Le temps sera couvert mais ensoleillé aujourd’hui. Il souffle un léger vent de nord-est. Les maximales atteindront les 23° à la mi journée.
Demain : grand soleil et températures relativement douces. 12° pour les minimales. 23° en milieu d’après-midi.
Mercredi : encore une belle journée malgré des minimales plus fraîches de 9°. Mais des maximales en hausse atteignant les 26°.
Jeudi : retour des nuages et des éclaircies. Le temps sera couvert et sec. Le mercure oscillera entre 13 et 19°.
Vendredi : journée nuageuse. Avec quelques passages parfois denses. Mais des éclaircies tout au long de la journée. Les températures iront de 10 à 18°.
Samedi : nuages et soleil. Avec des minimales de 10° et des maximales de 19°.
Ce dimanche marquait le début de l’automne météorologique, différent de l’automne calendaire. En effet les saisons astronomiques, ou calendaires, débutent avec les équinoxes (printemps et automne) et les solstices (été et hiver). Elles arrivent plus tard : le 22 ou 23 septembre selon les années.
En météorologie, la saison démarre plus tôt et correspond à des périodes de trois mois pleins. Septembre, octobre et novembre pour l’automne. Ayant débuté le 1er septembre, l’automne météorologique se terminera donc le 30 novembre.
La chanteuse Tina Turner sur la scène du O2 World à Berlin le 36 janvier 2009. (EPA/BRITTA PEDERSEN)
Voici une nouvelle qui ravira les amateurs de musique: un titre inédit de la légendaire Tina Turner, intitulé "Hot for You Baby", vient d'être dévoilé. Ce morceau, enregistré lors des sessions de l'album emblématique Private Dancer en 1984 était resté inédit jusqu’à aujourd’hui.
Composé par les Australiens George Young et Harry Vanda, "Hot for You Baby" sent bon les années 80. Des synthétiseurs, des boites à rythmes et une cloche donne le tempo. met en avant la voix puissante et énergique de Tina Turner, caractéristique de sa transition du soul au rock grand public des années 80. De quoi se rappeler le talent et la force vocale unique de l'artiste.
Carrière en 2 temps
Tina Turner aura connu une carrière en deux temps. Elle débute aux côtés de son mari Ike Turner dans les années 1960, formant le duo Ike & Tina Turner, célèbre pour des titres comme "Proud Mary" et "River Deep – Mountain High". Malgré leur succès sur scène, leur relation personnelle était tumultueuse, marquée par des abus, ce qui a conduit Tina à quitter Ike en 1976.
Après sa séparation, Tina entame une carrière solo qui décolle véritablement avec la sortie de l'album Private Dancer en 1984. Cet album, porté par des hits tels que "What's Love Got to Do with It", la propulse au rang de superstar internationale, confirmant son statut de "Reine du Rock 'n' Roll".
Cette sortie précède l'édition du 40e anniversaire de l'album Private Dancer, prévue pour le 21 mars prochain. Cette édition comprendra, en plus de "Hot for You Baby", d'autres titres inédits, des performances live et des clips vidéo de l'époque.
Cette semaine Edouard Amoiel nous présente Anthony Castrilli. C’est la première fois qu’il se prête à l’exercice de l’interviewé. Aux commandes des pizzerias Cinecitta, Osteria Zaza et des restaurants mexicains La Taqueria Los Cuñados à Genève et plus récemment à Crans-Montana, rencontre avec un jeune restaurateur plein d’avenir.
Ouvert par son père en 1991,Cinecitta est le restaurant familial qu’Anthony Castrilli rejoint chaque midi! Pas de cantine pour lui mais la chaleur et les effluves gourmandes du restaurant. Son plat d’enfance:Les pâtes à la carbonara! Lui qui n'aimait pas trop l’école,obtient son Bachelor en économie,tente une carrière dans la banque, un monde qu’il laisse rapidement de côté. Il part à Milan pour faire un master en marketing et communication. Un déclic pour le jeune étudiant. Entre-temps, son père,qui ne souhaitait pas que son fils devienne restaurateur,commence à changer d’avis et envisage que son fils puisse travailler au sein du restaurant. C’est l’époque où les restaurants à concept se multiplient à Genève et la famille Castrilli doit se conformer aux goûts du moment pour ne pas sombrer dans la monotonie et l’oubli. Anthony fait alors ses armes chez son parrain, propriétaire de la pizzeria Pompéi sur le plateau de Champel.Il la transformera un peu plus tard en osteria Zaza.
