Nous allons pouvoir nous réapproprier l’espace public grâce à "La ville est à vous", cette manifestation qui a pour but de transformer chaque quartier en lieu de fêtes et de rencontres conviviales.
En vue des mesures sanitaires en cours, "La ville est à vous" se réinvente et les vide-greniers ont dû être exclus mais un certain nombre de rues seront piétonnisées dans différents quartiers sur plusieurs semaines et des animations seront proposées par les associations et comités de ces quartiers.
"Dans les quartiers dont la circulation est très dense, il est quasiment impossible pour les enfants d'y jouer. Offrir les rues à leurs habitants permet de créer des liens intergénérationnels, de s'approprier les lieux et de se rencontrer" explique Christina Kitsos, Conseillère administrative chargée de la cohésion sociale et de la solidarité en Ville de Genève.
Et les réfractaires dans tout ça? "Je fais le pari qu'ils vont finir par se réjouir au fil des semaines, en découvrant leur rue d'une autre manière. Cela dit, les comités révèlent un enthousiasme des habitant.e.s, qui disent avoir besoin de ce type d'événements pour renouer les liens sociaux mis à rude épreuve pendant la pandémie!" déclare Christina Kitsos. Et d'ajouter qu'elle garde espoir de pouvoir organiser des vide-greniers d'ici cet automne.
Démarrage dès ce samedi 22 mai dans le quartier des Délices avec la fermeture de la rue Daubin. A suivre:
Acacias: 29 mai au 13 juin
Jonction: 5 et 6 juin, 19 et 20 juin et du 24 au 27 juin
Petit-Saconnex: 19 juin au 18 juillet
Sécheron: 26 juin au 11 juillet
Saint-Jean: 21 août au 12 septembre
Pâquis: 11 septembre au 3 octobre
Dans son dernier film "L'Attachement", Carine Tardieu explore une nouvelle fois les relations humaines avec une finesse et une sensibilité qui lui sont propres. Mettant en scène une histoire de deuil, de reconstruction et d'attachement, la réalisatrice et co-scénariste signe un film d'une grande justesse. Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.
"J'essaye de parler des relations entre les gens et de la manière dont ils interagissent, surtout lorsqu'un événement tragique survient," explique Carine Tardieu. Le film s'ouvre sur la mort d'une mère et le vide qu'elle laisse derrière elle. Elliot, son fils de cinq ans, cherche alors instinctivement un refuge. Ce sera sa voisine, jouée par Valéria Bruni Tedeschi, une femme libre et indépendante qui n'avait jamais envisagé la maternité.
Le film se déploie autour de cette relation improbable mais bouleversante. "Il s'accroche à elle comme à une bouée," confie la réalisatrice, soulignant que ce lien va influencer tous les autres personnages du récit. Ce sont des histoires de voisinage, d'ouverture, de famille choisie, loin des schémas traditionnels.
La question du regard sur l'âge est également au cœur du film. Après "Les Jeunes Amants", qui abordait une histoire d'amour entre une femme plus âgée et un homme plus jeune, "L'Attachement" met en scène un personnage féminin qui assume pleinement sa vie de cinquantenaire. "Elle a déjà fait des choix, elle pense que sa vie est déjà tracée, qu'elle ne connaîtra plus rien d'extraordinaire. Et pourtant..."
Le film interroge également les modèles familiaux et la parentalité. "Je suis bouleversée par ce que signifie être parent. C'est une expérience radicalement transformatrice. Mais je comprends aussi ceux qui choisissent de ne pas avoir d'enfants, face à un monde qui semble de plus en plus incertain."
Un casting qui "fait famille"
Côté casting, "L'Attachement" bénéficie d'une alchimie naturelle entre ses acteurs, facilitée par des liens déjà existants. "Valéria et Pio Marmaï avaient déjà joué ensemble. Vimala Pons et Pio avaient eu une histoire il y a dix ans. Toutes ces connexions ont participé à l'énergie du film."
En filigrane, "L'Attachement" est un plaidoyer pour la nuance et contre le cloisonnement des identités. "Aujourd'hui, tout est très polarisé. Soit on est une maman parfaite, soit une vieille fille. Il n'y a plus de place pour l'entre-deux. Mais moi, je veux montrer qu'il existe."
Avec ce film émouvant et lumineux, Carine Tardieu nous rappelle que la vie est faite de rencontres inattendues et de liens qui se tissent parfois contre toute attente.
Renée Zellweger dans "Bridget Jones: Folle de lui" (Jay Maidment/Universal Pictures via AP)
La star américaine Renee Zellweger est de retour dans la peau de la célèbre anglaise pour "Bridget Jones: folle de lui". La voici quinquagénaire, veuve et prête à craquer pour un jeune Apollon.
Elle partage l'affiche de ce quatrième volet de Bridget Jones avec la star montante Leo Woodall ("The White Lotus", "Un jour"), Chiwetel Ejiofor ("Love Actually", "Twelve years a slave") et Hugh Grant.
