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Musique

Ecoutez "Now and then", quand les Beatles utilisent l'IA pour leur dernier titre

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Ringo Starr, John Lennon, Paul McCartney et George Harrison, alias les Beatles. (KEYSTONE/STR)
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"Claire comme du cristal", la voix de John Lennon résonne dans une nouvelle et "dernière" chanson des Beatles sortie jeudi grâce à un coup de pouce de l'intelligence artificielle, 53 ans après la séparation du groupe mythique de Liverpool.

"C'est probablement la dernière chanson des Beatles, et on joue tous dessus, c'est un véritable enregistrement de Beatles", a déclaré Paul McCartney, 81 ans, dans une courte vidéo mise en ligne mercredi soir, qui retrace la genèse de "Now and Then", morceau plein de mélancolie, mêlant piano, cordes et solo de guitare. Quant aux cordes, lors de l'enregistrement dans les studios d'EMI l'an dernier, même les musiciens pensaient travailler sur un titre de Paul McCartney tellement le secret était grand.

Sur le magasin en ligne du groupe, où le titre se décline à l'envi, certains supports proposés en pré-commande, vinyle ou cassette, étaient déjà en rupture de stock avant même sa sortie.

Le titre est né d'une maquette enregistrée dans les années 1970 par John Lennon dans son appartement new-yorkais. Après son assassinat en 1980, sa veuve Yoko Ono avait remis en 1994 la bande, avec voix et piano, aux autres membres du groupe. Les techniques alors disponibles ne permettant pas d'extraire la voix de John Lennon avec une qualité suffisante, le morceau était resté dans les cartons.

"La voix de John"

Tout a basculé avec la série documentaire "Get Back", réalisée en 2021 par Peter Jackson. Le réalisateur de la trilogie du "Seigneur des Anneaux" avait alors extrait la voix de Lennon d'une cassette en la séparant du piano, aidé par les nouvelles technologies utilisant l'intelligence artificielle.

"On s'est retrouvé avec la voix de John, claire comme du cristal", a expliqué Paul McCartney, cité dans un communiqué annonçant la sortie de ce titre. A la maquette originale ont été ajoutés des enregistrements de guitare électrique et acoustique par George Harrison datant de 1995, avant son décès en 2001. La chanson a été terminée l'année dernière dans des studios de Los Angeles, mêlant les batteries de Ringo Starr, le piano et la basse de Paul McCartney, et les voix des deux Beatles vivants.

"C'était très émouvant pour nous tous. C'est comme si John était parmi nous", a raconté Ringo Starr, 83 ans. En avril 1970, six mois après la sortie de l'album "Abbey Road" et un mois avant celle de "Let it be", les Beatles avaient annoncé leur séparation. Les dix ans de collaboration de Paul McCartney, John Lennon, George Harrison et Ringo Starr ont produit 14 albums bestsellers, près d'un milliard de disques vendus et donné lieu au tournage de plusieurs films.

"Tout est vrai"

Malgré la mort de Lennon en 1980 et celle d'Harrison en 2001, la "Beatlemania" reste vivace à travers le monde et les possibilités offertes par l'intelligence artificielle (IA) ont déjà inspiré des tentatives de fans de les réunir, ou de revisiter les dernières oeuvres de Paul McCartney avec sa voix de jeunesse.

A l'occasion d'une interview à la BBC en juin dernier, McCartney avait révélé la préparation de cette chanson inédite. "Nous en sommes venus à faire ce qui sera le dernier enregistrement des Beatles, c'était une maquette de John à partir de laquelle nous avons travaillé", avait-il expliqué. "Rien n'a été créé artificiellement ou de manière synthétique, tout est vrai. (...). Nous avons nettoyé certains enregistrements", avait-il par la suite insisté.

L'existence de la maquette était connue et Paul McCartney n'avait pas caché vouloir donner au morceau une nouvelle vie. Mais il avait toujours expliqué que le projet n'avait pas abouti en raison de l'opposition de George Harrison qui ne l'aimait pas. Après "Now and Then", les deux compilations rouge 1962-1966 et bleue 1967-1970 vont être rééditées dans une version augmentée le 10 novembre.

Pour les anglophones, un documentaire retrace l'histoire de la création du titre des années 70 à nos jours.

Avec Keystone-ATS

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International

"Scorpions" fêtent leur 60 ans avec un album live

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Le groupe Scorpions à la WiZink Center arena à Madrid en Espagne le 16 juillet 2024 (EPA/Mariscal)

Avec un concert spectaculaire dans un stade de Hanovre, le groupe de hard rock allemand "Scorpions" a célébré en juillet ses 60 ans. Les musiciens, dirigés par le chanteur Klaus Meine, présentent désormais cet événement sous le titre "Coming Home Live" en double vinyle et double CD.

