Direction le quartier des Grottes derrière la gare où se trouve le restaurant Kozan.C’est parti pour une aventure gourmande nippone sans décoller de Genève. 

Commençons par prendre place au bar où le maître des lieux le ​chef Hiroshi Machida confectionne chaque sushi derrière le comptoir qui peut accueillir 4 couverts. Une place de choix  vivement recommandée afin de profiter un maximum de l'expérience.L'endroit est stratégique pour admirer l’art de la découpe des sashimis et la composition d’autres créations. Une seule chose, n’oubliez pas de le préciser lors de votre réservation.

Qu’est-ce qu’on mange?

La petite salade verte parfaitement assaisonnée est une belle entrée en matière juste avant de déguster l’assortiment de sashimis:loup de mer, saumon, Saint-Jacques et thon. Continuons avec les tempuras de crevettes (friture typiquement japonaise, ultra aérienne) que nous plongeons délicatement dans la sauce composée de bouillon de bonite et sauce soja.Dans la boite magique déposée sur la table,se trouve un lit de riz blanc recouvert d’anguilles laquées ,réduction de mirin, soja, saké et sucre. Un sucré / iodée qui s’accorde parfaitement avec le riz. Le Japon authentique se trouve chez Kozan.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Direction les Pâquis,pour s’attabler dans un restaurant familial une institution à Genève,ou on se régale de mets ibériques,bienvenido a el faro!

C’est la famille Moro qui tient les rênes du restaurant depuis 1980. 44 ans de bons et loyaux services. Quelle histoire ! C’est tout d’abord le papa, Agustin Moro, qui ouvre cette affaire avec la ferme intention de proposer une cuisine traditionnelle ibérique de haut vol qui a tout de suite séduit les Genevois. Le fils,Agustin Moro Jr a repris le flambeau et dirige El Faro en respectant les traditions avec un subtile vent de jeunesse. Maintenir les traditions tout en laissant l’actualité culinaire franchir le seuil du restaurant.

Qu’est-ce qu’on mange?

Tout commence par de fines tranches de jambon pata negra pour se mettre en appétit,accompagnées de pan con tomate, du pain frotté d’ail et recouvert de tomate avec un peu d’huile d’olive. Nous nous laissons séduire par les anchois marinés au vinaigre et huile d’olive avant de succomber aux exceptionnels calamars simplement cuits à la plancha.Pour continuer,il est Impossible de résister à l’exceptionnel bar de ligne cuit en croûte de sel. Préparé devant les convives, la croûte de sel entourant le poisson est délicatement cassée devant nous et subtilement mis de côté,les filets levés avec précision. Petit conseil,poussez la gourmandise encore un peu plus loin en accompagnant le poisson d’une paella végétarienne et vous atteindrez sûrement le septième ciel ibérique.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Direction Carouge à la découverte d’un nouvel établissement:Tablard qui n’est autre que l’œuvre de Martin Burrus, le jeune propriétaire des fromageries De Bleu !

Après avoir ouvert sa première fromagerie à Vésenaz, il vient de lancer en plein cœur de la Cité sarde à la rue Saint-Joseph son Tablard juste en face de sa fromagerie carougeoise.Derrière la petite cuisine,c'est le chef Mariano Piñero Lopez qui jongle avec les casseroles et maîtrise la flamme des fourneaux. Du côté de la carte des vins, elle a été élaborée par Ludovic Namur, le sommelier du Flocons de Sel à Megève.

Qu’est-ce qu’on mange?

Tout commence par les incontournables sardines fumées Santoña,chèvre frais,pain brioché,confiture de tomates, ikura... un délice d’influence ibérique.Laissons nous tenter par la réinterprétation de la salade russe et son tartare de crevettes, regañás. Continuons avec la courge butternut,miso,escorté de chou kale croustillant et d’une crème au brillat-savarin.Nous terminons ce festival par le tartare de bœuf,os à moelle,pain carasau qui est un très belle hommage à ce classique bistrotier français. Venez créer votre expérience  chez Tablard!!

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

C’est tout nouveau,c’est tout frais,c’est tout beau et c’est surtout tout bon! Ouvert depuis à peine un mois au numéro 32 de la rue du 31 décembre,voici le Kā Kitchen!

Le Kā Kitchen au sein du Kā Studio signe le grand retour d’un certain Jonas Bolle derrière des fourneaux.Il n’est autre que l’ancien chef du restaurant Natürlich,et il revient en force pour jongler à nouveau avec les casseroles pour notre plus grand bonheur.Jonas Bolle à posé son savoir faire et son talent au cœur du Kā studio... Un espace dédié au bien-être où l’on pratique le yoga et le Pilate,un tout nouveau concept imaginé par trois amies Ines de Bavier, Charlotte Cattaneo et Margaux de Lisle.

Qu’est-ce qu’on mange?

Oui!! Il y a de la salade de quinoa,avec des patates douces moelleuses,de la feta, de la sauge et des oignons verts. Complètement dans l’air du temps!Ici,les légumes verts sont à l’honneur,pois mange tout, haricots verts, petits pois, sont tous parfaitement cuits (et donc légèrement croquants) et recouvrent une couche de fromage labné. Le tout arrosé d’huile d’olive et jus de citron.On se laisse aussi tenter par les polpettes de bœuf, bouillon de légumes. Il y a l’escalope de veau pané et sa laitue romaine relevée par une sauce César. Et il y a le poulet grillé (et très tendre) aux épices cajuns, quelques touches de mayonnaise rehaussée de citron vert et coriandre,pommes de terre grenailles rôties et des pois mange-tout.Bravo à Simon Bolle, le frère du chef, pour un service aux petits oignons.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

A quelques mètres de la gare Cornavin,se trouve la rue de la faucille.Et c’est précisément là que le bonheur commence ,selon Eduard Amoiel….Entrons nous attabler au lexique.

C’est un personnage qui nous attend derrière ses fourneaux,le chef  Cyrille Montanier.Le Baudelaire des cuissons, le Rimbaud des sauces ou encore le Molière des associations. Ce cuisinier est un poète (presque disparu) tant sa cuisine nécessite un savoir et une connaissance clairement en voie de disparition.Alors oui,ses propositions peuvent être considérées comme classiques, mais c’est justement ce que nous venons chercher en cette période automnale si riche en émotion culinaire.Ce chef a du métier et de l’expérience mais reste,hélas bien trop discret en matière de communication.

Qu’est-ce-qu’on mange?

Laissons nous tenter par un menu court et poétique: Ravioles de foie gras et céleri caramel,sésame torréfié ou le merveilleux soufflé de Saint-Jacques et Tourteaux rehaussé d’une mousse de champagne rosé. Onctueux, généreux, élégant, aérien... On se délecte encore plus avec un morceau de pain (excellent lui aussi, en provenance de la Boulangerie des Grottes) que nous plongeons délicatement,et avec délectation afin de récupérer la sauce qui reste au fond de l’assiette.Enfin,Impossible de ne pas succomber au Lièvre à La Royale préparée dans les règles de l’art accompagné de späetzle et marrons, chaque bouchée électrise les sens.L’aventure se termine sur une tarte Tatin et compotée. Sans aucun doute,le bonheur culinaire se trouve au lexique…

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.