Une ascension rapide
Le lieu est une réussite et déboussole le quartier. Au même moment, il décide de sortir des sentiers traditionnels familiaux et reprend,l’arcade de la rue Montchoisy qui donnera naissance à la Taqueria Los Cuñados.” À la suite d’un voyage au Mexique, j’ai commencé à me poser quelques questions sur l’engouement autour de la cuisine mexicaine”dit-il.Mais Anthony Castrilli ne s'arrête pas là.Il transforme le restaurant familial.Le Cinecitta 2.0 ouvre en plein Covid et sa nouvelle version est un succès. Le pari de cette cure de jouvence est une réussite, ce qui n’empêche pas Anthony de s’arrêter en si bon chemin.Contre attente, Crans-Montana lui fait un appel du pied. Il s’engouffre dans la brèche et ouvre une Taqueria format montagne au cœur de la célèbre station valaisanne.Genève a besoin de cette jeunesse qui construit et qui entreprend. Non sans fierté, Anthony constate tout le chemin parcouru.On chuchote qu’il pourrait poursuivre son essor du côté du Mexique. Nous ne pouvons que lui souhaiter le meilleur pour la suite...
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.
Si vous rencontrez des difficultés sexuelles,relationnelles,émotionnelles, ou si vous avez des questions autour de la sexualité, des IST, de la contraception ou de la relation de couple, n'hésitez pas à consulter un.e sexologue bien formé.e.Chaque mardi sur radiolac,Patricia fisch aborde les sujets sexo,avec clarté et décence.
Patricia depuis quand êtes vous sexologue et comment avez-vous fait ce choix de carrière? J'ai débuté mes premiers pas dans ce domaine en 2005, suite à une réorientation professionnelle... par hasard... ou pas ! Je me suis installée en cabinet privé en 2009.Tout au long des années, je reste passionnée par l'être humain et me forme pour accompagner chaque personne et chaque couple de façon unique.
Vous êtes vous déjà retrouvée devant un cas impossible à aider...? Oui. Il y a certaines situations (maladies physiques ou psychiques) que je ne prends pas en charge.Il y a aussi une alliance thérapeutique qui peut ne pas se faire. Ou encore un chemin qui commence à ma consultation pour se poursuivre dans un autre cadre, par exemple une autre thérapie, des ateliers de développement personnel ou autres.
Quand on est sexologue,ca arrive d'avoir des problèmes de couples? En ce qui me concerne, oui! Ne dit-on pas que "les cordonniers sont les plus mal chaussés" ? Mes difficultés me permettent aussi de vivre et d'explorer de nouveaux possibles dans toute cette dimension humaine des relations de couple, du sentiment d'être "aimable", etc. Mes apprentissages lors de mes formations m'aident à cheminer et à accompagner les personnes qui viennent à ma consultation.
Mardi Sexo à écouter le mardi à 11h20 sur radiolac.
Le président élu Donald Trump, au centre, danse alors que les Village People interprètent "Y.M.C.A" lors d'un rassemblement avant la 60e inauguration présidentielle, le dimanche 19 janvier 2025, à Washington. (Photo AP/Matt Rourke)
Depuis de sa sortie en 1978, le tube disco "Y.M.C.A." est devenu indissociable de la communauté gay. Aujourd'hui c'est le président américain Donald Trump qui l'a récupéré avec l'aval des Village People, reniant ses origines.
Double dose de bras en l'air: au meeting géant dimanche, puis lors d'un gala lundi en marge de l'investiture du nouveau président des Etats-Unis, la célèbre chanson disco est associée à la victoire du candidat républicain.
Les images de sa chorégraphie sur cette musique pendant sa campagne sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Dimanche soir, le futur 47e président des Etats-Unis a de nouveau esquissé quelques pas de danse sur scène, entouré du groupe de disco américain star des années 1970.
La chanson, composée par le leader Victor Willis ainsi que Jacques Morali et le producteur Henri Belolo, tous deux Français, incarnait pourtant à l'origine un hymne de la communauté homosexuelle masculine, avec des codes gays - jusqu'aux costumes stéréotypés - et un refrain évocateur dont personne n'était dupe: "C'est amusant de séjourner au Y.M.C.A./Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent/Tu peux passer du temps avec tous les garçons".