L'enregistrement rassemble des ballades comme "Still Loving You", des tubes comme "Rock You Like A Hurricane" et des succès mondiaux tels que "Wind of Change". Le chanteur Klaus Meine a dit à l’agence de presse allemande DPA que l'impact mondial de l’hymne de la paix avec son intro sifflée le remplissait non seulement de joie, mais aussi d’humilité. "L'espoir qu'avec la chute du Rideau de fer, un monde de paix durable verrait le jour ne s'est malheureusement pas réalisé. Mais le désir d'une coexistence pacifique est plus fort que jamais - et unit les gens à travers le monde."

Dans "Coming Home Live", les musiciens naviguent avec plaisir à travers 60 ans d’histoire du groupe. Le guitariste Rudolf Schenker se présente, comme à son habitude, comme un moteur et une source d’énergie. Le cofondateur du groupe façonne avec le guitariste Matthias Jabs le son typique des "Scorpions". Le batteur Mikkey Dee et le bassiste Paweł Maciwoda assurent le groove en arrière-plan. Et bien sûr, il y a la voix charismatique de Klaus Meine.

Une "famille Rock'n'Roll"

En 60 ans, il y a eu des défis, raconte le chanteur. "En 1981, quand les Scorpions ont connu leurs premiers succès mondiaux, j'ai dû subir deux opérations des cordes vocales." Comme la guérison était incertaine, il avait conseillé au groupe de chercher un nouveau chanteur. "Mais Rudolf a décidé d’attendre. Cela a été pour moi la preuve que nous sommes vraiment une famille du Rock'n'Roll - et cela, jusqu'à aujourd'hui. Je n'oublierai jamais cela."

"Coming Home Live" est donc une rétrospective à travers le catalogue de titres du groupe, et aussi un document de l’histoire de la musique allemande. Les "Scorpions" ont vendu plus de 120 millions de disques et ont donné plus de 5000 concerts à travers le monde. Cependant, il a fallu plus de temps en Allemagne, par rapport aux États-Unis, pour obtenir une reconnaissance de masse.

"Les artistes sont souvent jugés plus sévèrement dans leur propre pays, alors qu'ils sont célébrés à l'étranger", explique Klaus Meine. Il trouve "presque incroyable" d’avoir joué devant des dizaines de milliers de fans à Los Angeles ou à Rio de Janeiro, pour ensuite revenir à la vie "normale" à Hanovre. Mais surtout pendant l'année de leur anniversaire, le groupe est considéré comme une légende dans les médias allemands. "Vivre cela dans son propre pays, c'est vraiment très agréable", conclut Klaus Meine.

"Coming Home Live" des Scorpions vient de sortir chez Universal/Vertigo début décembre.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Décès de la légende du reggae Jimmy Cliff

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Jimmy Cliff s'était notamment produit au Montreux Jazz Festival (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Il avait le charisme naturel, le sourire lumineux et la voix douce. Le chanteur jamaïcain Jimmy Cliff, légende du reggae né James Chambers, est décédé d'une pneumonie à l'âge de 81 ans.

"Jimmy, mon chéri, repose en paix. Je suivrai tes souhaits. J'espère que vous pourrez respecter notre intimité en ces moments difficiles", pouvait-on lire dans un message signé de sa femme Latifa sur son compte Instagram lundi.

"À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force tout au long de sa carrière. Il appréciait vraiment chacun de ses fans pour leur amour", ajoutait-elle, promettant des informations sur ses obsèques ultérieurement.

L'artiste, de renommée internationale sans pour autant atteindre les sommets de carrière que certains lui promettaient à une époque, a notamment signé les tubes planétaires "Many Rivers to Cross", "The Harder They Come", ou encore "Reggae Night".

En 2010, il était entré au Rock and Roll Hall of Fame. "J'ai grandi en écoutant du rock and roll, en dehors de notre musique indigène en Jamaïque", avait-il alors expliqué. "La musique, c'est être inspiré."

Salué par Bob Dylan ou Paul Simon, notamment pour sa chanson "Vietnam", il déclarait, selon le site de l'institution dédiée à la préservation de l'histoire de la musique: "l'essence de ma musique est la lutte. Ce qui lui donne la touche finale, c'est l'espoir de l'amour".

