Un ciel couvert aujourd’hui avec quelques éclaircies passagères. Les températures atteindront les 22°.
Demain : du soleil toute la journée et des températures qui oscilleront entre 10 et 25°.
Vendredi : une veille de week-end totalement estivale. Malgré des minimales fraîches : 11°. Le thermomètre affichera 26° au plus fort de la journée.
Samedi : le ciel se voile. Seules quelques éclaircies pour réchauffer la température, qui passera de 13° à 27°.
Dimanche : un ciel couvert à Genève, mais une journée agréable. La plus belle de la semaine au niveau des températures. Avec 14° pour les minimales et 28° pour les maximales.
La saison des pollens est terminée
Vous souffrez du rhume des foins ? Bonne nouvelle, vous ne devriez plus être affecté avant 2020 !
La saison pollinique a commencé plus tôt que d’habitude en Suisse cette année, et son intensité a différé selon les régions. Les pollens de graminées ont atteint localement des concentrations jamais vues au Tessin par exemple.
Si vous êtes allergique, la pause pollinique est donc le bon moment pour désensibiliser. Un moyen de réduire les symptômes du rhume des foins de 65% environ. Jusqu’à ce jour, cette solution est la seule qui pourrait permettre l’absence totale de symptômes pour certaines allergies.
Chaque semaine, en compagnie du photographe Keystone-ATS Laurent Gilliéron, un cliché saisissant est mis en lumière. Cette fois, direction les États-Unis, où les incendies en Californie font rage. Une image marquante, signée par Ethan Swope, photographe de l’Associated Press, nous transporte au cœur de la tragédie. Une scène à la fois dramatique et esthétiquement puissante, sublimée par un contre-jour maîtrisé.
Ce qui frappe dans ce cliché, c’est sa proximité. « On sent que le photographe est à seulement 3 ou 4 mètres du pompier », souligne Gilliéron. Un détail révélateur des conditions de travail des journalistes sur place, parfois en plein cœur des flammes. « Aux États-Unis, les zones touchées par de tels incendies sont si vastes qu’il est presque impossible de les fermer entièrement à la presse », poursuit-il. Un contraste frappant avec la Suisse, où les accès sont rapidement restreints et contrôlés lors de catastrophes.
Quand le lieu amplifie l’impact médiatique
Pourquoi parle-t-on autant de ces incendies en Californie ? « Les États-Unis, et en particulier Los Angeles, regorgent de médias. Cela joue un rôle dans la visibilité », analyse Laurent Gilliéron. À cela s’ajoute le caractère visuellement saisissant des images, un facteur indéniable pour capter l’attention. « Mais il ne faut pas oublier les crises oubliées, comme en Somalie ou ailleurs, simplement parce qu’elles ne bénéficient pas d’une telle couverture », rappelle-t-il.
Alors que les flammes continuent de dévaster la région, les photos affluent toujours. « Aujourd’hui, nous recevons principalement des images des dégâts laissés par les incendies », conclut Gilliéron. Une preuve que la catastrophe, bien que toujours en cours, se transforme peu à peu en chronique des ravages humains et environnementaux.
L’hiver est bien là, et le froid aussi. Cette semaine fût terrible en Suisse où le plan « Grand froid » a même été déployé jusqu’à lundi à Genève.
Aujourd’hui, je vous partage quelques astuces simples, mais efficaces, pour rester bien au chaud jusqu’à l’arrivée du printemps dans … 62 jours !
Tout d’abord, n’ayez pas peur de multiplier les couches !
L’astuce numéro un pour rester au chaud, c’est de superposer les vêtements. La fameuse technique de l’oignon ! Privilégiez trois couches : une première en matière respirante pour évacuer la transpiration, une deuxième isolante comme la laine ou la polaire, et enfin une couche imperméable pour protéger du vent et de l’humidité.
Ne négligez pas vos extrémités !
Les mains, les pieds et la tête perdent beaucoup de chaleur. Investissez dans des gants doublés, des chaussettes en laine et un bonnet bien couvrant. Petit bonus : glissez des chaufferettes réutilisables dans vos gants ou vos chaussures.
