La reine de la pop Taylor Swift a sorti vendredi un nouvel album. C'est le onzième opus de la chanteuse américaine de country devenue mégastar mondiale, fracassant les records les uns après les autres.
"Tout est juste dans l'amour et la poésie... Le nouvel album THE TORTURED POETS DEPARTMENT (Le cercle des poètes torturés, ndlr) est disponible maintenant", a-t-elle écrit sur Instagram. Surprise, il s'agit d'un double album que Radio Lac vous propose de découvrir.
La star avait annoncé sa sortie en février lors de la cérémonie de remise des Grammy Awards, les prestigieuses récompenses américaines de la musique où elle a remporté pour la quatrième fois le trophée du meilleur album de l'année. Depuis, celle qui est aussi la reine de la communication a annoncé pas moins de 4 éditions différentes que ses millions de fans peuvent acheter, chacune avec un titre bonus différent, avant de surprendre son audience dans la nuit: THE TORTURED POETS DEPARTMENT est en fait un double album. Pas de quoi échauder fans qui ont déjà commandé chaque version promise par l'artiste.
Un album doux, qui revient sur sa dernière rupture, analysé par Viviane, notre stagiaire canadienne.
En amont de la sortie, les "Swifties" ont tenté de déceler dans chaque publication de la star des indices sur ce qui les attend. Parmi les éléments connus: l'album contient des collaborations avec le groupe de rock britannique Florence + The Machine et le rappeur américain Post Malone, qui l'accompagne sur le premier morceau "Fortnight" (deux semaines).
"Je suis une très grande admiratrice de Post (Malone) de par sa qualité d'auteur, ses expérimentations musicales et ces mélodies qu'il compose et qui restent dans votre tête pour toujours", a écrit jeudi la chanteuse sur Instagram. "J'ai eu l'occasion de voir cette magie prendre vie quand nous avons travaillé ensemble sur +Fortnight+", a-t-elle ajouté, annonçant la sortie d'un clip vidéo tard vendredi.
A 34 ans, Taylor Swift est devenue en début d'année la première artiste à devenir milliardaire grâce aux seuls revenus tirés de sa musique.
Un ex, du rap et du rock
Parmi les théories circulant sur ce nouvel album: "The Tortured Poets Department" s'épancherait sur l'ex de la chanteuse, l'acteur britannique Joe Alwyn. Le nom de l'opus serait d'ailleurs tiré d'une discussion de groupe nommée "The tortured man club" ("Le club de l'homme torturé", en français) que le comédien tenait avec Paul Mescal et Andrew Scott, deux autres acteurs.
La liste des morceaux, 16 dans la première mouture annoncée, donne déjà quelques indices: "So Long, London" (Au revoir Londres), "I Can Fix Him (No Really I Can)" (Je peux le changer, non vraiment je peux) et "The Smallest Man Who Ever Lived" (L'homme le plus petit qui n'ait jamais existé) - un homme anglais semble effectivement impliqué dans l'affaire.
Revenir, sans prendre de gants, sur ses anciens compagnons est d'ailleurs devenue une tradition pour Taylor Swift, chanson après chanson.nL'actuel élu est la star du football américain Travis Kelce, récent victorieux du Super Bowl. Et pour lui, le nouvel album "est incroyable".
Avec sa nouvelle victoire aux Grammy en février, Taylor Swift a fait mieux que des légendes américaines de la musique comme Frank Sinatra, Paul Simon ou Stevie Wonder.
Près de 20 ans après s'être lancée, rien ne semble devoir l'arrêter.
Sa tournée mondiale, "Eras Tour", devrait engranger un total de deux milliards de dollars de recettes après avoir déjà brisé l'année dernière le plafond symbolique du milliard, une première dans l'histoire de la musique.
Trois semaines après Beyoncé
La native de Pennsylvanie écrit des chansons dès son adolescence et fait ses débuts dans la capitale de la country, Nashville avant de s'éloigner progressivement de ce style si américain et de grimper dans les classements. En 2018, elle quitte le label Big Machine et rejoint Universal, sans les droits de ses précédents albums. En réenregistrant ses premiers disques pour en reprendre le contrôle, elle réussit à convaincre ses fans et l'industrie musicale, un tour de force de plus pour cette artiste incontournable de la culture populaire américaine.
Avec notamment 283 millions d'abonnés sur Instagram, elle est si influente au sein de la jeunesse américaine que le monde politique se prend à imaginer l'impact qu'elle pourrait avoir sur l'élection présidentielle de novembre, même si elle prend rarement la parole à ce sujet.
Son nouvel album a atterri sur les plateformes trois semaines après celui d'une autre icône américaine: Beyoncé et son "Cowboy Carter." Le nouvel opus de la chanteuse, aux riches influences country, pourrait se glisser comme concurrent pour les prochains Grammy. Avec peut-être, aussi, le nouvel album d'une autre star: Billie Eilish sort "Hit Me Hard and Soft" le 17 mai.
Mais toutes ces artistes si riches et influentes insistent à chaque occasion: c'est la musique qui compte. Ce dernier album, a récemment déclaré Taylor Swift, "m'a rappelé qu'écrire la musique, c'est ce qui me fait tenir debout".
