La grippe est une infection virale qui,si elle est bénigne chez la plupart des personnes, peut aussi entraîner des complications plus graves, notamment chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant des problèmes de santé chroniques.Pour s’en protéger et donner toutes les chances à l’organisme de la combattre il y a des solutions naturelles qui existent.
Christine Dennis,naturopathe, nous donne quelques pistes pour enrayer les premiers symptômes.On vous les rappelle:Courbatures,fatigue,fièvre, et parfois des maux de gorge…En phytothérapie,il y a la spagyrie phylak que l’on peut trouver en pharmacie,il s’agit d’une synergie de plantes pour soutenir l’immunité et prévenir la surinfection bactérienne. Pour empêcher la grippe de dégénérer,il y a l’extrait de plantes fraîches (EPS) de cyprès echinacée,si cela tourne en sinusite ou bronchite,vous pouvez rajouter dû radis noir ou de l’eps de pin,ou de sureau .La réglisse permet d’éteindre le feu,à ne pas prendre en cas d’hypertension.
Vitamines et bonne alimentation
N'hésitez pas à augmenter la dose de vitamine D,prenez de la vitamine C acérola, du magnésium il faut aider le corps qui est fatigué!En plus d’une bonne hydratation à l’eau,consommez des agrumes,des fruits rouges (même surgelés) et mangez des légumes. Pendant la période de grippe,évitez les aliments inflammatoires.
Retrouvez les conseils de Christine Dennis dans il suffit de demander chaque mardi à 12h25 et en podcast.
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.
Ah, le Dry January !! Ce merveilleux concept où tu décides de commencer l'année en te privant après déjà un mois de décembre à te priver de sommeil, de place dans ton estomac et probablement de dignité lors du réveillon. Bravo ! Quelle idée brillante !
Mais soyons sérieux deux minutes parce que c'est tout ce que mérite cette idée saugrenue.
Alors le Dry January, c'est quoi ? C'est l'équivalent de dire à ton foie : "Tiens, voilà une carotte après t’avoir roulé dessus avec un semi-remorque pendant tout Noël". Ton foie, il a vu passer la dinde, la raclette, le champagne, la bûche glacée et le vin chaud. Et là, tu veux lui donner un mois de repos ? Franchement Fabien, ça sent la culpabilité mal placée, non ?
Et puis, qui a décidé que janvier, c'était le bon mois pour ça ? JANVIER, quoi ! Le mois le plus déprimant de l'année, le mois du blue monday ! Tu sors des fêtes, t’as plus un rond, il fait nuit à 16h et Netflix te proposeencore les croutes de noël.
Moi, je dis que le cocktail sans alcool, c'est pas ce qui va m'aider à survivre à tout ça.
Et si on parle de l'entourage ! Les soirées Dry January, c’est sympa : tout le monde boit de l’eau gazeuse, et toi, t’as l’impression d’être à un meeting de l’amicale des ruminants. Non mais sérieux, l’eau pétillante, ça va 5 minutes, mais après t'as l’impression de siroter l'ennui liquide.
Alors, moi, je propose un truc : Wet January. Oui, on fait l’inverse ! On trinque à nos bonnes résolutions ratées, on célèbre l'hiver avec des verres bien remplis et on redonne un peu de joie à cette saison morose. Parce qu’un Dry January, c’est peut-être bon pour ta santé, mais c’est carrément toxique pour ton moral.
Alors voilà ! Si vous croisez quelqu’un qui vous dit "Moi, je fais Dry January", offrez-lui un verre… et un câlin. Il en a clairement besoin 😉
Bon anniversaire, Tintin ! Une aventure helvétique inoubliable
Ce vendredi 10 janvier, nous célébrons un anniversaire pas comme les autres : Tintin, le reporter intrépide à la houppette légendaire, souffle ses 96 bougies. Créé par Hergé en 1929, Tintin a traversé le globe, défié mille dangers et marqué des générations. Mais derrière ses aventures exotiques se cache une vérité moins évidente : Tintin a un petit quelque chose de suisse.
Tintin, ce héros suisse dans l’âme
À bien y réfléchir, Tintin aurait pu être suisse. Pourquoi ? D’abord, sa ponctualité ! Toujours à l’heure pour sauver le monde, il incarne cette rigueur helvétique que nous connaissons bien. Son style vestimentaire sobre rappelle celui d’un banquier genevois, et son comportement courtois, parfois un peu trop propre, reflète une neutralité toute suisse. Pas étonnant qu’il traverse les frontières avec autant de fluidité, comme un diplomate discret mais efficace.
