Le livre "Champions" nous replonge dans saison hors du commun dont le point culminant, le 27 avril 2023, a vu le GSHC inscrire son nom dans l'histoire en devenant champion Suisse. Mes invités Sebastien Telley et Nicolas Puchat étaient "sur un nuage".
Dans les coulisses de la victoire
Sébastien Telley et Nicolas Puchat, reconnaissables pour leurs voix commentant les matchs du club, se sont vu confier la tâche de rédiger cet ouvrage historique. Leur récit dévoile les dessous de la création du livre, une aventure qui leur est en quelque sorte "tombée dessus". L'idée d'écrire un livre sur cette victoire n'était pas de leur propre initiative, mais ils ont rapidement accepté cette opportunité inédite.
Lorsque le livre est finalement sorti, les auteurs ont ressenti un mélange d'excitation et d'étonnement en voyant leur travail exposé dans les librairies et en observant les réactions des gens le feuilletant, témoignant de leur implication et de leur fierté dans ce projet.
Le livre "Champions" ne se contente pas de relater l'exploit sportif. Il nous plonge dans les détails de cette victoire historique en révélant des anecdotes, des préparations inaperçues et des moments forts qui ont conduit à ce triomphe.
Les auteurs ont mis un point d'honneur à donner une vision complète et émouvante de cette saison, sollicitant même les joueurs pour qu'ils partagent leurs ressentis depuis la patinoire. Ils ont ainsi réussi à créer un récit qui va au-delà de la simple description des matchs, permettant de revivre les émotions fortes associées à chaque événement marquant.
Entre témoignages et récits personnels
Au cœur de cette expérience narrative, Sébastien et Nicolas ont su trouver l'équilibre entre les témoignages des joueurs et leurs propres ressentis. Ils ont partagé des moments où leur tension pendant les matchs contrastait avec le calme apparent des joueurs sur le terrain, dévoilant ainsi les deux perspectives parallèles de cet exploit.
Ce livre, "Champions", se veut donc être bien plus qu'un simple récit de victoire. Il propose une plongée immersive dans les coulisses du club, des moments de tension palpable et des instants d'émotion inoubliables, le tout présenté de manière à captiver autant les passionnés que les novices du Genève-Servette Hockey Club.
Robert Smith de "The Cure" en concert le 10 décembre 2023. (EPA/MAURICIO DUENAS CASTANEDA)
Le groupe britannique mythique The Cure, emmené par son chanteur charismatique Robert Smith, a sorti son premier album depuis 2008, "Songs of a lost world". Ce nouvel opus a déjà reçu des critiques élogieuses.
Il s'agit du 14e album studio du groupe qui a marqué les années 1980 et 1990 avec des tubes comme "Boys Don't Cry", "Close To Me" ou "Friday I'm In Love". "Songs of a lost world" sort en vinyl, CD, cassette et en streaming.
Les premières critiques sont extrêmement positives, comme celle du Guardian, qui juge que "Songs of a lost world" est le meilleur album du groupe depuis "Disintegration" en 1989. "Le groupe est à son apogée artistique: mélancolique et émouvant, avec un son percutant à la hauteur de l'impact émotionnel des paroles", écrit le quotidien.
Dans "Songs of a lost world", Robert Smith chante la mélancolie, parle de la mort et du deuil.
Afin de découvrir ce nouvel album, le groupe propose un show de présentation le 1er novembre à 21h, à retrouver ici.
"4.3 Dream" en 2008
"La mort est malheureusement de plus en plus présente chaque jour. Lorsqu'on est plus jeune, on la romance. Puis cela commence à arriver à votre famille proche et à vos amis. C'est alors une autre histoire", a-t-il dit à la BBC en amont de la sortie de l'album.
L'album est "séquencé de telle manière qu'il vous emmène quelque part", a-t-il dit dans une interview publiée sur la page YouTube du groupe. "Il dure environ 50 minutes et vous aboutissez à un endroit différent de celui où vous avez commencé. J'espère que les gens réagiront", a ajouté Robert Smith. Pour vous mettre en appétit, découvrez le premier single, "All I Ever Am".
The Cure n'avait plus sorti de disque depuis "4.3 Dream" en 2008. Mais le groupe, formé en 1976 à Crawley dans le Sussex et qui a vendu plus de 30 millions d'albums dans le monde, continue de remplir les salles et les stades partout où il se produit. En juillet 2018, The Cure avait fêté ses quarante ans de carrière lors d'un grand concert sur la pelouse d'Hyde Park, à Londres devant 65'000 personnes.
Le 13 novembre, le Théâtre du Léman vibrera au rythme des aiguilles et de l'innovation lors du Grand Prix d'Horlogerie de Genève (GPHG). Bien plus qu'une simple remise de prix, cet évennement célèbre et promeut l'horlogerie mondiale, rappelant l'importance d'une industrie qui fait la fierté de Genève et de toute la Suisse. Cette année, la cérémonie, également diffusée en direct sur Carac 2, s'apprête à accueillir quelque 1500 participants. Raymond Loretan, président de la Fondation du Grand Prix de l'Horlogerie de Genève était mon invité.
