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Culture

Le FIFDH se dote d'une nouvelle direction éditoriale

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Le Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) de Genève, qui avait dû faire face à plusieurs démissions suite à une crise, a nommé Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi à la tête des programmes. Il reste encore le poste de direction administrative et opérationnelle à pourvoir.

"Avec leur équipe, Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi s’engagent à renforcer le rôle militant du FIFDH pour le respect des droits humains et le changement social, tout en bâtissant sur la puissance du cinéma, alliée à des débats autour des défis actuels majeurs", indique le FIFDH lundi dans un communiqué

"Nous voulons interpeller nos publics avec des films qui remuent par leur qualité artistique et des rencontres qui inspirent le changement", déclarent les nouvelles directrices éditoriales du FIFDH. Elles assureront ensemble la cohérence du programme proposé par le FIFDH à l’égard de ses multiples publics.

Laila Alonso Huarte est l'actuelle responsable de l’action culturelle et du développement des publics, en poste au FIFDH depuis six ans. Elle a aussi travaillé pour le festival Les Créatives entre 2018 et 2021. Laura Longobardi, actuelle responsable du programme professionnel Impact Days, est engagée auprès du FIFDH depuis sept ans.

La 21e édition du FIFDH avait été mouvementée. La codirectrice et directrice des programmes Irène Challand avait démissionné après d'importantes tensions avec l'équipe. Trois membres du Conseil de fondation avaient aussi présenté leur démission. Elles estimaient que la mission donnée à Mme Challand n'était pas soutenue par l'équipe opérationnelle.

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Culture

Les Urbaines accueillent plus de 7000 visiteurs en 3 jours

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L' Espace Arlaud à Lausanne, un lieu habituel des Urbaines, où plusieurs projections de vidéos ont eu lieu cette année. (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Plus de 7000 personnes ont participé durant trois jours ce week-end dans l'agglomération lausannoise à la 27e édition du festival Les Urbaines. Cette fréquentation élevée confirme l'enthousiasme des publics à expérimenter des formes artistiques questionnant les hégémonies esthétiques et politiques, et la nécessité de les rendre visibles et accessibles, écrivent les organisateurs dimanche.

Durant trois jours, les visiteurs et visiteuses ont pu naviguer entre les habituels lieux partenaires du festival que sont l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, l'Espace Amaretto, l'Espace Arlaud, le Bourg et le Temple de Chavannes. Ils ont aussi pu parcourir plusieurs lieux inédits, généralement inoccupés ou pas encore ouverts au public, comme l'ancien cinéma Eldorado à Chauderon où se visite l'exposition jusqu'au 10 décembre, et le futur Jumeaux Jazz Club au Flon.

Dans son communiqué, le festival précise que l'année 2023 marque le départ d'Ysaline Rochat, la codirection du festival, après 11 années d'implication au sein de la structure d'abord en tant qu'administratrice et programmatrice, puis comme codirectrice dès 2017. Yasemin Imre, curatrice et chercheuse basée à Genève, a été choisie par le Conseil de Fondation pour reprendre la codirection aux côtés de Samuel Antoine, et commencera son activité de codirectrice le 15 janvier 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Léonard Gianadda, mécène valaisan est décédé (VIDEO)

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Leonard Gianadda le 15 juin 2018 a la Fondation Pierre Gianadda a Martigny. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Léonard Gianadda est décédé dimanche matin à l'âge de 88 ans. Il laisse à Martigny (VS) une fondation à la renommée internationale qui a exposé les oeuvres d'illustres artistes comme Picasso, Van Gogh ou Rodin. La disparition de ce "grand homme", "figure marquante", a provoqué de nombreuses réactions.

En 2018, Léonard Gianadda avait annoncé publiquement se battre contre un cancer. "Commençons déjà par demain, par après-demain, allons jusqu'à la fin de l'année", confiait-il alors à Keystone-ATS. La suite "ce ne sera pas facile, ça c'est certain".

Même atteint dans sa santé, le mécène reste très actif, continuant notamment à concrétiser des expositions. Avec dernièrement Caillebotte ou encore Turner.

