Pascal Dessauges ne se présentera pas au deuxième tour de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois, le 7 avril prochain. L'UDC avait terminé deuxième dimanche, clairement distancé par Rebecca Ruiz. La socialiste devrait être élue tacitement.
"Avec près de 13'000 voix de retard, nos chances de succès sont quasiment nulles", a expliqué mardi l'UDC devant la presse. "Je ne jette pas l’éponge, mais je me dois d’être conséquent et pragmatique. Je prends mes responsabilités et décide d’éviter la dépense de plus d’un demi-million de francs", a-t-il ajouté.
Malgré l'engagement important des instances dirigeantes et des militants PLR, ceux-ci n'ont été suivis que partiellement par leur base, relève l'UDC dans un communiqué. La différence avec la candidate socialiste repose sur la mobilisation très marquée des Verts. L'omniprésence des préoccupations climatiques a sans aucun doute joué un rôle majeur dans ce premier tour, estime le parti.
Le délai pour le dépôt des listes échoit mardi à midi. La socialiste Rebecca Ruiz devrait être seule en lice et pourrait ainsi être élue tacitement. Le PDC Axel Marion, qui avait obtenu 6% des voix dimanche, a annoncé qu'il ne participera pas au deuxième tour.
Vous êtes-vous déjà demandé comment sont formés les médecins pour annoncer certaines nouvelles ? C’est cette question qui est au cœur du documentaire "Sauve qui peut", une plongée inédite dans la formation médicale où les étudiants s’exercent sur de faux patients. La réalisatrice Alexe Poukine, était mon invitée.
Pour son film, la réalisatrice a posé sa caméra dans plusieurs hôpitaux, notamment au CHUV de Lausanne, où se déroulent des séances de simulation médicale. Ici, pas de simples exercices techniques, mais une mise en situation ultra-réaliste où des comédiens jouent le rôle de patients atteints de pathologies graves. « Ce qu’il faut dire, c’est que ça existe réellement pour que les médecins puissent s’entraîner à annoncer par exemple des mauvaises nouvelles », explique Alexe Poukine. « On fait appel à des comédiens et des comédiennes qui endossent des rôles. »
Et pourtant, malgré la fiction, l’émotion est bien réelle. « La première chose qui m’a choqué dans votre film, c’est que je me suis pris au jeu. J’ai versé des larmichettes », ai-je avoué. Un sentiment que partage la réalisatrice : « Tout le monde sait que c’est faux. Même les étudiants en médecine qui participent à ces simulations savent que c’est faux. Et pourtant, même eux versent des larmichettes. Comme quoi, entre la réalité et la fiction… »
Un hôpital sous tension
Derrière ces exercices se dessine une réalité plus sombre : celle d’un système de santé sous pression. En suivant les étudiants, les soignants et les faux patients, "Sauve qui peut" met en lumière les dilemmes du monde hospitalier. Loin d’un simple reportage médical, le film dévoile les tensions qui pèsent sur les soignants, tiraillés entre l’empathie et la rentabilité.
« Malheureusement, le temps du soin et le temps de la rentabilité ne sont pas du tout les mêmes », constate la documentariste. « On nous demande d’être rentables à l’hôpital, alors que faire de l’argent avec la maladie, la mort et la souffrance, c’est un peu difficile. »
Et si en Suisse, les moyens sont plus importants qu’en France ou en Belgique, la problématique reste la même. « Quand vous avez cinq minutes pour faire la toilette de quelqu’un, vous pouvez avoir pris tous les cours d’empathie que vous voulez, vous êtes forcément maltraitants. »
Un équilibre fragile
Si le film touche, c’est aussi parce qu’il ne se contente pas de dénoncer. Il révèle l’humanité qui résiste malgré tout. Entre moments d’apprentissage maladroits et scènes de grande intensité, "Sauve qui peut" navigue entre le rire et les larmes. « Moi, ce que j’ai trouvé très beau en faisant le film, c’est qu’on comprend à la fois les soignants et les patients », confie Alexe Poukine. « En fait, on se rend compte qu’on est tous dans la même équipe. Et que c’est très difficile d’être un humain, quel que soit le côté où on se trouve. »
Car l’apprentissage ne concerne pas que les jeunes médecins. Tout au long du film, on assiste à des formations où l’on déconstruit les préjugés. « On fait en simulation ce qu'on devrait faire dans tous les milieux », souligne la réalisatrice. « On déconstruit les représentations sexistes, racistes, agistes, homophobes, classistes… On devrait tous essayer de déconstruire nos stéréotypes. »
Une nécessité d’évolution
Au fil des 1h40 de documentaire, une question persiste: comment préserver la vocation des soignants dans un système qui les use? Beaucoup entrent dans la profession avec l’envie d’aider, mais certains finissent par la quitter, exténués. « Il y a énormément de gens qui sont venus me voir après les projections en me disant qu’ils avaient arrêté leur métier de soignant. Quand bien même ils pensaient que c’était le plus beau métier du monde. Juste pour sauver leur peau. » raconte Alexe Poukine.