"Ce Grand Prix n'est pas uniquement un concours des plus belles montres, il représente tout un secteur et tous les métiers qui se cachent derrière chaque montre", souligne Raymond Loretan. Et de fait, l'horlogerie genevoise ne se contente plus d'être une affaire locale: des écoles horlogères voient le jour jusqu'à Dubaï et en Inde.
Entre tradition et innovation
Le GPHG met en avant la pluralité des montres à travers 15 catégories de prix, allant des modèles les plus classiques aux montres d’avant-garde. "Nous avons cette année une nouvelle catégorie appelée Time Only, qui revient aux racines avec des montres sans complications", décrit Loretan, ajoutant que la montre reste, malgré tout, un objet d’art qui allie tradition, innovation et savoir-faire. Pour attirer de nouvelles générations vers l’horlogerie, le GPHG s’efforce aussi de sensibiliser le public, notamment les jeunes, à la beauté de ce métier ancestral.
Face aux enjeux actuels, le GPHG a intégré la durabilité au cœur de ses préoccupations. Cette année, une nouvelle récompense, le prix de l’éco-innovation, honorera les modèles les plus respectueux de l'environnement. "La durabilité n’est pas nouvelle dans notre secteur, mais elle est aujourd’hui mise en avant avec plus de rigueur", explique Raymond Loretan. Ce prix s’inscrit dans une volonté de transparence et de traçabilité de l’ensemble de la filière horlogère.
La quête du douzième art
Plus qu'un objet utilitaire, la montre représente des valeurs profondément suisses : précision, créativité, et un lien unique avec le temps. Loreton défend d’ailleurs l'idée d’élever l’horlogerie au rang de "douzième art", à l'image du septième art pour le cinéma. "Une montre aujourd'hui, qu'elle soit chère ou non, est un objet d'art", résume-t-il, expliquant que ce retour à la matérialité est aussi une réponse à l’hyper-connectivité moderne.
Le GPHG incarne donc la préservation d'une tradition tout en s’adaptant aux nouvelles attentes de la société. À l'heure où l'horlogerie suisse cherche de nouveaux élans, le Grand Prix de l'Horlogerie de Genève demeure un pilier, rappelant que chaque minute est une œuvre d'art.
De nouveaux billets vont bientôt prendre leur envol. (Archives - KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
La Banque nationale suisse (BNS) s'attelle à la conception de la dixième série de billets de banque évoquant la montagne et lance un concours de graphisme. La coupure la plus récente, de 100 francs, avait pris sa place dans les portefeuilles en 2019.
La nouvelle série de billets aura pour thème "La Suisse, tout en relief" et "reflétera la topographie unique du territoire, depuis le Jura jusqu'aux Alpes, en passant par le Plateau", selon le communiqué paru mercredi. "Elle montrera notre pays, des vallées les plus profondes aux sommets les plus hauts, et dépeindra la diversité de la vie telle qu'elle se manifeste selon les différents étages altitudinaux."
Les graphistes exerçant leur activité en Suisse peuvent déposer leur candidature via ce lien. Douze d'entre eux seront sélectionnées pour participer au concours, qui débutera en février 2025. Il est prévu de publier les maquettes des différents billets à l'automne 2025.
Face à l'essor des paiements dématérialisés, la gardienne du franc souligne qu'un tiers environ des paiements effectués en Suisse le sont en espèces. Elle se dit "convaincue que le numéraire continuera de jouer un rôle important à l'avenir en tant que moyen de paiement et comme réserve de valeur".
La BNS a commencé à introduire en 2016 les billets de la neuvième série. La dernière coupure, celle de 100 francs, a été mise en circulation en 2019.
Samedi 2 novembre, la Fondation pour la Recherche sur le Diabète organise une journée dédiée à cette maladie aux HUG. Patricia Legler, directrice de la fondation, nous éclaire sur les objectifs et l'importance de cet événement. Elle était mon invitée.
"Le diabète, ou plutôt les diabètes, sont des maladies qui touchent une grande partie de la population," explique Patricia Legler. "Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui se développe souvent chez les enfants et les adolescents, tandis que le diabète de type 2 apparaît généralement plus tard dans la vie, souvent en raison de facteurs environnementaux et de style de vie." Cette distinction est cruciale pour comprendre les différentes approches de traitement et de prévention.
Une journée pour en savoir plus
La journée du 2 novembre vise à offrir une information précise et actualisée aux personnes concernées, à leurs proches, et à toute personne souhaitant en savoir plus. "Nous aurons plusieurs médecins et professeurs des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) qui viendront faire le point sur différentes thématiques," précise la directrice de fondation. "Il est essentiel d'avoir accès à des informations fiables et à jour, et qui mieux que des experts pour les fournir ?"
