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Parents 1 et 2 : faites confiance à l’École de la Confiance !

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C’est au cours des débats parlementaires consacrés au projet de loi sur « l’école de la confiance » - l’intitulé est déjà orwellien - que les députés de la République en marche ont fait passer, en première lecture, un amendement remplaçant sur les formulaires scolaires les mentions de « père et mère » par « parent 1 et parent 2 ».

« Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école », a expliqué la député Valérie Petit, à l’origine du texte, relevant que ces formulaires ne « tenaient pas compte du vote de la loi sur le mariage pour tous et de l’existence de familles homoparentales ».

« On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés » renchérit la députée Jennifer de Temmerman (LREM). « Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Cet article est une mesure d’égalité sociale », selon Madame le Député.

Oui, vous avez bien entendu, c’est par souci d’égalité, sociale qui plus est, que les notions de père et mère doivent être effacées à la faveur d’un matricule.

La palme revient toutefois au socialiste Joaquim Pueyot pour lequel cette réforme est « une question de respect et de dignité » !

Nous y sommes : les élites au pouvoir consacrent l’« homoparentalité », néologisme qui devrait déchirer les tympans, au nom du respect et de la dignité, on nous expliquera bientôt que c’est au nom des droits de l’homme.

Mme Taubira avait pourtant juré la main sur le cœur que son fameux « mariage pour tous » ne visait pas à légaliser l’adoption par des personnes de même sexe, ni la GPA, sigle pudique de la « gestation pour autrui » dont Michel Onfray a livré l’analyse philosophico-sociologique définitive de la réduction de l’homme à une marchandise.

Mais qu’est-ce qui leur a pris à ces députés « En marche » ?

Alors qu’ils légifèrent à tour de bras contre les libertés individuelles, transposent dans le droit commun les mesures d’état d’urgence, instituent le contrôle de l’information par le pouvoir et autorise celui-ci à prononcer des interdictions de manifester en se passant de l’avis d’un juge, voilà qu’ils sombrent dans l’égalitarisme idéologique le plus délirant.

La macronie est-elle à ce point bête ? Ne se souvient-elle pas des millions de Français de la « Manif pour tous » déjà gazés par les forces de l’ordre et à bien des égards préfiguration des Gilets jaunes ?

Certes, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, avait annoncé : « Nous devons aller plus loin dans le changement, être encore plus radicaux dans nos méthodes, dans nos manières de faire, dans notre style ».

De là à remplacer les père et mère par des « parents 1 et 2 », alors que la révolution arrive, c’est vraiment faire preuve de débilité profonde.

L’une des premières choses que Matteo Salvini a faite en arrivant au Ministère de l’Intérieur italien allait exactement dans le sens contraire : « On m’a dit que sur le site du ministère de l’Intérieur, le formulaire pour demander une carte d’identité électronique comportait les mentions parent 1 et parent 2. J’ai immédiatement demandé au ministère de faire changer le site afin de restaurer la définition de père et de mère. Nous défendrons la famille nucléaire fondée sur l’union entre un homme et une femme ».

On connaît la popularité de Salvini en Italie…

Mais au-delà de la question ontologique, se pose celle du langage puisque les termes de père et mère ne doivent plus être énoncés.

Dans son génialissime 1984, George Orwell faisait dire à son Service des recherches au Ministère de la Vérité – quelle étonnante consonance avec l’Ecole de la Confiance : « Nous détruisons chaque jour des mots, des vingtaines de mots, des centaines de mots. Nous taillons le langage jusqu’à l’os. (…) Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. (…) La révolution sera complète quand le langage sera parfait. »

Voilà ce à quoi aspirent les élites au pouvoir.

Mais les peuples qui se soulèvent en France et en Europe veulent le contraire : ils veulent la Contre-révolution.

Expositions et spectacles

Sauvage comme le loup: une exposition entre nature et anthropologie

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Via Pexels

Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.

 

« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.

Un travail intime mais jamais solitaire

Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.

L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.

Un mariage fructueux

Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.

L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.

A voir ce week-end ou cet été

L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.

Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.

© Claire Galloni d'Istria

Avec IA

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Le meilleur des réveils

Dry January : Pourquoi s'infliger tant de souffrances ?

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Ah, le Dry January !! Ce merveilleux concept où tu décides de commencer l'année en te privant après déjà un mois de décembre à te priver de sommeil, de place dans ton estomac et probablement de dignité lors du réveillon. Bravo ! Quelle idée brillante !

Mais soyons sérieux deux minutes parce que c'est tout ce que mérite cette idée saugrenue.