Le spectateur avait quitté Bridget il y a presque dix ans, dans "Bridget Jones's Baby" (2016). Elle était enceinte, sans savoir qui était le père de l'enfant, après avoir eu des aventures avec un beau milliardaire américain, et son ex Mark Darcy, joué par Colin Firth, qu'elle finissait par épouser. A l'époque, la suite des aventures de Bridget était disponible en livre, mais jamais pas encore été adaptée à l'écran.
On la retrouve à 51 ans, veuve, avec deux enfants. Elle n'est toujours pas à l'abri de nouvelles mésaventures alors qu'elle se débat entre les applis de rencontre, les réseaux sociaux et le Botox.
La créatrice de Bridget Jones, Helen Fielding, a expliqué qu'elle avait supprimé Mark Darcy du film car elle ne voulait pas d'une Bridget "en femme mariée satisfaite d'elle-même". Elle a gardé par contre les personnages de Daniel Cleaver (Hugh Grant), l'ancien patron et petit-ami de Bridget, ainsi qu'Emma Thompson, l'incontournable gynécologue.
Hugh Grant a décrit le nouveau film comme étant "extrêmement drôle, mais très triste".
Le choix de Renee Zellweger, une Américaine du Texas, pour incarner la "so British" Bridget Jones avait fait des vagues au début des années 2000. Mais l'actrice a travaillé dur pour prendre l'accent britannique, et elle a rencontré un immense succès dès la sortie du film "Le journal de Bridget Jones" en 2001.
Ce personnage, qui enchaîne les déboires amoureux, les verres de Chardonnay et les régimes, a fait connaître Renee Zellweger dans le monde entier.
Helen Fielding a créé le personnage de Bridget Jones pour une chronique dans la presse britannique en 1995, avant d'en faire une série de livres à succès. Au point que Bridget est devenue au fil des années une icône de la culture britannique.
"Bridget Jones: folle de lui" est à voir en salle à Genève, au Ciné 17 ou Balexert.
Vous êtes-vous déjà demandé comment sont formés les médecins pour annoncer certaines nouvelles ? C’est cette question qui est au cœur du documentaire "Sauve qui peut", une plongée inédite dans la formation médicale où les étudiants s’exercent sur de faux patients. La réalisatrice Alexe Poukine, était mon invitée.
Pour son film, la réalisatrice a posé sa caméra dans plusieurs hôpitaux, notamment au CHUV de Lausanne, où se déroulent des séances de simulation médicale. Ici, pas de simples exercices techniques, mais une mise en situation ultra-réaliste où des comédiens jouent le rôle de patients atteints de pathologies graves. « Ce qu’il faut dire, c’est que ça existe réellement pour que les médecins puissent s’entraîner à annoncer par exemple des mauvaises nouvelles », explique Alexe Poukine. « On fait appel à des comédiens et des comédiennes qui endossent des rôles. »
Et pourtant, malgré la fiction, l’émotion est bien réelle. « La première chose qui m’a choqué dans votre film, c’est que je me suis pris au jeu. J’ai versé des larmichettes », ai-je avoué. Un sentiment que partage la réalisatrice : « Tout le monde sait que c’est faux. Même les étudiants en médecine qui participent à ces simulations savent que c’est faux. Et pourtant, même eux versent des larmichettes. Comme quoi, entre la réalité et la fiction… »
Un hôpital sous tension
Derrière ces exercices se dessine une réalité plus sombre : celle d’un système de santé sous pression. En suivant les étudiants, les soignants et les faux patients, "Sauve qui peut" met en lumière les dilemmes du monde hospitalier. Loin d’un simple reportage médical, le film dévoile les tensions qui pèsent sur les soignants, tiraillés entre l’empathie et la rentabilité.
« Malheureusement, le temps du soin et le temps de la rentabilité ne sont pas du tout les mêmes », constate la documentariste. « On nous demande d’être rentables à l’hôpital, alors que faire de l’argent avec la maladie, la mort et la souffrance, c’est un peu difficile. »
Et si en Suisse, les moyens sont plus importants qu’en France ou en Belgique, la problématique reste la même. « Quand vous avez cinq minutes pour faire la toilette de quelqu’un, vous pouvez avoir pris tous les cours d’empathie que vous voulez, vous êtes forcément maltraitants. »
Un équilibre fragile
Si le film touche, c’est aussi parce qu’il ne se contente pas de dénoncer. Il révèle l’humanité qui résiste malgré tout. Entre moments d’apprentissage maladroits et scènes de grande intensité, "Sauve qui peut" navigue entre le rire et les larmes. « Moi, ce que j’ai trouvé très beau en faisant le film, c’est qu’on comprend à la fois les soignants et les patients », confie Alexe Poukine. « En fait, on se rend compte qu’on est tous dans la même équipe. Et que c’est très difficile d’être un humain, quel que soit le côté où on se trouve. »
Car l’apprentissage ne concerne pas que les jeunes médecins. Tout au long du film, on assiste à des formations où l’on déconstruit les préjugés. « On fait en simulation ce qu'on devrait faire dans tous les milieux », souligne la réalisatrice. « On déconstruit les représentations sexistes, racistes, agistes, homophobes, classistes… On devrait tous essayer de déconstruire nos stéréotypes. »
Une nécessité d’évolution
Au fil des 1h40 de documentaire, une question persiste: comment préserver la vocation des soignants dans un système qui les use? Beaucoup entrent dans la profession avec l’envie d’aider, mais certains finissent par la quitter, exténués. « Il y a énormément de gens qui sont venus me voir après les projections en me disant qu’ils avaient arrêté leur métier de soignant. Quand bien même ils pensaient que c’était le plus beau métier du monde. Juste pour sauver leur peau. » raconte Alexe Poukine.