En plus des conférences, la journée proposera des ateliers interactifs où les participants pourront échanger directement avec des spécialistes et des patients. "Ces ateliers permettent un vrai échange, parfois assez émotionnel, en direct avec les personnes touchées et des experts," souligne Patricia Legler. "C'est une opportunité rare et précieuse pour créer des liens et partager des expériences."
Une structure qui récompense
La Fondation pour la Recherche sur le Diabète ne se contente pas d'informer; elle soutient également activement la recherche. "Nous avons octroyé cette année deux prix à des chercheurs travaillant sur des aspects cruciaux du diabète," indique la directrice. "L'un des lauréats mène des recherches sur la génétique du diabète de type 2, tandis qu'un jeune doctorant de l'université de Berne se concentre sur les complications rétiniennes liées au diabète."
Pour ceux qui ne peuvent pas consacrer toute la journée à cet événement, Patricia Legler rassure: "Vous pouvez assister à certaines conférences le matin ou participer aux ateliers l'après-midi. L'inscription est nécessaire, mais vous n'êtes pas obligés de rester toute la journée." Un déjeuner payant est également prévu, avec un menu spécialement conçu pour les personnes diabétiques.
Une occasion unique de mieux comprendre le diabète, d'apprendre des experts et de partager des expériences avec d'autres personnes concernées. "C'est une pandémie mondiale," rappelle Patricia Legler. "Il est crucial de continuer à informer et à soutenir la recherche pour mieux comprendre et traiter cette maladie." Pour plus d'informations et vous inscrire, rendez-vous sur le site de la Fondation pour la Recherche sur le Diabète.
Il y a beaucoup à dire sur Charles Aznavour. Le film co-réalisé par Fabien Marceau, alias Grand Corps Malade, et Mehdi Idir, est bien plus qu'un simple biopic. Dans "Mr Aznavour", le légendaire chanteur est incarné par Tahar Rahim, qui s'immerge dans le rôle avec une précision impressionnante. Ils étaient mes invités.
Pour Tahar Rahim, interpréter Charles Aznavour ne consiste pas simplement à imiter la voix ou les gestes, mais à "chercher l'âme du personnage" pour restituer l’essence d’un homme dont la vie est intimement liée à l'histoire de la France et au combat pour la liberté.
Une liberté totale
Dès les premières étapes de production, Grand Corps Malade et Mehdi Idir se sont plongés dans une recherche minutieuse, visionnant des documentaires, lisant des biographies, et réécoutant des interviews. "On commence par vouloir tout connaître sur sa vie", explique Fabien Marceau, révélant la méthodologie rigoureuse adoptée pour dresser une fresque authentique de l'artiste. La famille Aznavour, y compris le coproducteur et gendre de Charles, Jean Rachid, a soutenu cette démarche sans imposer de restrictions. "Ils nous ont laissé une totale liberté sur le ton, sur ce qu'on voulait raconter de Charles", affirme Idir, soulignant la confiance accordée par les proches de l'icône.
Pour incarner Aznavour à l'écran, Tahar Rahim a travaillé avec un coach vocal, s’entraînant des heures durant pour capter le timbre et les intonations uniques du chanteur. "À un moment donné, mon coach me dit: ‘je pense que tu peux le faire’", confie l'acteur, racontant comment il a peu à peu trouvé le "sosie vocal" de l'artiste. De plus, pour reproduire la spécificité physique d'Aznavour, une gouttière spéciale a été conçue, permettant à Tahar Rahim de projeter sa lèvre inférieure comme le faisait le grand Charles, un détail qui témoigne de la minutie et du respect avec lesquels l’équipe a abordé ce projet.
L'homme derrière l'artiste
La profondeur de l'hommage ne s'arrête pas aux aspects techniques. Le film s'intéresse aussi à l'engagement de Charles Aznavour durant la Seconde Guerre mondiale. "Il a participé à un réseau de résistants via ses parents", rappelle Grand Corps Malade. Cet aspect méconnu de la vie de l'artiste résonne d’autant plus en ces temps où le débat sur l'identité et l'immigration agite les esprits. "Quand on est tous réunis ensemble", observe Rahim, "on rappelle au peuple et aux gens qui auraient pu l'oublier, à quel point le fruit de l'immigration peut devenir la plus grande représentation de France dans le monde entier."
Pour tous les participants à ce projet, "M. Aznavour" a laissé une empreinte indélébile. "On respire encore Aznavour tous les jours", confie Marceau, ému. Rahim résume ce sentiment par une leçon essentielle apprise de l’artiste : "Au lieu de trop douter, oser, ça permet d'atteindre ses objectifs." Ce film est une invitation à redécouvrir Charles Aznavour, non seulement comme chanteur, mais comme homme et symbole d’un pays fier de sa diversité.