Alors le Dry January, c'est quoi ? C'est l'équivalent de dire à ton foie : "Tiens, voilà une carotte après t’avoir roulé dessus avec un semi-remorque pendant tout Noël". Ton foie, il a vu passer la dinde, la raclette, le champagne, la bûche glacée et le vin chaud. Et là, tu veux lui donner un mois de repos ? Franchement Fabien, ça sent la culpabilité mal placée, non ?

Et puis, qui a décidé que janvier, c'était le bon mois pour ça ? JANVIER, quoi ! Le mois le plus déprimant de l'année, le mois du blue monday ! Tu sors des fêtes, t’as plus un rond, il fait nuit à 16h et Netflix te propose encore les croutes de noël.
Moi, je dis que le cocktail sans alcool, c'est pas ce qui va m'aider à survivre à tout ça.

Et si on parle de l'entourage ! Les soirées Dry January, c’est sympa : tout le monde boit de l’eau gazeuse, et toi, t’as l’impression d’être à un meeting de l’amicale des ruminants. Non mais sérieux, l’eau pétillante, ça va 5 minutes, mais après t'as l’impression de siroter l'ennui liquide.

Alors, moi, je propose un truc : Wet January. Oui, on fait l’inverse ! On trinque à nos bonnes résolutions ratées, on célèbre l'hiver avec des verres bien remplis et on redonne un peu de joie à cette saison morose. Parce qu’un Dry January, c’est peut-être bon pour ta santé, mais c’est carrément toxique pour ton moral.

Alors voilà ! Si vous croisez quelqu’un qui vous dit "Moi, je fais Dry January", offrez-lui un verre… et un câlin. Il en a clairement besoin 😉

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Arts

Tintin et la Suisse : 96 ans d'aventures et de clins d'œil

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Bon anniversaire, Tintin ! Une aventure helvétique inoubliable

Ce vendredi 10 janvier, nous célébrons un anniversaire pas comme les autres : Tintin, le reporter intrépide à la houppette légendaire, souffle ses 96 bougies. Créé par Hergé en 1929, Tintin a traversé le globe, défié mille dangers et marqué des générations. Mais derrière ses aventures exotiques se cache une vérité moins évidente : Tintin a un petit quelque chose de suisse.

Tintin, ce héros suisse dans l’âme

À bien y réfléchir, Tintin aurait pu être suisse. Pourquoi ? D’abord, sa ponctualité ! Toujours à l’heure pour sauver le monde, il incarne cette rigueur helvétique que nous connaissons bien. Son style vestimentaire sobre rappelle celui d’un banquier genevois, et son comportement courtois, parfois un peu trop propre, reflète une neutralité toute suisse. Pas étonnant qu’il traverse les frontières avec autant de fluidité, comme un diplomate discret mais efficace.

Hergé, lui-même grand amateur de la Suisse, a intégré de nombreuses références à notre pays dans ses albums. Parmi elles, "L’Affaire Tournesol", l’une des aventures les plus célèbres et appréciées de Tintin, qui se déroule en partie au bord du lac Léman et dans la région de Genève.

Genevois d’un jour : Tintin et L’Affaire Tournesol

Dans cet album, Tintin et le capitaine Haddock atterrissent à l’aéroport de Cointrin, à bord d’un avion Swissair. À leur arrivée, ils reçoivent des renseignements d’un garde-frontière suisse, courtois comme il se doit. Les détails abondent : uniformes des gendarmes, contrôleurs de train, plaques d’immatriculation vaudoises… Rien n’a été laissé au hasard. Hergé a même étudié les horaires des chemins de fer suisses et commandé des cartes postales de Nyon pour en reproduire fidèlement l’architecture.

L’album fait également un clin d’œil à l’Hôtel Cornavin, un établissement emblématique situé près de la gare de Genève. On le retrouve dans les cases de l’album, et il attire aujourd’hui encore des fans venus du monde entier. Certains espèrent même dormir dans la fameuse chambre 122, mentionnée dans l’histoire. Petite déception : cette chambre n’existe pas en réalité ! Mais cela n’enlève rien à la magie du lieu.

Une aventure à (re)découvrir

Si vous êtes amateur des aventures de Tintin ou simplement curieux de découvrir son lien particulier avec la Suisse, "L’Affaire Tournesol" est l’album idéal. Pourquoi ne pas vous replonger dedans ce week-end ? De Genève à Nyon, c’est un véritable hommage à notre pays et à son patrimoine.