Né en juillet 1944 dans une famille nombreuse et sans le sou de St James, près de Montego Bay (nord de la Jamaïque), il n'a cessé de s'intéresser à des influences musicales multiples - soul, ska, funk, punk, folk - tout en conservant un discours politique engagé.

Il écoute Sam Cooke, Ray Charles, Fats Domino, Jimi Hendrix. Il collaborera aussi, au fil des années, avec des groupes comme The Clash, Kool and the Gang, Sting, Annie Lennox mais aussi le Français Bernard Lavilliers.

Toute sa vie, il restera profondément marqué par ses origines et par les injustices du monde moderne.

"J'ai été inspiré par les émeutes de Londres (en 2011), mais aussi par le 'printemps arabe'", précisait-il au quotidien Le Monde en 2012, évoquant aussi "les injustices sociales, l'hypocrisie religieuse, et les clans politiques".

"Un paradoxe"

Mais il n'aura jamais atteint les sommets du dieu du reggae, Bob Marley.

"Jimmy Cliff est un paradoxe de la musique jamaïcaine", écrit sur son site la maison de disques Universal France.

"Reconnu dès sa période ska, premier artiste de reggae à signer pour (le label) Island, acteur et chanteur (...), auteur de multiples tubes planétaires, star en Amérique Latine et en Afrique", il est aussi resté "un mal aimé du public reggae à cause de son image +variété+, +grand public+ et son côté star très assumé, loin de l'imagerie rasta - il ne l'est d'ailleurs pas - habituelle".

Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec le cinéma. Notamment pour le film musical "The Harder They Come" ("Tout, tout de suite", 1972), considéré comme ayant permis la percée du reggae, et dans lequel il interprète un criminel.

Sa chanson "I Can See Clearly Now" fera aussi le bonheur de la comédie "Rasta Rockett" (1993).

Peu après l'annonce de sa mort, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a déclaré que le pays "marquait une pause" pour honorer Cliff, "un véritable géant culturel dont la musique a porté le coeur de notre nation au monde".

"Sa musique a élevé les gens pendant les périodes difficiles, inspiré des générations et contribué à façonner le respect mondial dont jouit aujourd'hui la culture jamaïcaine," a-t-il ajouté.

"Marche bien, Jimmy Cliff. Ton héritage perdure dans chaque recoin de notre île et dans le coeur du peuple jamaïcain".

Le groupe britannique de reggae UB40 lui a aussi rendu hommage. "Il a finalement traversé la dernière rivière. Repose en paix Jimmy, ta musique vivra éternellement", a-t-il écrit sur son compte officiel sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Musique

Un collier Made in Genève pour Katy Perry

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Le fameux collier que Sandy a confectionné pour son idole.

Dans son atelier, rue Daubin, à Genève, Sandy Rey, une jeune bijoutière, finalise l'une de ses pièces unique: un collier destiné à la superstar américaine Katy Perry. Ce projet audacieux, né d'une étincelle d'inspiration, est devenu une véritable obsession pour la Genevoise.

L'histoire débute en février 2025. Pour son anniversaire, Sandy Rey reçoit un billet VIP pour assister au concert de Katy Perry à Lyon le 7 novembre prochain. Cette heureuse nouvelle déclenche une série d'idées folles. «J'ai déconné avec mon compagnon en disant « Ah mais en fait, imagine je lui fais un bijou et elle le porte. » Et puis il me regarde en me disant « Bah ouais.»», raconte Sandy. Si l'idée lui semblait d'abord irréalisable, elle a mûri au fil des mois. En juin, la décision est prise: «Non mais en fait, ça me perturbe trop. J'ai trop envie de faire. Au pire des cas, qu'est-ce qui se passe? Au pire des cas, j'ai une pièce extraordinaire que je pourrais présenter pour des événements ou des choses. Donc allez, let's go. Je fais le projet. J'y vais à fond.»

« Ah mais en fait, imagine je lui fais un bijou et elle le porte. »

Le bijou en question est un papillon monarque, un motif récurrent dans les clips de la chanteuse, qui intègre des effets de stalactites. «Là, on part vraiment sur un papillon qui fait des effets un peu de stalactite, c'est l'effet que je voulais qu'on retrouve. Et elle, dans quasiment tous ses clips, il y a un papillon, donc je me suis dit bon, le papillon, on est sûr, c'est banger, ça va surtout», explique la bijoutière. La pièce est ornée de quartz trouvés en montagne, dont une tranche dénichée il y a des années, que Sandy destinait à une création extraordinaire. Ce quartz fait également un lien avec l'album Witness de Katy Perry, qui arbore un œil en son centre. Depuis le mois d'août, Sandy s'attelle à nettoyer, aplanir et polir la pièce pour qu'elle devienne totalement brillante.