"Enorme héritage"

"Le Valais perd un grand homme!", a réagi le canton saluant la mémoire et l'oeuvre de Léonard Gianaddasur le réseau social X. Le mécène a inscrit "sa trajectoire au cœur des arts et laisse à sa ville, à son canton et à son pays un énorme héritage avec notamment la création de la Fondation Gianadda", inaugurée en 1978, en l'honneur de son frère décédé Pierre.

Depuis, le succès de la fondation ne se dément pas. Klee, Picasso, Hodler, Rodin, Giacometti, Modigliani, Chagall, Gauguin, Van Gogh et bien d'autres ont fait honneur aux cimaises de la fondation. "Cela s'est fait petit à petit", expliquait Léonard Gianadda en 2018. "Je n'ai évidemment jamais imaginé avoir un jour un tableau de Van Gogh ou de Cézanne, or on en a eu cent".

Il n'imaginait pas non plus que les concerts de musique classique organisés y auraient autant de succès. "Tu as fait de ta Fondation Gianadda à Martigny un haut lieu de Culture avec la peinture bien sûr, mais aussi la musique que tu adorais", a écrit dimanche sur X, le directeur artistique de l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) Renaud Capuçon. "Merci d’avoir été si inspirant! Tu vas me manquer", ajoute encore le violoniste qui s'était produit dans la fondation.

Des giratoires habillés

"C'était une figure marquante qui a façonné Martigny et nous a fascinés", a réagi auprès de Keystone-ATS la présidente de la ville Anne-Laure Couchepin. "Léonard Gianadda était une personnalité extraordinaire, un visionnaire, un leader. Il a fait beaucoup pour notre ville" ajoute-t-elle. C'est que l'empreinte du mécène est à chaque coin de rue de Martigny, qui ne compte aucun feu de signalisation, mais des giratoires que celui-ci n'a jamais cessé d'habiller.

"J’apprends avec émotion le décès de Léonard Gianadda", écrit sur X Alain Berset, président de la Confédération et chef du Département fédéral de l’intérieur. "Photographe, mécène, collectionneur, passionné d’art, il aura beaucoup oeuvré à la promotion de la culture. Avec mes condoléances à sa famille et à ses proches".

"Il a tant fait pour la culture, mais aussi pour la solidarité", a abondé Mathias Reynard, conseiller d'Etat en charge de la culture sur Facebook. "Nous avions pris l’habitude de nous retrouver régulièrement pour refaire le monde et échanger sur la culture valaisanne, à laquelle il a tant apporté et qui a mis du temps à le reconnaître. [...] Il va beaucoup nous manquer".

Nombreuses distinctions

Petit-fils d'immigré italien, Léonard Gianadda est né le 23 août 1935 à Martigny. Après une maturité classique en 1955, il décroche un diplôme d'ingénieur civil à l'Ecole politique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1960.

Parallèlement à ses études, Léonard Gianadda travaille comme journaliste. "Une étape incroyable dans ma vie", déclare-t-il en 2020, alors que la presse suisse salue son engagement d'alors en le faisant membre d'honneur de l'Association de la presse valaisanne et d'Impressum.

Le travail et les prouesses de Léonard Gianadda ont été moult fois récompensés. Il a notamment reçu les titres de chevalier de l'Ordre national du Mérite de la République française, de chevalier puis d'officier de la Légion d'honneur, d'officier des arts et des lettres, et obtenu en 1996 le prix de l'Etat du Valais puis en 2019 le Prix Europa Nostra.

En 2001, il devient membre de l'Académie des beaux-arts. Dimanche, le secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard, les membres et correspondants de l’Académie des beaux-arts, ont fait part de leur "grande tristesse" à l'annonce de la nouvelle.

Obsèques jeudi

Début novembre, le conseil municipal de la Ville de Sion avait encore organisé une soirée en l'honneur de Léonard Gianadda "en signe de gratitude pour l'indéfectible soutien apporté aux institutions culturelles et sociales sédunoises".

