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Non, un médecin des HUG n’a pas signé de tribune sur Facebook

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Les fausses informations se multiplient autour du coronavirus, que ce soit sur internet, par e-mail, sur les réseaux sociaux ou encore sur WhatsApp. Elles se répandent à vitesse grand V et se nourrissent des peurs. On pense notamment à cette lettre circulant depuis plusieurs mois, affirmant que la vaccination Covid-19 pourrait rendre les femmes stériles et indiquant comme signataire le Professeur Patrick Petignat, chef du Service de gynécologie des HUG.

Ce dernier a formellement démenti être à l’origine de ces propos et plusieurs scientifiques se sont exprimés sur le sujet, invoquant une hypothèse infondée à ce jour.

Des sites de promotion de faux vaccins sont également apparus sur internet. Il existe même des fraudeurs qui proposent de fournir des accès anticipés à la vaccination contre des sommes d'argent.

Bien que ces fake news gagnent de plus en plus de terrain, il existe des méthodes pour lutter contre la propagation de ces fausses informations. L'entreprise d'évaluation de la désinformation NewsGuard, par exemple. Lancée en 2018, elle a pour mission d’évaluer la fiabilité des médias en ligne, contre les intox et la désinformation. Il en est de même pour le Décodex, un outil créé par le quotidien français Le Monde pour vous aider à vérifier les informations et dénicher les rumeurs.

Pour les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, c'est plus compliqué, mais n'hésitez pas à toujours vérifier vos sources.

 

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Cinéma & Séries TV

Bridget Jones et la différence d'age au cinéma

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Renée Zellweger dans "Bridget Jones: Folle de lui" (Jay Maidment/Universal Pictures via AP)

La star américaine Renee Zellweger est de retour dans la peau de la célèbre anglaise pour "Bridget Jones: folle de lui". La voici quinquagénaire, veuve et prête à craquer pour un jeune Apollon.

 

Elle partage l'affiche de ce quatrième volet de Bridget Jones avec la star montante Leo Woodall ("The White Lotus", "Un jour"), Chiwetel Ejiofor ("Love Actually", "Twelve years a slave") et Hugh Grant.

Le spectateur avait quitté Bridget il y a presque dix ans, dans "Bridget Jones's Baby" (2016). Elle était enceinte, sans savoir qui était le père de l'enfant, après avoir eu des aventures avec un beau milliardaire américain, et son ex Mark Darcy, joué par Colin Firth, qu'elle finissait par épouser. A l'époque, la suite des aventures de Bridget était disponible en livre, mais jamais pas encore été adaptée à l'écran.

On la retrouve à 51 ans, veuve, avec deux enfants. Elle n'est toujours pas à l'abri de nouvelles mésaventures alors qu'elle se débat entre les applis de rencontre, les réseaux sociaux et le Botox.

La créatrice de Bridget Jones, Helen Fielding, a expliqué qu'elle avait supprimé Mark Darcy du film car elle ne voulait pas d'une Bridget "en femme mariée satisfaite d'elle-même". Elle a gardé par contre les personnages de Daniel Cleaver (Hugh Grant), l'ancien patron et petit-ami de Bridget, ainsi qu'Emma Thompson, l'incontournable gynécologue.

Hugh Grant a décrit le nouveau film comme étant "extrêmement drôle, mais très triste".

Le choix de Renee Zellweger, une Américaine du Texas, pour incarner la "so British" Bridget Jones avait fait des vagues au début des années 2000. Mais l'actrice a travaillé dur pour prendre l'accent britannique, et elle a rencontré un immense succès dès la sortie du film "Le journal de Bridget Jones" en 2001.

Ce personnage, qui enchaîne les déboires amoureux, les verres de Chardonnay et les régimes, a fait connaître Renee Zellweger dans le monde entier.

Helen Fielding a créé le personnage de Bridget Jones pour une chronique dans la presse britannique en 1995, avant d'en faire une série de livres à succès. Au point que Bridget est devenue au fil des années une icône de la culture britannique.

