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Pour les athlètes aux JO, des préservatifs en plus des médailles

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L'ex sprinteur Jamaïcain Usain Bolt portant la flamme Olympique à Paris, le 25 juillet 2023 (EPA/MOHAMMED BADRA)

Près de 200'000 préservatifs masculins et 20'000 féminins seront distribués pour prévenir les infections sexuellement transmissibles au village olympique pendant les JO de Paris (26 juillet-11 août), a-t-on appris auprès des organisateurs.

 

"Ce qu'on constate indépendamment des JO, c'est plutôt une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles dans la population", explique Laurent Dalard, qui s'occupe de coordonner les premiers secours et les risques sanitaires pour le comité d'organisation des JO de Paris.

Des dépliants seront distribués et des affiches seront placardées au sein de la polyclinique du village olympique, situé à Saint-Denis, pour sensibiliser les sportifs et sportives de tous les pays. Il y aura également des plans de dépistage du VIH au sein de cette polyclinique. 10'000 préservatifs sans latex et 20'000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de sexe oral) ont aussi été commandés.

Près de 14'500 athlètes et leur encadrement sont attendus en juillet à Paris au village olympique. Mais faire un ratio entre le nombre d'athlètes présents et le nombre de préservatifs pour en déduire des informations sur les relations sexuelles au sein du village olympique n'a pas forcément de sens: un membre de la direction du Cojo avait confié il y a quelques mois que certains produits disponibles au village, comme des pansements, étaient parfois pris par les athlètes ou leurs proches pour être rapportés chez eux.

Avec Keystone-ATS

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L'EPFZ invente le gel anti gueule de bois

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Archives (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ont développé un gel qui rend l'alcool inoffensif. Il a été testé sur des souris qui ont bu de l'alcool sans dommage. Des tests cliniques sont encore nécessaires avant que le produit ne soit autorisé pour les humains.

 

Le gel développé par les chercheurs zurichois dégrade l'alcool dans le tractus gastro-intestinal (tube digestif) avant qu'il ne passe dans le sang, selon une étude publiée lundi dans la revue spécialisée Nature Nanotechnology.

A l'avenir, ce gel pourrait réduire les effets nocifs et enivrants de l'alcool chez les humains, a indiqué Raffaelle Mezzenga, chercheur à l'EPFZ, à l'agence Keystone-ATS. "Notre technologie pourrait offrir une solution inédite dans la lutte contre le problème mondial de l'abus d'alcool".

Acétaldéhyde toxique

Lorsqu'il est consommé, l'alcool passe dans l'estomac et l'intestin où il est absorbé dans la circulation sanguine, puis transporté vers le foie. C'est là que la plus grande partie de l'alcool est décomposée. Le foie contient des enzymes qui transforment l'alcool en différentes substances, notamment en acétaldéhyde, puis en acide acétique. L'acétaldéhyde est toxique et détruit le foie.

"Le gel transforme l'alcool en acide acétique sans produire d'acétaldéhyde", explique Raffaelle Mezzenga. S'il est ingéré avant ou pendant la consommation d'alcool, il le transforme avant qu'il ne pénètre dans la circulation sanguine. "Mais si l'alcool est déjà dans le sang, c'est trop tard", précise le chercheur.

Les scientifiques voient différents domaines d'application pour le gel. Selon Raffaelle Mezzenga, il serait intéressant pour les gens qui ne veulent pas renoncer à l'alcool, mais qui ne veulent pas surcharger leur corps et qui ne sont pas intéressés par les effets enivrants de l'alcool. On pourrait boire quelques verres d'alcool et conduire sa voiture en toute sécurité.

Atténuer la gueule de bois

"Nous avons démontré dans des études avec des animaux que l'utilisation de notre gel en combinaison avec de l'alcool confère aux souris un comportement similaire à celui des souris à jeun", explique Raffaelle Mezzenga. "Nous nous attendons donc également à ce que le gel ait des effets positifs sur l'atténuation des symptômes de la gueule de bois".

Le gel doit surtout aider à réduire les décès liés à l'alcool. "Il ne doit en aucun cas inciter à une consommation excessive d'alcool, souligne le chercheur. On estime que la consommation excessive d'alcool tue chaque année plus de trois millions de personnes.

"Nous avons des preuves évidentes que notre technologie réduit les effets négatifs de l'alcool dans les organes comme le foie et les intestins". Dans les essais avec des souris, les animaux présentaient une perte de poids moins importante, moins de lésions hépatiques, de meilleures valeurs sanguines et moins de dommages à la rate et aux intestins.