L'événement s'était alors déroulé dans l'aula de l'Hôpital de Sion, où le mécène était soigné après avoir été gravement blessé à la jambe lors d'un accident de voiture à la sortie d'une représentation du Cirque Knie avec Christian Constantin.

"Je garderai en mémoire nos souvenirs inoubliables et notre relation particulière et amicale", a fait savoir celui-ci sur Facebook, exprimant aussi "ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Léonard Gianadda".

Différents hommages lui seront rendus à Martigny, a fait savoir la présidente de la ville du Coude du Rhône. Les obsèques sont prévues jeudi.

Avec Keystone-ATS

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Les lauréats des trois prix Töpffer honorés à Genève

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Rutu MODAN
L'illustratrice israélienne Rutu Modan a reçu vendredi soir à Genève le Grand Prix Töpffer de la bande dessinée pour l'ensemble de son oeuvre. Les autres lauréats des prix Töpffer sont Yannis La Macchia pour son album "Naturellement" et Enzo Guillaume pour "Les cailloux, ça pousse dans le sol".

La cérémonie organisée par la Haute école d'art et de design (HEAD) s'est déroulée en présence des autorités cantonales et de la Ville de Genève. Depuis plus de vingt ans, le 9e art est soutenu à Genève par l'octroi des Prix Rodolphe Töpffer, ainsi nommés en hommage à l'illustre Genevois, figure fondatrice de la bande dessinée, relèvent le canton et la Ville.

Rutu Modan est une des plus grandes figures de la bande dessinée israélienne. Traduite dans plus de quinze langues, son œuvre porte un regard fondamental sur une culture et une société percluse de conflits. Elle a remporté deux fois le prix Eisner, une distinction majeure de la bande dessinée américaine, avec ses albums "Exit Wounds" (2008) et "La propriété" (2014). Le prix est doté de 10'000 francs.

Le Prix Töpffer Genève, également doté de 10'000 francs, récompense le meilleur album publié en 2023 par une Genevoise ou un Genevois. C'est Yannis La Macchia qui a décroché cette distinction pour "Naturellement", publié aux éditions Atrabile. Le jury a apprécié l'élégance du dessin et l'aspect résolument contemporain de cet ouvrage post-apocalyptique.

Le Prix Töpffer de la jeune bande dessinée (5'000 francs) soutient la relève locale en récompensant le projet d'une oeuvre non publiée d'un auteur âgé de 15 à 30 ans. Cette année, ce prix revient à Guillaume Enzo pour "Les cailloux, ça pousse dans le sol". Le jury relève la vitalité du trait de l'artiste et sa capacité à organiser la narration par le dessin.

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Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

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Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quatre projets, dont celui de Radio Lac, retenus pour la Bourse aux médias 2023

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Les lauréats des bourses de soutien aux médias de la Ville de Genève ont été sélectionnés: quatre projets ont été retenus parmi onze pour cette édition 2023, dotée d'un budget de 60'000 francs. Ils devront se concrétiser dans les prochains mois.

Cette année les projets d’application mobile de Radio Vostok, de "médiation dans un monde en question" du Courrier, "l’avis de quartier" de Radio Lac ainsi que le "webinaire sur la numérisation genevoise" proposé par Le Temps ont été retenus, a indiqué la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Par ce choix, le jury a souhaité accorder son soutien à des actions variées et complémentaires. Il a cependant exprimé une crainte face à l’évolution du paysage médiatique. Certains projets évalués semblent en effet davantage conçus comme une recherche de financement externe visant à couvrir ponctuellement des salaires de journalistes et de pigistes occasionnels que comme des projets éditoriaux.

Ce constat démontre la fragilité économique des médias actuels et la pertinence de leur apporter davantage de soutien. Il s'agit de garantir que le devoir d’information reste prioritaire face à la pression de la rentabilité.

La somme totale à disposition a été répartie de manière égale entre les bénéficiaires. Selon le jury, le choix d’un nombre de lauréats limité garantit à chaque projet davantage de succès et une plus grande viabilité. Il est attendu que ceux-ci soient menés à bien et à terme: une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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