"Bridget Jones: folle de lui" est à voir en salle à Genève, au Ciné 17 ou Balexert.

Avec Keystone-ATS

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Cinéma & Séries TV

"Sauve qui peut": Quand les vrais médecins rencontrent de faux patients

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© Droits réservés

Vous êtes-vous déjà demandé comment sont formés les médecins pour annoncer certaines nouvelles ? C’est cette question qui est au cœur du documentaire "Sauve qui peut", une plongée inédite dans la formation médicale où les étudiants s’exercent sur de faux patients. La réalisatrice Alexe Poukine, était mon invitée.

Pour son film, la réalisatrice a posé sa caméra dans plusieurs hôpitaux, notamment au CHUV de Lausanne, où se déroulent des séances de simulation médicale. Ici, pas de simples exercices techniques, mais une mise en situation ultra-réaliste où des comédiens jouent le rôle de patients atteints de pathologies graves. « Ce qu’il faut dire, c’est que ça existe réellement pour que les médecins puissent s’entraîner à annoncer par exemple des mauvaises nouvelles », explique Alexe Poukine. « On fait appel à des comédiens et des comédiennes qui endossent des rôles. »

Et pourtant, malgré la fiction, l’émotion est bien réelle. « La première chose qui m’a choqué dans votre film, c’est que je me suis pris au jeu. J’ai versé des larmichettes », ai-je avoué. Un sentiment que partage la réalisatrice : « Tout le monde sait que c’est faux. Même les étudiants en médecine qui participent à ces simulations savent que c’est faux. Et pourtant, même eux versent des larmichettes. Comme quoi, entre la réalité et la fiction… »

Un hôpital sous tension

Derrière ces exercices se dessine une réalité plus sombre : celle d’un système de santé sous pression. En suivant les étudiants, les soignants et les faux patients, "Sauve qui peut" met en lumière les dilemmes du monde hospitalier. Loin d’un simple reportage médical, le film dévoile les tensions qui pèsent sur les soignants, tiraillés entre l’empathie et la rentabilité.

« Malheureusement, le temps du soin et le temps de la rentabilité ne sont pas du tout les mêmes », constate la documentariste. « On nous demande d’être rentables à l’hôpital, alors que faire de l’argent avec la maladie, la mort et la souffrance, c’est un peu difficile. »

Et si en Suisse, les moyens sont plus importants qu’en France ou en Belgique, la problématique reste la même. « Quand vous avez cinq minutes pour faire la toilette de quelqu’un, vous pouvez avoir pris tous les cours d’empathie que vous voulez, vous êtes forcément maltraitants. »

Un équilibre fragile

Si le film touche, c’est aussi parce qu’il ne se contente pas de dénoncer. Il révèle l’humanité qui résiste malgré tout. Entre moments d’apprentissage maladroits et scènes de grande intensité, "Sauve qui peut" navigue entre le rire et les larmes. « Moi, ce que j’ai trouvé très beau en faisant le film, c’est qu’on comprend à la fois les soignants et les patients », confie Alexe Poukine. « En fait, on se rend compte qu’on est tous dans la même équipe. Et que c’est très difficile d’être un humain, quel que soit le côté où on se trouve. »

Car l’apprentissage ne concerne pas que les jeunes médecins. Tout au long du film, on assiste à des formations où l’on déconstruit les préjugés. « On fait en simulation ce qu'on devrait faire dans tous les milieux », souligne la réalisatrice. « On déconstruit les représentations sexistes, racistes, agistes, homophobes, classistes… On devrait tous essayer de déconstruire nos stéréotypes. »

Une nécessité d’évolution

Au fil des 1h40 de documentaire, une question persiste: comment préserver la vocation des soignants dans un système qui les use? Beaucoup entrent dans la profession avec l’envie d’aider, mais certains finissent par la quitter, exténués. « Il y a énormément de gens qui sont venus me voir après les projections en me disant qu’ils avaient arrêté leur métier de soignant. Quand bien même ils pensaient que c’était le plus beau métier du monde. Juste pour sauver leur peau. » raconte Alexe Poukine.