Chaque semaine, en compagnie du photographe Keystone-ATS Laurent Gilliéron, un cliché saisissant est mis en lumière. Cette fois, direction les États-Unis, où les incendies en Californie font rage. Une image marquante, signée par Ethan Swope, photographe de l’Associated Press, nous transporte au cœur de la tragédie. Une scène à la fois dramatique et esthétiquement puissante, sublimée par un contre-jour maîtrisé.
Ce qui frappe dans ce cliché, c’est sa proximité. « On sent que le photographe est à seulement 3 ou 4 mètres du pompier », souligne Gilliéron. Un détail révélateur des conditions de travail des journalistes sur place, parfois en plein cœur des flammes. « Aux États-Unis, les zones touchées par de tels incendies sont si vastes qu’il est presque impossible de les fermer entièrement à la presse », poursuit-il. Un contraste frappant avec la Suisse, où les accès sont rapidement restreints et contrôlés lors de catastrophes.
Quand le lieu amplifie l’impact médiatique
Pourquoi parle-t-on autant de ces incendies en Californie ? « Les États-Unis, et en particulier Los Angeles, regorgent de médias. Cela joue un rôle dans la visibilité », analyse Laurent Gilliéron. À cela s’ajoute le caractère visuellement saisissant des images, un facteur indéniable pour capter l’attention. « Mais il ne faut pas oublier les crises oubliées, comme en Somalie ou ailleurs, simplement parce qu’elles ne bénéficient pas d’une telle couverture », rappelle-t-il.
Alors que les flammes continuent de dévaster la région, les photos affluent toujours. « Aujourd’hui, nous recevons principalement des images des dégâts laissés par les incendies », conclut Gilliéron. Une preuve que la catastrophe, bien que toujours en cours, se transforme peu à peu en chronique des ravages humains et environnementaux.
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.
Carlos Santana sur scène durant le festival Moon and Stars à la Piazza Grande de Locarno le 10 juillet 2008 (KEYSTONE/Karl Mathis)
A 2 pas de Genève, Saint-Julien-en-Genevois s'apprête à vibrer durant la 17e édition du festival Guitare en Scène. Après des noms aussi prestigieux que Simple Minds, ou encore Dream Theater, c'est Carlos Santana qui rejoint la programmation. Jacques Falda, directeur de Guitare en scène, était mon invité.
« Santana à Guitare en Scène, c'est magique », confie Jacques Falda, directeur du festival, visiblement ravi de cette annonce tant attendue. Le légendaire guitariste Santana se produira le 19 juillet, une performance rendue possible grâce à un travail acharné de plusieurs mois. « Ce n'était pas gagné. Avec très peu de dates disponibles, obtenir cette confirmation a été un grand soulagement pour toute l'équipe », explique-t-il.
Outre ce "guitar hero", le festival accueillera Simple Minds le 16 juillet, une exclusivité pour le groupe culte de la New Wave. Le vendredi 18 juillet, place à une soirée exceptionnelle avec Joe Satriani et Steve Vai, accompagnés de Dream Theater, promettant une synergie à couper le souffle entre ces artistes amis de longue date.
Mais Guitare en Scène ne se limite pas aux légendes. Nik West, la reine de la basse, sera présente avec son énergie électrisante. Jacques Falda souligne que sa venue résulte d'une amitié avec Santana, créant ainsi une atmosphère unique où se croisent artistes et passionnés. « C'est souvent une soirée des copains, et cela motive énormément les bénévoles qui rendent cet événement possible ».
Un modèle singulier dans l'univers des festivals
Avec une jauge limitée à 5 000 spectateurs par soir, Guitare en Scène se distingue par son ambiance intimiste, offrant aux festivaliers une proximité rare avec les artistes. « Santana avait l’habitude des stades, mais chez nous, il trouvera une atmosphère totalement différente, presque familiale », précise le directeur. Une formule qui attire non seulement le public, mais aussi des artistes ravis de s’inscrire dans une telle dynamique.
Malgré un contexte économique difficile pour les festivals, Guitare en Scène continue de se développer grâce à une gestion rigoureuse et une passion communicative. La programmation reste en partie à dévoiler, notamment pour la soirée du jeudi. Mais une chose est sûre: avec une telle énergie et un palmarès impressionnant, ce festival reste une référence incontournable.
Rendez-vous du 16 au 19 juillet 2024 à Saint-Julien-en-Genevois pour un été sous le signe de la guitare et de la passion musicale.
Pour les fêtes de fin d'année, Genève devient le théâtre de l'exposition hors norme "L'image revenante", organisée au Musée Rath en partenariat avec la Fondation espagnole La Caixa. Cette collection privée, l'une des plus prestigieuses d'Espagne, présente pour la première fois en Suisse 18 œuvres exceptionnelles, qui explorent le pouvoir de l'image et son évolution à travers l'histoire de l'art. Samuel Gross, curateur au Musée d'art et d'histoire, était mon invité.