Bon anniversaire, Tintin, et merci pour ces aventures qui continuent de nous faire voyager !

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Il suffit de demander

Les restos d’Edouard: Valentin Pouzet

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studio créatif PAW

Cette semaine,Edouard Amoiel nous propose une rencontre avec le chef Valentin Pouzet.Il officie à quelques mètres des studios de radios lac,au bar restaurant Coin Coin.

En quelque mois, Valentin Pouzet s’est fait un nom au sein de la sphère culinaire Genevoise. Entre Paris, Londres et Genève, faisons un peu connaissance avec ce nouveau talent qui fait frémir les casseroles au coin du boulevard Carl-Vogt et de la rue des Bains.Ce jeune chef dénote par sa cuisine entremêlée d’élégantes créations autour de la cochonnaille et des produits de la mer. Petit-fils d’agriculteur, il se remémore les moments passés autour de la table dominicale.Mal à l’aise à l'école,il s'oriente vers la cuisine qui lui a permis de se canaliser.Il découvre un métier qui le plonge dans une multitude d’activités travaillant autant les viandes, les légumes, la pâtisserie (pour les feuilletages) que les poissons. Son brevet d’apprentissage en poche, il poursuit dans cette voie en rejoignant la prestigieuse maison parisienne Verot, Charcutiers et Traiteurs, où le jeune Valentin est comme un cornichon dans son bocal!

Let’s go to London!! 

Il rencontre le chef Sylvain Roucayrol (actuellement au Tuba Club à Marseille) qu’il ne quittera plus pendant toute sa période londonienne et qui lui propose de gérer conjointement les cuisines de l’hôtel Henrietta à Covent Garden. Un challenge de taille que Valentin ne souhaite pas laisser passer. "Sylvain m’a fait grandir en tant que cuisinier et m’a poussé dans mes retranchements culinaires". Après la période Covid,Valentin Pouzet, quitte Londres et se retrouve à Genève où il intègre la brigade du chef Andres Arocena au restaurant La Micheline.Il travaille d’arrache-pied et apprend les codes de la haute gastronomie.En quête d’indépendance,il rejoint Coin coin où tout est à faire.Les clients se laissent séduire par un mille-feuille de pomme de terre, tartare de veau et anguille fumée avant de succomber au ragoût de calamar et riz croustillant, lotte et sa rouille. Plein d’humilité, Valentin ne sort que très rarement en salle.Alors si vous passez dans le quartier,n'hésitez pas et laissez vous tenter,et vous rencontrerez un jeune chef accueillant et prometteur!!!

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

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Il suffit de demander

Trois questions à…Edouard Amoiel

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L’homme est discret.Qualité nécessaire pour arpenter le canton,et la Suisse Romande à la recherche de bonnes tables.Que ce soit à travers sa newsletter ou sa chronique “Les restos d’Edouard” sur radiolac,il partage avec nous ses impressions,coups de coeur ou déceptions,des restaurants qu’il visite.Essayons d’en savoir un peu plus sur ce gourmet bien caché sous son chapeau.

Edouard Amoiel, quelle a été votre carrière avant d'être le critique culinaire que l'on connaît ?

J’étais gestionnaire de fortune au sein d’une banque privée genevoise.

Que ce soit pour votre newsletter ou pour vos chroniques sur radio lac, comment choisissez-vous les restaurants où vous allez manger ? Et payez-vous votre addition ou vous êtes invité ?

Il y a un éclectisme à respecter;autant sur le point de vue culinaire, géographique que budgétaire. Je tente de mettre autant en avant un bistrot à Carouge, un gastronomique au centre-ville, une trattoria aux Pâquis ou un resto contemporain aux Eaux-Vives. Je refuse toute invitation au restaurant et règle systématiquement mes additions afin d’honorer la profession que j’ai le privilège d’exercer. La phrase suivante me suit depuis le début de mon aventure : « Toujours régler son addition,c’est la liberté d’expression ». 

Le restaurant parfait existe-t-il pour vous et si non comment le voyez-vous ?

Oui... Le restaurant qui propose une cuisine faite avec le cœur qui est constante, variée et avec un bon rapport qualité / prix, tout en respectant les saisons. Oui... Le restaurant qui a une carte des vins hétéroclite aux prix honnêtes.Oui...Le restaurant au service souriant, respectueux et professionnel. Pour rappel, ces trois qualités s’adaptent également au client !

Retrouvez les restos d’Edouard en direct à partir du Jeudi 9 Janvier 2025 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

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