Mais alors, comment changer les choses? La réalisatrice esquisse une piste : « Il faut juste être ensemble, que ce soit les chefs de services, les aides-soignantes, les médecins, les infirmiers… Se dire qu’est-ce qu’on peut améliorer et le faire ensemble. »

Avec ce documentaire aussi dur que lumineux, Alexe Poukine met en lumière un monde souvent invisible et rappelle que derrière chaque blouse blanche, il y a avant tout un humain qui essaie de bien faire.

Avec IA

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Ecoutez le nouveau titre d'Elton John "Who Believes in Angels?"

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Elton John sur la scène du Palau Sant Jordi à Barcelona en Espagne, le 03 décembre 2017 sa tournée "Wonderful Crazy Night". (EPA/Alejandro Garcia)

Elton John vient de dévoiler "Who Believes in Angels?", co-écrit avec la chanteuse américaine Brandi Carlile, annonciateur d'un album à paraitre le 4 avril. 

 

"Cet album est l'un des plus difficiles que j'aie jamais réalisés, mais c'est aussi l'une des plus grandes expériences musicales de ma vie", a déclaré l'artiste britannique de 77 ans sur Instagram mercredi, ajoutant "C'est un nouveau départ pour moi".

"Who Believes in Angels?" ("Qui croit aux anges?") est le fruit d'une collaboration avec le parolier historique d'Elton John Bernie Taupin et le producteur Andrew Watt.

L'album a été écrit et enregistré en 20 jours en octobre 2023 au studio d'enregistrement Sunset Sound à Los Angeles.

L'album comprend notamment la chanson "Never Too Late", nominée aux Oscars et inspirée du documentaire portant le même titre, sur sa vie et sa dernière tournée internationale, réalisé par son mari David Furnish.

Spectacle à venir

Bien qu'il ait tiré sa révérence lors de la tournée internationale "Farewell Yellow Brick Road", qui s'est achevée à Stockholm en juillet 2023, Elton John va remonter sur scène pour un spectacle unique avec Brandi Carlile au London Palladium le 26 mars 2025. Les fans qui auront précommandé le nouvel album auront un accès exclusif à l'achat des billets.

La nouvelle de cet album arrive quelques mois après les récentes révélations du chanteur concernant la détérioration de sa vue.

Lors d'une interview en novembre sur le plateau du talkshow américain "Good morning America" diffusé sur la chaine ABC, Elton John avait confié que la perte partielle de la vue suite à une infection avait eu un impact sur sa capacité à travailler sur sa musique.

Un handicap qui n'arrête pas l'artiste, récemment vu lors d'une représentation de la comédie musicale "Le diable s'habille en Prada" dont il a composé la musique. "Comme vous le savez, j'ai perdu la vue (...) il est donc difficile pour moi de voir (le spectacle), mais j'adore l'entendre, et ça sonnait vraiment bien ce soir", avait-il alors dit.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Aujourd’hui, c'est le traditionnel test des sirènes à Genève

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Image prétexte (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/ROBERT MICHAEL)

Comme chaque premier mercredi du mois de février, les sirènes d'alarme à la population sont testées dans toute la Suisse. Genève contrôlera mercredi dès 13h30 ses 116 sirènes fixes sous la responsabilité de l'office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires (OCPPAM).

Le Département des institutions et du numérique (DIN) rappelle que l'alarme générale consiste en un son oscillant continu diffusé pendant une minute et répété après cinq minutes. Dans certains bâtiments accueillant beaucoup de monde, des alarmes supplémentaires s'enclenchent et des consignes sont diffusées.