Hergé, lui-même grand amateur de la Suisse, a intégré de nombreuses références à notre pays dans ses albums. Parmi elles, "L’Affaire Tournesol", l’une des aventures les plus célèbres et appréciées de Tintin, qui se déroule en partie au bord du lac Léman et dans la région de Genève.
Genevois d’un jour : Tintin et L’Affaire Tournesol
Dans cet album, Tintin et le capitaine Haddock atterrissent à l’aéroport de Cointrin, à bord d’un avion Swissair. À leur arrivée, ils reçoivent des renseignements d’un garde-frontière suisse, courtois comme il se doit. Les détails abondent : uniformes des gendarmes, contrôleurs de train, plaques d’immatriculation vaudoises… Rien n’a été laissé au hasard. Hergé a même étudié les horaires des chemins de fer suisses et commandé des cartes postales de Nyon pour en reproduire fidèlement l’architecture.
L’album fait également un clin d’œil à l’Hôtel Cornavin, un établissement emblématique situé près de la gare de Genève. On le retrouve dans les cases de l’album, et il attire aujourd’hui encore des fans venus du monde entier. Certains espèrent même dormir dans la fameuse chambre 122, mentionnée dans l’histoire. Petite déception : cette chambre n’existe pas en réalité ! Mais cela n’enlève rien à la magie du lieu.
Une aventure à (re)découvrir
Si vous êtes amateur des aventures de Tintin ou simplement curieux de découvrir son lien particulier avec la Suisse, "L’Affaire Tournesol" est l’album idéal. Pourquoi ne pas vous replonger dedans ce week-end ? De Genève à Nyon, c’est un véritable hommage à notre pays et à son patrimoine.
Bon anniversaire, Tintin, et merci pour ces aventures qui continuent de nous faire voyager !
Cette semaine,Edouard Amoiel nous propose une rencontre avec le chef Valentin Pouzet.Il officie à quelques mètres des studios de radios lac,au bar restaurant Coin Coin.
En quelque mois, Valentin Pouzet s’est fait un nom au sein de la sphère culinaire Genevoise. Entre Paris, Londres et Genève, faisons un peu connaissance avec ce nouveau talent qui fait frémir les casseroles au coin du boulevard Carl-Vogt et de la rue des Bains.Ce jeune chef dénote par sa cuisine entremêlée d’élégantes créations autour de la cochonnaille et des produits de la mer. Petit-fils d’agriculteur, il se remémore les moments passés autour de la table dominicale.Mal à l’aise à l'école,il s'oriente vers la cuisine qui lui a permis de se canaliser.Il découvre un métier qui le plonge dans une multitude d’activités travaillant autant les viandes, les légumes, la pâtisserie (pour les feuilletages) que les poissons. Son brevet d’apprentissage en poche, il poursuit dans cette voie en rejoignant la prestigieuse maison parisienne Verot, Charcutiers et Traiteurs, où le jeune Valentin est comme un cornichon dans son bocal!
Let’s go to London!!
Il rencontre le chef Sylvain Roucayrol (actuellement au Tuba Club à Marseille) qu’il ne quittera plus pendant toute sa période londonienne et qui lui propose de gérer conjointement les cuisines de l’hôtel Henrietta à Covent Garden. Un challenge de taille que Valentin ne souhaite pas laisser passer. "Sylvain m’a fait grandir en tant que cuisinier et m’a poussé dans mes retranchements culinaires". Après la période Covid,Valentin Pouzet, quitte Londres et se retrouve à Genève où il intègre la brigade du chef Andres Arocena au restaurant La Micheline.Il travaille d’arrache-pied et apprend les codes de la haute gastronomie.En quête d’indépendance,il rejoint Coin coin où tout est à faire.Les clients se laissent séduire par un mille-feuille de pomme de terre, tartare de veau et anguille fumée avant de succomber au ragoût de calamar et riz croustillant, lotte et sa rouille. Plein d’humilité, Valentin ne sort que très rarement en salle.Alors si vous passez dans le quartier,n'hésitez pas et laissez vous tenter,et vous rencontrerez un jeune chef accueillant et prometteur!!!
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.