Hydratez-vous et mangez malin !
Saviez-vous que l’hydratation aide votre corps à réguler sa température ? Buvez des boissons chaudes comme des tisanes ou des bouillons, et favorisez des aliments riches en calories "saines" : avocats, noix, ou soupes bien nourrissantes.
Bougez !
Quand vous avez froid, rien de mieux que de marcher un peu ou de faire quelques exercices pour activer la circulation et vous réchauffer rapidement. Un peu de cardio, et hop, le froid devient presque secondaire 😉
Protégez votre maison.
Enfin, isolez votre cocon ! Fermez les volets à la tombée de la nuit, placez des boudins sous les portes pour stopper les courants d’air, et n’hésitez pas à sortir votre plaid préféré. Une bouillotte dans le lit, et vous dormirez comme un bébé !
Allez, comme je vous le disais en intro, plus que 62 jours avant l’arrivée de la douceur et du printemps qui cette année est prévu le 20 mars ! D’ici là, courage à tous et si vous croisez une personne dans la rue dans le besoin, voici le numéro de la Centrale d'hébergement d'urgence : 0800 22 22 10.
Ouvert depuis le mois de décembre,Gallo est le nouveau repaire du chef Jacopo Romagnoli situé boulevard du Pont d'Arve.Edouard Amoiel a poussé la porte de l’ancien Universal non sans une certaine nostalgie.
La salle a subtilement perdu de son ancienneté et affiche un air de nouveauté. La cuisine est le domaine protégé du chef Jacopo Romagnoli. Cet espace intime, où la braise crépite, les casseroles bouillonnent, les poêles chantent et où l’intensité est parfois à son curseur maximum, demeure le royaume de ce cuisinier hors pair.
Qu’est-ce qu’on mange?
Une brioche de crabe, surmontée de chou grillé, rehaussée d’une vinaigrette à l’oursin, le tout recouvert de poutargue, assume son rôle de prélude gastronomique.Le tartare de crevettes sauvages aux agrumes et sa crème mousseuse relevée au safran joue la carte de l’élégance où prédomine un goût iodé assumé.Laissez vous tentez par un magnifique rouget sauvage cuit sur la braise.Et si vous préférez la viande,la côte de bœuf maturée 60 jours est bien tentante…. Mention spéciale à l’équipe de salle orchestrée par le duo d’associés qui accompagne ce chef talentueux. Alors oui, prenez sans hésiter la direction du 26 boulevard du Pont d’Arve…
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.
La grippe est une infection virale qui,si elle est bénigne chez la plupart des personnes, peut aussi entraîner des complications plus graves, notamment chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant des problèmes de santé chroniques.Pour s’en protéger et donner toutes les chances à l’organisme de la combattre il y a des solutions naturelles qui existent.
Christine Dennis,naturopathe, nous donne quelques pistes pour enrayer les premiers symptômes.On vous les rappelle:Courbatures,fatigue,fièvre, et parfois des maux de gorge…En phytothérapie,il y a la spagyrie phylak que l’on peut trouver en pharmacie,il s’agit d’une synergie de plantes pour soutenir l’immunité et prévenir la surinfection bactérienne. Pour empêcher la grippe de dégénérer,il y a l’extrait de plantes fraîches (EPS) de cyprès echinacée,si cela tourne en sinusite ou bronchite,vous pouvez rajouter dû radis noir ou de l’eps de pin,ou de sureau .La réglisse permet d’éteindre le feu,à ne pas prendre en cas d’hypertension.
Vitamines et bonne alimentation
N'hésitez pas à augmenter la dose de vitamine D,prenez de la vitamine C acérola, du magnésium il faut aider le corps qui est fatigué!En plus d’une bonne hydratation à l’eau,consommez des agrumes,des fruits rouges (même surgelés) et mangez des légumes. Pendant la période de grippe,évitez les aliments inflammatoires.
Retrouvez les conseils de Christine Dennis dans il suffit de demander chaque mardi à 12h25 et en podcast.
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.