« L'image revenante offre une immersion dans la manière dont les artistes contemporains réinterprètent la tradition et l'histoire de l'art », explique Samuel Gross. Parmi les pièces majeures, une installation monumentale de l'artiste américain Mike Kelley occupe le centre de l'exposition. Cette œuvre, rarement montrée, évoque la trajectoire de la lumière dans la caverne de Platon, une métaphore puissante de la perception et de la connaissance.
L’exposition propose également des œuvres emblématiques de Marcel Duchamp, dont la célèbre Boîte à valise, qui illustre l'influence durable de l'artiste sur l'art contemporain. « L'exposition oscille entre présence et absence de l'image, comme en témoignent les monochromes d'Allan McCollum ou les œuvres religieuses revisitées d'Antonio Saura », précise Samuel Grosse.
Un dialogue entre Genève et l'Espagne
Depuis des décennies, la Fondation La Caixa s'impose comme un acteur majeur de la scène artistique. « Les œuvres voyagent rarement, et certaines n'avaient jamais quitté l'Espagne jusqu'à maintenant. C'est un privilège pour Genève d'accueillir une telle collection », souligne Samuel Gross.
Ce partenariat n'est pas le fruit du hasard: les liens historiques entre le MAH et La Caixa ont permis cet échange culturel exceptionnel. Par ailleurs, la cité de Calvin, ancrée dans son passé réformateur, est le cadre idéal pour accueillir une réflexion sur le pouvoir et la symbolique de l'image.
Un voyage entre art et histoire
De Vanessa Beecroft à Antonio Saura, les artistes exposés revisitent des thèmes religieux et philosophiques, souvent en lien avec l'absence ou la disparition de l'image. Saura, par exemple, réinterprète la crucifixion du Christ dans une œuvre reflétant de la souffrance humaine et de son engagement contre la dictature espagnole.
Pour les amateurs d’art comme pour les curieux, "L'image revenante" promet une expérience unique, entre introspection et émerveillement. « Nous espérons que les visiteurs ressortiront avec une nouvelle vision du monde, enrichie par la diversité et la richesse des œuvres présentées », conclut Samuel Gross.
L’exposition est visible au Musée Rath jusqu’au 13 septembre 2025. Une occasion unique de découvrir des chefs-d'œuvre rarement montrés et de plonger dans un dialogue fascinant entre passé et présent.
Depuis 2020, le grand concours Prêt ? Partez, Pitch ! de GENILEM met en avant l’entreprenariat, en offrant de la visibilité à des projets ambitieux, qui apportent de véritables solutions aux enjeux contemporains.
Aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur les 2 projets qui ont été couronnés de succès lors de cette édition 2024 de Prêt ? Partez, Pitch !
2 projets avec une problématique commune
Bien que chaque projet soit bien distinct l’un de l’autre, ils possèdent néanmoins une base commune, celle de porter leur attention sur notre santé et plus particulièrement de proposer des outils pour son amélioration, que ce soit dans une optique préventive ou directement de traitement.
Ainsi, ce sont les 2 fondatrices de SaisiR, Claudia Bigoni, et de GutUp, Elise Garcia, qui ont remporté les différents prix attribués lors de cette 5e édition du concours Prêt ? Partez, Pitch ! Nous les avons d’ailleurs reçues toutes les deux, pour nous parler de leur projet :
Lors de Prêt ? Partez, Pitch !, Claudia Bigoni a présenté son projet SaisiR, spécialement conçu pour aider les personnes ayant perdu l’usage de leurs membres supérieurs suite à un AVC. Le principe ? Proposer une approche alternative à celles existantes, qui permette de ré-établir un contact entre le cerveau et les membres supérieurs du patient.
Grâce à des neuro-technologies non-invasives et à un algorithme d’apprentissage automatique, SaisiR permettra de travailler sur des solutions personnalisées, selon les besoins et l’évolution de chaque personne, grâce à une connexion cerveau-ordinateur et à l’envoi de stimuli pour les muscles.
Son projet a grandement convaincu puisque Claudia Bigoni a remporté le prix GENILEM, lui offrant 1 an de mentoring avec les experts de GENILEM et de Vaudoise Assurances et le prix du public, d’un montant cash de CHF 2'500.-.
Le prix du digital a quant à lui été attribué à Elise Garcia et à son projet GutUp. Il lui permettra de bénéficier d’un consulting stratégique avec La Cité du Marketing Digital ainsi que d’un budget d’acquisition digitale, pour mettre en avant au mieux son application.
GutUp, c’est une application qui va rassembler toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin, pour vous assurer d’adopter de bonnes habitudes alimentaires au quotidien. Mais pourquoi cela est-il important ?
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes souffrent de maladies chroniques et ce, notamment, parce que nous n’accordons pas suffisamment d’importance à notre hygiène de vie. Souvent, cela est dû à un manque de connaissance et c’est là que GutUp a toute son importance !
Grâce à GutUp, vous saurez où aller pour avoir accès à du contenu ludique autour de l’alimentation. En plus, vous serez même récompensé à chaque fois que vous adopterez de bonnes habitudes.