En quatre mois de confection, Sandy a peaufiné sa stratégie pour que son rêve devienne réalité. Étant en carré VIP, elle espère que Katy Perry, connue pour interagir avec son public, tendra la main et prendra le bijou. «Je sais qu'elle le fait de temps en temps pour d'autres personnes», confie Sandy. L'autre espoir est que son histoire soit entendue et qu'une opportunité se présente pour lui offrir ce collier. Avec toujours un seul rêve en tête: «Au prochain show, qu'elle puisse le porter... ce serait ouf!»

Alors bonne chance!

Avec IA

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Genève

[ITW] "Taylor Swift, c’est plus qu’une chanteuse" A Genève, Charlotte vit sa passion en famille

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Des fans de Taylor Swift devant une peinture sur le Wembley Stadium à Londres, le 15 aout 2024 avant le concert The Eras Tour. (EPA/ANDY RAIN)

Alors que Taylor Swift dévoile son nouvel album The Life of a Showgirl, Charlotte, genevoise de 33 ans et fan inconditionnelle depuis l’adolescence, raconte comment la musique de la star américaine accompagne sa vie depuis près de quinze ans. Rencontre en version longue avec une « Swiftie » genevoise, entre admiration sincère, passion familiale et karaokés entre amies.

CharlotteSwiftie

Un phénomène mondial vécu depuis Genève

Elle a découvert Taylor Swift à l’âge de 15 ans, grâce à une amie qui lui a fait écouter You Belong With Me. Ce fut une révélation. Depuis, Charlotte n’a jamais cessé de suivre le parcours de la chanteuse américaine, de ses débuts country à son immense carrière pop. « On a à peu près le même âge. J’ai grandi avec elle, et elle a grandi avec moi », dit-elle avec un sourire. Loin de l’image d’une simple admiratrice adolescente, sa passion est ancrée, mature, assumée.

« C’est fou, tout le monde aime Taylor Swift », affirme Charlotte. Si elle reconnaît que le phénomène a des racines très américaines, elle insiste sur son envergure mondiale, notamment avec les 149 dates de la tournée. « Les billets partent en quelques minutes, c’est devenu incroyable. »

Elle-même a assisté à un show du Eras Tour en Suisse, à Zurich. Un moment que Charlotte décrit comme « monstrueux »: trois heures de concert, costumes, émotions et chansons reprises à l’unisson. « On connaissait presque tout. Le temps a filé à une vitesse folle », se souvient-elle. « Beaucoup de copines sont allées la voir deux ou trois fois. Moi, je ne l’ai vue qu’une fois, mais je peux toujours revoir le concert en streaming. »

Une figure féminine forte et inspirante

Ce qui touche Charlotte chez Taylor Swift, ce n’est pas uniquement la musique. C’est aussi ce que l’artiste incarne. « Elle se bat pour des choses justes, pour les droits des artistes, pour les femmes, pour le droit à l’avortement… Elle essaye d’être quelqu’un de bien. »

Charlotte évoque également les critiques que la chanteuse a subies, sa gestion de l’image publique, ses combats judiciaires pour récupérer la propriété de ses chansons originales. « Elle s’est relevée à chaque fois. Ce n’est pas quelqu’un qu’on a propulsé: elle écrit, elle compose, elle joue. Elle fait tout. »

Pour Charlotte, les chansons de Taylor Swift accompagnent les grands moments, mais aussi le quotidien. « Quand on est triste, il y a une chanson triste. Quand on est heureux, il y a une chanson joyeuse. Il y a toujours un morceau qui colle à l’humeur du moment. »

Ses enfants, eux aussi, grandissent avec Taylor Swift. « Ils écoutent avec moi dans la voiture. Mon grand adore The Man, une chanson féministe, mais c'est peut-être parce que je l'ai beaucoup écouté devant lui. » Et les moments de partage se prolongent en famille ou entre amis, à travers des karaokés ou des discussions passionnées avec d’autres Swifties.