Mais alors, comment changer les choses? La réalisatrice esquisse une piste : « Il faut juste être ensemble, que ce soit les chefs de services, les aides-soignantes, les médecins, les infirmiers… Se dire qu’est-ce qu’on peut améliorer et le faire ensemble. »
Avec ce documentaire aussi dur que lumineux, Alexe Poukine met en lumière un monde souvent invisible et rappelle que derrière chaque blouse blanche, il y a avant tout un humain qui essaie de bien faire.
Ce vendredi, c’est la Saint-Valentin ! Si pour certains c’est l’occasion de sortir le grand jeu avec des cadeaux luxueux et des dîners hors de prix, pour d’autres, le budget (ou l’envie !) ne suit pas forcément. Mais faut-il vraiment dépenser une fortune pour faire plaisir à l’être aimé ? Absolument pas !
L’amour se célèbre avant tout avec des petites attentions sincères, des moments partagés et des gestes qui viennent du cœur. Alors, si vous voulez surprendre votre moitié sans exploser votre porte-monnaie, voici une liste d’idées simples, romantiques et accessibles pour une Saint-Valentin réussie !
LES PETITES ATTENTIONS ECRITES ...
Une lettre d’amour : Écrivez-lui une belle lettre sincère sur ce que vous ressentez et ce que vous appréciez chez elle/lui.
Des petits mots cachés : Laissez des Post-it ou petits papiers avec des mots doux dans des endroits stratégiques (sac, poche, miroir, frigo…).
Un carnet de souvenirs : Notez quelques-uns de vos plus beaux moments ensemble et pourquoi ils comptent pour vous.
LES MOMENTS GOURMANDS FAITS MAISON ...
Le petit-déjeuner au lit : Un café, des tartines et un jus servis au réveil, c’est simple mais ultra efficace !
Le dîner aux chandelles à la maison : Cuisinez-lui son plat préféré et créez une ambiance romantique.
Un pique-nique improvisé : Même à la maison, on pose une couverture au sol et préparez des petites choses à grignoter ensemble.
LES SURPRISES ...
La soirée cinéma à thème : Choisissez des films qui rappellent votre histoire et accompagne-les de popcorn.
La chasse au trésor : Organisez un jeu avec des indices qui mènent à un moment surprise (exemple : un massage, un souvenir, une playlist spéciale).
Revivez votre premier rendez-vous : Faites un clin d’œil à votre rencontre avec un détail qui rappelle ce jour-là.
LES PETITS PLAISIRS SENSORIELS ...
Un massage maison : Pas besoin d’être pro, un massage des épaules ou des pieds peut faire un bien fou et fera forcément plaisir au « cobaye » !
Un bain romantique : Si possible, préparez un bain chaud avec bougies et musique relaxante (par pitié, faites garder les enfants !!)
Une playlist personnalisée : Créez une playlist avec des chansons qui ont marqué votre couple.
LES AUTRES IDEES DOUCES ET ATTENTIONNEES ...
Un "bon pour…" personnalisé : Offrir des "bons pour un câlin", "bon pour une grasse matinée", "bon pour un moment rien que nous deux" à utiliser quand il/elle veut.
Une balade main dans la main : Simple mais efficace, surtout si elle mène à un endroit spécial pour vous.
Toutes ces idées sont peu coûteuses mais ont une vraie valeur émotionnelle. Une Saint-Valentin réussie, c’est avant tout du temps de qualité ensemble 😉
Elton John sur la scène du Palau Sant Jordi à Barcelona en Espagne, le 03 décembre 2017 sa tournée "Wonderful Crazy Night". (EPA/Alejandro Garcia)
Elton John vient de dévoiler "Who Believes in Angels?", co-écrit avec la chanteuse américaine Brandi Carlile, annonciateur d'un album à paraitre le 4 avril.
"Cet album est l'un des plus difficiles que j'aie jamais réalisés, mais c'est aussi l'une des plus grandes expériences musicales de ma vie", a déclaré l'artiste britannique de 77 ans sur Instagram mercredi, ajoutant "C'est un nouveau départ pour moi".
"Who Believes in Angels?" ("Qui croit aux anges?") est le fruit d'une collaboration avec le parolier historique d'Elton John Bernie Taupin et le producteur Andrew Watt.
L'album a été écrit et enregistré en 20 jours en octobre 2023 au studio d'enregistrement Sunset Sound à Los Angeles.
L'album comprend notamment la chanson "Never Too Late", nominée aux Oscars et inspirée du documentaire portant le même titre, sur sa vie et sa dernière tournée internationale, réalisé par son mari David Furnish.
Spectacle à venir
Bien qu'il ait tiré sa révérence lors de la tournée internationale "Farewell Yellow Brick Road", qui s'est achevée à Stockholm en juillet 2023, Elton John va remonter sur scène pour un spectacle unique avec Brandi Carlile au London Palladium le 26 mars 2025. Les fans qui auront précommandé le nouvel album auront un accès exclusif à l'achat des billets.