Lactosérum, sel, eau, fer, glucose et or

Le gel est composé de protéines de lactosérum, un sous-produit de la fabrication du fromage, cuites plusieurs heures afin qu'elles forment de longues et fines fibres. Les chercheurs y ajoutent ensuite et du sel et de l'eau comme solvant et les fibres se réticulent en un gel. Ils ont ensuite ajouté du fer, du glucose et de l'or au gel. Le tout provoque une cascade de réactions qui transforme l'alcool en acide acétique.

"Nous prévoyons de réaliser bientôt des essais cliniques" afin d'obtenir une autorisation d'utilisation pour les humains, a déclaré Raffaelle Mezzenga. Les chercheurs ont déjà déposé une demande de brevet pour leur gel.

Avec Keystone-ATS

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Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la cérémonie se déroule à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

 

 

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

 

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

 

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

 

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Un projet participatif pour évaluer la santé du lac Léman

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Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'EPFL a lancé un projet de science participative dans le but de mesurer l'état de santé du lac Léman, indique la haute école jeudi. Dans ce cadre, elle recherche des bénévoles possédant une embarcation pour récolter jusqu'en octobre 2025 des données sur la clarté des eaux du plus grand lac alpin.

 

Sur les quelque 500 bénévoles recherchés dans le cadre du projet Lémanscope, près de 270 ont déjà été trouvés, peut-on lire sur le site internet dédié. Dirigé par l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), le programme est mené en collaboration avec l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l'eau (Eawag), l'Université de Lausanne (UNIL) et l'Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL).

Lémanscope part d'un constat simple: face à des menaces difficilement prévisibles et à cause de données lacunaires, les scientifiques ont de la peine à poser un diagnostic formel sur la santé du plus grand plan d'eau douce d'Europe occidentale. Dérèglement climatique, pollutions, espèces invasives telles que la moule quagga sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la qualité des eaux.

L'absence d'un brassage complet du lac aussi. Ce phénomène - qui intervient d'habitude de manière naturelle, mais ne s'est plus produit depuis 12 ans - permet de mélanger les eaux profondes et de surface et ainsi répartir l'oxygène et les nutriments.

Face à ces incertitudes, les scientifiques cherchent des repères. Mesurer la transparence et la couleur des eaux donne des informations précieuses sur la santé d'un plan d'eau, selon eux. C'est là que les bénévoles entrent en scène: après inscription, ils reçoivent un outil scientifique appelé "disque de secchi" qu'ils doivent faire glisser au fond de l'eau jusqu'à ne plus le voir. Ils reportent ensuite les données mesurées dans une application à télécharger sur le téléphone portable.

Les mesures effectuées par les bénévoles sont ensuite transmises aux scientifiques et couplées aux données satellites. Elles contribuent in fine à une meilleure compréhension de l'état de santé du Léman, souligne l'EPFL.

Avec Keystone-ATS

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Nemo, l'artiste suisse qui défie les codes à l'Eurovision (VIDEO)

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KEYSTONE/Peter Schneider

Les fans de musique de toute l'Europe s'apprêtent à se donner rendez-vous pour l'Eurovision. Chez les parieurs, un nom porteur d'un message universel se détache. Il s'agit de Nemo, l'artiste suisse non-binaire qui, avec son titre "The Code", s'apprête à représenter la Suisse. J'ai eu le privilège de m'entretenir avec Nemo, ainsi qu'avec Jean-Marc Richard, figure emblématique du concours, afin de discuter de cette chanson, de son impact et des enjeux de ce concours pas comme les autres.

 

« Non, on ne se lasse pas, parce que c'est chaque année différent », commence Jean-Marc Richard, vétéran de 33 Eurovisions. « Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que chaque année, la chanson suisse amène quelque chose de nouveau. »

Nemo, originaire de Bienne et résidant en Allemagne, nous offre avec "The Code" une œuvre éclectique et dynamique, mêlant divers styles musicaux. « C'était une de ces situations où je sens qu'il y a deux types de musique à faire, et on ne peut pas vraiment décider dans quel état on va tomber », explique Nemo. « Il y a ce moment quand vous écrivez et que vous pensez à chaque phrase, et puis il y a ce stade où tout se passe en vous, et vous ne pensez même pas à ce que vous créez à ce moment-là, vous le faites, et vous vous demandez après comment c'est venu. »

