personne de Confiance. Son rôle étant de développer le bien-être au travail, d'offrir un espace où les collaborateurs pourraient s'exprimer librement et de gérer les conflits de manière juste pour toutes les parties.

Avec Essens, Sophie Schindler s'est donnée pour mission de créer une conscience au niveau des organisations et de faire comprendre à quel point ces risques psycho-sociaux en entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l'absentéisme, le turnover et, potentiellement, sur la réputation d'une entreprise.

 

Directrice des Ressources Humaines pendant plus de 20 ans et formée en médiation depuis 2013, son rôle de Personne de Confiance indépendante vise donc d'une part à accompagner les collaborateurs tant personnellement que professionnellement mais aussi à assister les organisations en termes de prévention et de gestion des ressources.

 

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Un algorithme peut-il remplacer un avocat ?

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Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons innovation avec Vanja Mégevand, avocate suisse et fondatrice de la plateforme Law-Rence.

En décembre 2016, Vanja Mégevand s'est fixée comme objectif de créer un outil qui rendrait le monde juridique simple et accessible pour tous. Ainsi, via son chatbot multilingue Law-rence et avec l'aide de ses cabinets d'avocats partenaires, elle assiste des particuliers, des start-up, des entreprises, qui se trouvent confrontés à des problèmes juridiques, principalement en Suisse mais avec l'espoir de pouvoir s'exporter hors des frontières.

Malgré le potentiel énorme du marché, un tel projet de digitalisation du droit à l'échelle internationale doit notamment faire face à une certaine méfiance des Suisses vis à vis des solutions de paiement en ligne. Une véritable mise au défi pour le service juridique.

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