La nouvelle de cet album arrive quelques mois après les récentes révélations du chanteur concernant la détérioration de sa vue.
Lors d'une interview en novembre sur le plateau du talkshow américain "Good morning America" diffusé sur la chaine ABC, Elton John avait confié que la perte partielle de la vue suite à une infection avait eu un impact sur sa capacité à travailler sur sa musique.
Un handicap qui n'arrête pas l'artiste, récemment vu lors d'une représentation de la comédie musicale "Le diable s'habille en Prada" dont il a composé la musique. "Comme vous le savez, j'ai perdu la vue (...) il est donc difficile pour moi de voir (le spectacle), mais j'adore l'entendre, et ça sonnait vraiment bien ce soir", avait-il alors dit.
Comme chaque premier mercredi du mois de février, les sirènes d'alarme à la population sont testées dans toute la Suisse. Genève contrôlera mercredi dès 13h30 ses 116 sirènes fixes sous la responsabilité de l'office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires (OCPPAM).
Le Département des institutions et du numérique (DIN) rappelle que l'alarme générale consiste en un son oscillant continu diffusé pendant une minute et répété après cinq minutes. Dans certains bâtiments accueillant beaucoup de monde, des alarmes supplémentaires s'enclenchent et des consignes sont diffusées.
Une alarme-eau, destinée aux habitants en aval des barrages de Verbois et de Chancy-Pougny, sera testée lors du même exercice. Ce signal spécifique est composé de douze sons graves de vingt secondes chacun, séparés par des intervalles de dix secondes. Le test de mercredi sera aussi annoncé par l'application d'Alertswiss qui permet de recevoir des informations ciblées des autorités.
En plus du son des sirènes, pensez aux comportements à adopter en cas d'alarme générale réelle. Il faut écouter la radio, fermer les portes et les fenêtres, informer les voisins et ne pas téléphoner afin de ne pas surcharger le réseau. Pour les automobilistes, il faut arrêter la ventilation et remonter les fenêtres. Les personnes qui sont dans la rue doivent se mettre à l'abri dans le bâtiment le plus proche.
Et parce que notre chef Lionel a une tendresse toute particulière pour le précédent spot TV, le voici pour les fans de moutons!
Ah l'hiver à Genève !! Sous le stratus, le soleil est aussi rare qu'un automobiliste patient aux heures de pointe sur le pont du Mont-Blanc !
Il faut donc être stratégique : cap sur les sommets ! Le Salève, cette montagne providence des Genevois en quête de vitamine D, vous offre souvent un soleil éblouissant au-dessus de la mer de nuages. Bonus : la satisfaction de regarder la ville plongée dans la grisaille tout en sirotant un café en altitude. Pour tous ceux qui manqueraient de temps, on fait le point sur les astuces anti-déprime !
Tromper son cerveau avec de la luminothérapie
Puisque le soleil se cache, optez pour une lampe de luminothérapie. Ces merveilles de la technologie vous bombardent d'une lumière blanche censée convaincre votre cerveau que tout va bien, même si dehors, il fait un temps à écouter Jacques Brel !
Faire semblant d’aimer l’hiver en pratiquant un sport
Si vous êtes du genre à penser que l’hiver est une saison hostile inventée pour tester votre résistance mentale, il est temps de ruser : pratiquez un sport qui vous fait oublier que vous ne sentez plus vos orteils. Ski de fond, patinage, ou même une bataille de boules de neige, tout est bon pour réchauffer le corps et l’esprit.
Se gaver de fondue et de chocolat chaud
Il faut bien compenser l’absence de soleil par quelque chose, et autant le faire avec du fromage fondu et du cacao onctueux. La fondue ne se contente pas de nourrir votre estomac, elle vous enveloppe aussi d’une douce illusion de bien-être. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’addiction : vous pourriez vous retrouver à justifier votre sixième fondue du mois en disant que c’est un "remède médical".
Organiser des soirées cocooning sans culpabiliser
Puisque la météo ne vous invite pas vraiment à flâner au bord du lac, autant transformer votre salon en repaire de survie hivernale. Plaids, bougies, thé aux épices, et séries Netflix à binge-watcher sans honte. Oui, vous êtes en hibernation, et alors ?
Accepter que la mélancolie a son charme
Enfin, il faut l’admettre : il y a quelque chose de poétique dans cette ambiance feutrée. Le stratus genevois, c’est une invitation à ralentir, à lire un bon livre, à écouter de la musique douce et à réfléchir à des questions existentielles comme "Pourquoi ai-je encore oublié mon parapluie ?" ou "Combien de temps peut-on hiberner sans se faire juger ?".
Bref, le stratus genevois est là, il est têtu, il reviendra l’hiver prochain... mais avec un peu de stratégie et beaucoup d’humour, vous en viendrez à bout sans problème !