Démenti
Loin des positions conservatrices du futur locataire de la Maison-Blanche, qui inquiète la communauté LGBT+.
"Y.M.C.A." (pour "Young Men's Christian Association", une association de jeunesse chrétienne) n'est pas un hymne gay, a réitéré depuis son parolier Victor Willis: il a annoncé en décembre qu'il comptait poursuivre tous ceux qui prêteraient cette signification à la chanson.
"Laissons une chance au président Trump, indépendamment de ce que vous avez pu penser de lui dans le passé. Voyons ce qu'il va faire à l'avenir et, s'il prend des mesures pour restreindre les droits des LGBTQ, les Village People seront les premiers à s'exprimer", a-t-il écrit vendredi sur Facebook.
Le tube avait déjà été utilisé lors des meetings républicains en 2020, ce que son co-auteur - traditionnellement déguisé en policier - n'avait pas apprécié. Après son revirement et sa réponse favorable à l'invitation de Donald Trump de participer à son investiture, les critiques ont plu.
"Pas un groupe politique"
"Village People se produira aussi bien pour les démocrates que pour les républicains. Nous ne sommes pas un groupe politique. Nous ne l'avons jamais été et nous ne le serons jamais, même si certains d'entre vous essaient de nous faire passer pour tels", a rétorqué Willis dimanche sur Facebook.
En attendant, "Y.M.C.A." a bénéficié de ce coup de projecteur: plus de quarante ans après sa sortie, il a atteint le haut des classements, devenant à nouveau un succès commercial.
Un regard intense, des silences lourds de sens et une tension omniprésente: « Jouer avec le feu », le dernier film mettant en scène Vincent Lindon en père de famille dons les fils sont Benjamin Voisin et Stéfan Crépon, détonne par son approche émotionnelle et sa profondeur quand les liens fraternels s’entrelacent dans un récit extrémiste. Les jeunes acteurs étaient mes invités où rires et plaisanteries ont permis de détendre l’atmosphère tout en abordant des thèmes graves.
« Ce film n’est pas manichéen », souligne Benjamin Voisin. « Il ne dicte pas ce qui est bien ou mal, mais invite le spectateur à réfléchir sur les évolutions de notre société et les fractures qu’elles engendrent. » L’histoire s’attarde sur deux frères, incarnés par Voisin et Crépon, confrontés à la radicalisation de l’un d’eux dans un contexte où la violence et les tensions identitaires prennent le pas sur l’amour familial.
Réflexion sur les choix individuels
Dans le film, les réalisatrices choisissent de ne pas justifier les actes des personnages par des éléments biographiques. « L’absence de la mère, le père ouvrier qui fait de son mieux… rien de tout cela n’explique ou n’excuse ce qui arrive à mon personnage », affirme Voisin. « Cela montre que la radicalisation est avant tout une question de perception du monde. »
Stéfan Crépon, qui joue le frère « réussi », décrit avec émotion les défis de son rôle. « Mon personnage tente de maintenir l’équilibre dans cette famille déchirée, mais il est lui-même envahi par l’absence de sa mère et le poids de deux personnalités fortes autour de lui. » Une position complexe, renforcée par l’écriture ciselée du scénario adapté d’un roman acclamé.
L’équipe du film, menée par un Vincent Lindon au sommet de son art, semble avoir trouvé une véritable alchimie. « On est presque une vraie famille sur le plateau », confie Crépon, « Vincent fixe une barre si haute qu’on ne peut que se dépasser. » Les deux acteurs, amis de longue date, admettent que leur proximité a facilité leur travail. « Jouer des frères était naturel, on l’était presque déjà dans la vie », ajoute Voisin.
S'ouvrir dans un monde fermé
En toile de fond, le film interroge les dérives sociétales modernes, des tensions identitaires aux questions d’appartenance. Pour Voisin, « c’est fascinant de voir comment, dans un monde qui prône l’ouverture, on construit parallèlement des murs invisibles à travers des discours exclusifs. »
Sans jamais sombrer dans la gratuité ou la violence dénuée de sens, « Jouer avec le feu » mise sur les non-dits, les regards et les dilemmes moraux pour captiver son public. Une expérience que Voisin résume ainsi : « Voir ce film en salle, sans pause, c’est se condamner à suivre les personnages dans leur cheminement, jusqu’à l’inévitable. »