Une relation durable à sens unique

Charlotte sait déjà que The Life of a Showgirl va lui plaire. Même si certaines chansons ne seront peut-être pas à son goût, elle fait confiance à l’artiste. « Au début, on aime pas forcément tout. Mais en les réécoutant, on les adopte. » Elle attend notamment le duo avec Sabrina Carpenter ainsi qu'un titre baptisé Ruin the Friendship, et les chansons inspirées par la tournée Eras Tour.
Un film, prévu le soir même de la sortie de l’album, viendra compléter l’expérience. « Je pense que ce sera sur la tournée. Et l’ambiance dans la salle va être géniale, avec plein de fans. »

Charlotte reconnaît avoir tenté des choses un peu folles. Comme cette fois où elle a déboursé 300 francs pour des billets revendus sur Facebook… qui était en fait une arnaque. « Tant pis, j'ai essayé j'ai perdu. »

Mais cela n’entame pas sa passion. À 33 ans, mère de trois enfants, elle reste fidèle à la musique d’une artiste qui, selon elle, ne quittera jamais vraiment la scène: « Elle a ça en elle. Elle continuera tant qu’elle le pourra. »

Avec IA

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Genève

[ITW] Un concert pour SOS Méditerranée avec Aliose, Stéphane et Marie-Jay

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Le duo Aliose, Alizé Oswald, et Xavier Michel au Caribana Festival à Crans-Pres-Celigny le 5 juin 2018 (KEYSTONE/Patrick Huerlimann)

Jeudi 25 septembre 2025, la scène de l’Alhambra accueillera un concert solidaire. Trois univers musicaux locaux et un seul message: soutenir SOS Méditerranée et rappeler l'urgence humanitaire en mer. Ecoutez Alizé Oswald, du duo Aliose en version longue.

Alizé OswaldAliose

C’est un rendez-vous musical qui sort du cadre habituel. Le duo Aliose, la chanteuse Stéphane et la jeune artiste Marie-Jay uniront leurs voix le temps d’une soirée, au cœur de Genève, à l’Alhambra, dans le cadre d’un concert de soutien à SOS Méditerranée. Objectif: mettre en lumière une cause humanitaire trop souvent reléguée à la marge de l’actualité.

Le but c’est vraiment de visibiliser cette cause le temps d'une soirée, avec d’autres artistes très féminines et ultra douées

explique Alizé Oswald, la voix féminine d’Aliose, en duo avec Xavier Michel. Ensemble, ils veulent créer un moment de partage, mais surtout de conscience.

Une cause qui résonne

Depuis sa création en 2014, SOS Méditerranée indique avoir secouru plus de 40'000 personnes en mer, tout en alertant sur le drame silencieux de celles qui n'ont pas pu être sauvées: plus de 23'000 morts en Méditerranée centrale. Une réalité que les artistes ne peuvent ignorer.

Ce n’est pas une date comme les autres. Même dans le choix de notre setlist, on a envie de choisir des chansons qui font sens

confie Alizé Oswald. Aliose, qui ne se définit pas comme un groupe engagé au sens classique, revendique toutefois une forme d’engagement artistique: « On met beaucoup d’engagement dans nos chansons. » Parmi celles-ci, « Pieds Nus », qui évoque ces personnes avançant vers un Eldorado, fera écho à la thématique de l’exil.

C’est Oriane de Saussure de SOS Méditerranée, qui a fait le lien entre les artistes et l’ONG. « Elle est venue vers nous, un peu timidement, pour nous proposer ce projet. Mais elle était tellement passionnée, claire et respectueuse qu’on n’a pas hésité », raconte Alizé.

Nos seules armes, si j’ose dire, ce sont nos chansons. Alors si on peut s’en servir pour faire passer un message, on le fait

Dire les choses avec douceur

Aliose a toujours cultivé un art de la nuance. Une manière de faire passer des idées sans tomber dans la frontalité. « On a eu une discussion avec Maxime Le Forestier, qui disait que parfois, à vouloir trop trancher, on ne fait que convaincre les convaincus. Nous, on essaie de dire des choses, mais avec notre douceur, en espérant que ça résonne davantage », explique la chanteuse.
Une philosophie que l’on retrouve dans d’autres projets du duo, comme « Sorcière – Le Musical », un spectacle sur les persécutions de femmes accusées de sorcellerie en Suisse. « C’était un sujet ultra dur. Mais on a essayé d’y amener de la lumière, de faire réfléchir. Beaucoup de spectateurs sortaient en se demandant: est-ce qu’on est vraiment meilleurs aujourd’hui ? »

Malgré la gravité des thématiques abordées, Alizé Oswald garde un regard optimiste sur l’avenir. Maman d’une petite fille, elle puise dans la spontanéité et l’élan vital de l’enfance un motif d’espoir. « Elle a une soif d’aller vers l’autre, de créer du lien… C’est une ode à la vie. J’ai l’impression que ces générations-là seront bien plus fortes que nous. »

Le jeudi 25 septembre sera donc l'occasion, en plus d'écouter des artistes suisses de talent, de faire preuve de solidarité.

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