L'artiste décrit le processus créatif spontané derrière "The Code", né lors d'un camp de la Société Suisse des Auteurs. « C'était ma première fois au camp de la SUISA, et j'ai pensé que j'étais invité là-bas comme auteur... et puis j'ai compris « Ah, ok, donc nous écrivons pour moi? C'est parti ! » Et c'était tellement une bonne expérience que le lendemain, je me suis dit immédiatement « Ok, je vais chanter pour moi tellement c'est amusant! » Et c'est là que the code est arrivé... »

L'Eurovision, au-delà d'être un événement musical, est souvent perçu à travers le prisme de la géopolitique. Jean-Marc Richard souligne l'importance des dynamiques politiques, mais aussi la capacité du concours à transcender ces considérations. « Je pense que c'est une des particularités de l'Eurovision, mais ce qui est intéressant cette année, c'est qu'il y a une telle diversité dans les chansons que finalement, au-delà de cette problématique de géopolitique, je crois qu'on arrivera à se mettre ensemble pour faire un vrai concours avec quelque chose qui nous rapproche les uns des autres. »

Nemo, aborde le concours avec une perspective personnelle, axée sur l'authenticité, sans laisser la politique s'immiscer. « L'unique chose que je peux faire, c'est écrire quelque chose qui est vrai pour moi-même et auquel je me sens profondément connecté. »

 

L'artiste non-binaire parle également de son voyage personnel vers la découverte de soi. « C'était un long processus pour moi... Et c'est un voyage en cours et un beau voyage pour moi parce que cet espace vient avec beaucoup de liberté et beaucoup de joie, beaucoup de sentiment de vraiment confortable dans mon corps pour la première fois. »

Quant à la performance à venir à l'Eurovision, Nemo reste discret sur les détails, mais promet une scénographie à la hauteur de la diversité de sa chanson. « Nous travaillons sur un design différent en ce moment, avec deux designers magnifiques de la Suède qui travaillent sur le costume de scène. Et ça va être... Je l'aime déjà, mais je ne peux pas vraiment dire beaucoup sur ça encore. »

Avec "The Code", Nemo incarne non seulement la diversité musicale, mais aussi un message de tolérance et d'acceptation de soi qui résonne puissamment dans le cœur de l'Eurovision. Un message qui, à n'en pas douter, trouvera un écho auprès des spectateurs du monde entier.

Avec IA

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"Tu t'en sors?" ou comment s'amuser en toute sécurité la nuit

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La Prévention suisse de la criminalité (PSC) organise jusqu'au 28 juin une campagne de prévention nationale pour que la fête se déroule en toute sécurité (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comment faire la fête le soir et rentrer chez soi en toute sécurité. C'est le thème de la campagne nationale de prévention lancée lundi à l'attention des jeunes amateurs de sorties nocturnes. Cette sensibilisation se décline en trois conseils: "think, stay, help".

 

Les fêtes de la nuit sont souvent un "must" pour les jeunes. Mais souvent, elles sont le théâtre d'insultes, de harcèlement, de menaces et de violences physiques pouvant aller jusqu’à de graves infractions comme des viols ou des coups de couteau, souligne dans un communiqué la Prévention suisse de la criminalité (PSC).

La campagne "Tu t’en sors?" vise à ce qu'aucun soir de fête ne vire au cauchemar. Menée en collaboration avec les corps de police cantonaux et municipaux, elle s'adresse à tous ceux qui aiment sortir, soit aux auteurs potentiels, victimes, tiers et témoins.

La campagne donne trois conseils, formulés en anglais: "You better think" (Réfléchis bien), "Stay together" (Restez ensemble) et "Help if you can" (apporte ton aide si tu peux). Concrètement, il s'agit de garder dans la mesure du possible le contrôle sur soi-même, éviter d'être complètement ivre, garder un oeil sur les boissons des uns et des autres, organiser les retours ou aider une personne harcelée ou en détresse. Face à un risque d'escalade, il ne faut pas hésiter à appeler la police au 117.

Sur sa page d'accueil, la PSC rappelle que l'unique responsable d'un acte de violence est celui qui le commet. La victime n'est pas coupable. La campagne nationale sera visible sur des affiches et des dessous de verre. Les actions auront lieu dans des lieux bien fréquentés, jusqu’au 28 juin.

Avec Keystone-ATS

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