Mais alors, comment changer les choses? La réalisatrice esquisse une piste : « Il faut juste être ensemble, que ce soit les chefs de services, les aides-soignantes, les médecins, les infirmiers… Se dire qu’est-ce qu’on peut améliorer et le faire ensemble. »
Avec ce documentaire aussi dur que lumineux, Alexe Poukine met en lumière un monde souvent invisible et rappelle que derrière chaque blouse blanche, il y a avant tout un humain qui essaie de bien faire.
Elton John sur la scène du Palau Sant Jordi à Barcelona en Espagne, le 03 décembre 2017 sa tournée "Wonderful Crazy Night". (EPA/Alejandro Garcia)
Elton John vient de dévoiler "Who Believes in Angels?", co-écrit avec la chanteuse américaine Brandi Carlile, annonciateur d'un album à paraitre le 4 avril.
"Cet album est l'un des plus difficiles que j'aie jamais réalisés, mais c'est aussi l'une des plus grandes expériences musicales de ma vie", a déclaré l'artiste britannique de 77 ans sur Instagram mercredi, ajoutant "C'est un nouveau départ pour moi".
"Who Believes in Angels?" ("Qui croit aux anges?") est le fruit d'une collaboration avec le parolier historique d'Elton John Bernie Taupin et le producteur Andrew Watt.
L'album a été écrit et enregistré en 20 jours en octobre 2023 au studio d'enregistrement Sunset Sound à Los Angeles.
L'album comprend notamment la chanson "Never Too Late", nominée aux Oscars et inspirée du documentaire portant le même titre, sur sa vie et sa dernière tournée internationale, réalisé par son mari David Furnish.
Spectacle à venir
Bien qu'il ait tiré sa révérence lors de la tournée internationale "Farewell Yellow Brick Road", qui s'est achevée à Stockholm en juillet 2023, Elton John va remonter sur scène pour un spectacle unique avec Brandi Carlile au London Palladium le 26 mars 2025. Les fans qui auront précommandé le nouvel album auront un accès exclusif à l'achat des billets.
La nouvelle de cet album arrive quelques mois après les récentes révélations du chanteur concernant la détérioration de sa vue.
Lors d'une interview en novembre sur le plateau du talkshow américain "Good morning America" diffusé sur la chaine ABC, Elton John avait confié que la perte partielle de la vue suite à une infection avait eu un impact sur sa capacité à travailler sur sa musique.
Un handicap qui n'arrête pas l'artiste, récemment vu lors d'une représentation de la comédie musicale "Le diable s'habille en Prada" dont il a composé la musique. "Comme vous le savez, j'ai perdu la vue (...) il est donc difficile pour moi de voir (le spectacle), mais j'adore l'entendre, et ça sonnait vraiment bien ce soir", avait-il alors dit.
Comme chaque premier mercredi du mois de février, les sirènes d'alarme à la population sont testées dans toute la Suisse. Genève contrôlera mercredi dès 13h30 ses 116 sirènes fixes sous la responsabilité de l'office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires (OCPPAM).
Le Département des institutions et du numérique (DIN) rappelle que l'alarme générale consiste en un son oscillant continu diffusé pendant une minute et répété après cinq minutes. Dans certains bâtiments accueillant beaucoup de monde, des alarmes supplémentaires s'enclenchent et des consignes sont diffusées.
Une alarme-eau, destinée aux habitants en aval des barrages de Verbois et de Chancy-Pougny, sera testée lors du même exercice. Ce signal spécifique est composé de douze sons graves de vingt secondes chacun, séparés par des intervalles de dix secondes. Le test de mercredi sera aussi annoncé par l'application d'Alertswiss qui permet de recevoir des informations ciblées des autorités.
En plus du son des sirènes, pensez aux comportements à adopter en cas d'alarme générale réelle. Il faut écouter la radio, fermer les portes et les fenêtres, informer les voisins et ne pas téléphoner afin de ne pas surcharger le réseau. Pour les automobilistes, il faut arrêter la ventilation et remonter les fenêtres. Les personnes qui sont dans la rue doivent se mettre à l'abri dans le bâtiment le plus proche.
Et parce que notre chef Lionel a une tendresse toute particulière pour le précédent spot TV, le voici pour les fans de moutons!