Une alarme-eau, destinée aux habitants en aval des barrages de Verbois et de Chancy-Pougny, sera testée lors du même exercice. Ce signal spécifique est composé de douze sons graves de vingt secondes chacun, séparés par des intervalles de dix secondes. Le test de mercredi sera aussi annoncé par l'application d'Alertswiss qui permet de recevoir des informations ciblées des autorités.

En plus du son des sirènes, pensez aux comportements à adopter en cas d'alarme générale réelle. Il faut écouter la radio, fermer les portes et les fenêtres, informer les voisins et ne pas téléphoner afin de ne pas surcharger le réseau. Pour les automobilistes, il faut arrêter la ventilation et remonter les fenêtres. Les personnes qui sont dans la rue doivent se mettre à l'abri dans le bâtiment le plus proche.

Et parce que notre chef Lionel a une tendresse toute particulière pour le précédent spot TV, le voici pour les fans de moutons!

Avec Keystone-ATS

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Cinéma & Séries TV

Les frères Zürcher et "Le moineau dans la cheminée", nommé pour 6 quartz

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Archives (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

C'est une image aussi simple que percutante: un moineau pris au piège dans une cheminée. Une métaphore qui encapsule toute la complexité du dernier film de Ramon Zürcher, "Le Moineau dans la cheminée". Ce huis clos familial, co-produit par son jumeau Silvan Zürcher, déploie un récit où l'identité et les vieux démons s'affrontent dans une atmosphère aussi lumineuse qu'inquiétante. Ils étaient mes invités.

Le film se déroule sur deux jours, le temps d'un anniversaire. Karen vit dans la maison de son enfance, un lieu marqué par des drames que l'on découvre peu à peu. Sa sœur Julie revient pour célébrer l'anniversaire de Markus, et ce qui commence comme une réunion chaleureuse dévoile rapidement des fissures profondes. "C'était l'idée d'opposer ce paradis estival à l'histoire sombre de cette famille", explique Ramon Zürcher. "On voulait que l'ombre et la lumière coexistent, que les tensions se révèlent progressivement".

Le défi de la mise en scène

Difficile de ranger "Le Moineau dans la cheminée" dans une catégorie unique. Drame familial, thriller psychologique, film quasi-expérimental, les frères Zürcher aiment jouer avec les genres. "Quand j'ai vu Mulholland Drive de David Lynch, j'ai été fasciné par sa capacité à changer les règles du jeu", confie le réalisateur. "J'aime cette idée qu'on croit maîtriser l'univers d'un film, puis soudain tout bascule". Une approche qui demande une précision millimétrée, tant dans l'écriture que dans la mise en scène.

Filmer une maison pleine d'invités n'est pas une mince affaire. "C'est une véritable chorégraphie", souligne Silvan, le producteur, "On passe d'une pièce à l'autre, il faut tout anticiper". Pas de répétitions avant le tournage, mais un casting minutieux, qui permet de tester la dynamique des acteurs. "Pour les scènes avec les enfants, il faut aussi faire attention à leur psychologie", précise le réalisateur. "Ils doivent comprendre la différence entre l'illusion du film et la réalité du tournage".

La surprise des nominations

Nommé six fois aux Quartz, les prix du cinéma suisse, "Le Moineau dans la cheminée" a su marquer les esprits. Meilleur film de fiction, meilleur scénario, meilleure musique de film, meilleur montage, meilleur son et meilleur second rôle, le film récolte une pluie de nominations. "On ne s'y attendait pas", avoue Ramon Zürcher. "C'est un film qui prend des risques, qui ne laisse pas indifférent". Silvan, lui, se souvient du moment où ils ont appris la nouvelle : "Il y avait une salle pleine de monde, et les nominations apparaissaient sur un écran. Quand on a vu notre nom, c'était iréel".

Entre tensions latentes et beauté trouble, "Le Moineau dans la cheminée" est un film à découvrir en salle, au cœur d'un huis clos où chaque détail compte.

Avec IA

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