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Culture

Démissions en cascade au FIFDH

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Irène Challand © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes quittent le FIFDH, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève.

Comme un mauvais film pour le FIFDH. Le festival du film et forum international sur les droits humains de Genève fait face à une vague de démissions. Le Conseil de fondation a tenu une réunion à huis clos jeudi dernier, suite aux tensions apparues ces derniers mois au sein du Festival. Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes ont quitté le navire. Et ce à peine plus d’une semaine après la fin de sa 21e édition. Comment en est on arrivé là? La réponse d'Yves Daccord, président du Conseil de Fondation du FIFDH.

Yves DaccordPrésident du Conseil de fondation du FIFDH

Dans un communiqué de presse du FIFDH, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels disent regretter le manque de soutien de la part de l’équipe opérationnelle et les conflits internes qui ont amené à la situation actuelle.  Constat partagé par la directrice des programmes Irène Challand qui dit ne pas vouloir mettre davantage sa santé en péril. 

Pas d'erreur de casting

Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement. Une démission qui intervient 6 mois après la nomination d'Irène Challand. Etait-ce une erreur de casting? La réponse d'Yves Daccord.

Yves DaccordPrésident du Conseil de fondation du FIFDH

Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.

BR et MH avec ATS Keystone.

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Culture

Le robot, star de l'Espace des inventions à Lausanne

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L'exposition ne s'intéresse pas uniquement aux robots de type humanoïde, mais à la robotique au sens large (photo symbolique). (© Keystone/EPA/FRANCK ROBICHON)

L'Espace des inventions à Lausanne consacre sa nouvelle exposition de découverte scientifique aux robots. Conçue en collaboration avec le Centre LEARN de l'EPFL, elle propose d'explorer l'univers "vaste et étonnant" de la robotique, de questionner les enjeux sociétaux qui lui sont liés grâce à une scénographie ludique et accessible. A découvrir jusqu'au 30 novembre 2024.

Quand on dit "robot", la plupart d'entre nous pense probablement à C-3PO dans "Star Wars" ou à Optimus Prime dans "Transformers". Les dessins animés, le cinéma et la littérature fourmillent de robots humanoïdes, créés à l'image de l'humain. En réalité, la majorité des robots d'aujourd'hui ne nous ressemble guère, soulignent les responsables dans leur dossier de presse.

Mais alors à quoi ressemblent réellement les robots utilisés dans le monde actuel? De quoi sont-ils constitués? Dans quel environnement évoluent-ils et quelles tâches leur confie-t-on? "Robots" aborde de nombreuses questions techniques et sociétales en lien avec la robotique au sens large.

"La scénographie, pensée pour être ludique et accessible, invite visiteurs et visiteuses à interagir avec les contenus, à adopter une démarche active et joueuse, à manipuler et à expérimenter", écrivent-ils. Cette exposition s'adresse aux enfants dès l'âge de 7 ans, mais saura satisfaire tout adulte curieux d'en apprendre davantage sur ce sujet très actuel, relèvent-ils.

Durant les heures d'ouverture, des animateurs se tiennent à disposition pour répondre aux questions, échanger et proposent des démonstrations de robots. L'exposition est accompagnée d'un programme d'animations et d'ateliers, adapté aussi bien aux écoles qu'au public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Morges: rétrospective des temps forts de l'année 2023

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La rétrospective 2023 du dessin de presse est à découvrir à Morges jusqu'en février. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) retrace un an d'actualité à travers le regard des dessinateurs de presse suisses. Après trois ans d'exposition dans la Grande-Rue, la "Rétro 2023" est à nouveau à découvrir en intérieur jusqu'au 4 février.

Cette rétrospective 2023 regroupe près de 180 illustrations réalisées par une trentaine de dessinateurs de presse. L'entrée est libre.

Parmi les thèmes abordés figurent la débâcle de Credit Suisse absorbé par UBS, les changements d'horaire des CFF ou encore les révélations sur les abus sexuels de l'Eglise catholique. Il y est aussi question des crises climatiques, de même que de la guerre en Ukraine et au Proche-Orient.

Au revoir Alain Berset

A côté des dessins de presse illustrant chronologiquement l'année écoulée, un espace est dédié spécialement au président de la Confédération Alain Berset. L'occasion, au moment de son départ, de retracer ses douze années sous la Coupole. Une cinquantaine de dessins sont présentés, entre archives et inédits.

Sur un autre mur, le public pourra découvrir la nouvelle production de la RTS consacrée aux dessinateurs et dessinatrices de presse. Cette série, intitulée "Sketch", suit durant 4 à 5 minutes un artiste à la recherche d'une idée jusqu'à la publication du dessin.

Deux affiches

La Maison du dessin de presse a opté cette année pour deux affiches: l'une dynamique avec Alain Berset s'envolant du Palais fédéral et signée Alex, l'autre plus graphique signée Chappatte d'après une oeuvre de Patricia von Niederhäusern. Son dessin utilise une imagerie très suisse pour ironiser sur le débat autour des axes autoroutiers et de leurs bouchons.

Pour la cinquième année consécutive, l'exposition est accompagnée de son catalogue, toujours en format BD. Une sélection de 85 dessins parmi ceux montrés à Morges, avec un équilibre des signatures.

www.mddp.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le monde punk et bricolé du Chaux-de Fonnier Louis Jucker à Vidy

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Le Chaux-de-Fonnier Louis Jucker a déposé ses valises musicales à Vidy-Lausanne pour quelques jours. (© Théâtre Vidy-Lausanne)

Louis Jucker, en tournée en Suisse romande et à Berne, se produit jusqu'au 15 décembre à Vidy-Lausanne, avec le Nouvel Ensemble Contemporain. Ce musicien poète punk vient bricoler des sons avec ses valises et ses objets de récup transformés en instruments de musique.

Louis Jucker a joué jeudi soir dans une petite salle de Vidy-Lausanne devant une centaine de personnes. Comme si elle remplaçait les clubs de 50 ou 100 places, qui n'existent plus à Lausanne avec la fermeture du Bourg et du Romandie.

Louis Jucker, on se souvient du discours qu'il a prononcé quand il a reçu un prix de la musique de l'Office fédéral de la culture en 2021. Le Chaux-de-Fonnier, cheveux noirs, encore plus frisés que Cat Stevens à ses débuts, défendait les friches urbaines pour permettre aux artistes mais aussi aux habitants de pouvoir créer plus librement. "J'adhère toujours à cette idée, même si c'est une cause perdue", a dit à Keystone-ATS le jeune homme de 36 ans, architecte de formation, qui vit désormais entre la Chaux-de-Fonds et Lausanne.

Jouer de la machine à écrire

Pratiquant l'humour et l'absurde dans le plus pur esprit anarchiste de l'Arc jurassien, il arrive sur scène avec sa valise et une quantité d'objets improbables transformés en instruments de musique, comme une machine à écrire. Il a aussi métamorphosé des valises en guitare et en basse, dont joue la contrebassiste lausannoise, Jocelyne Rudasigwa.

Qu'on ne s'y trompe pas, car au-delà d'une certaine naïveté que Louis Jucker affiche, une posture qu'il revendique, lui et les musiciens du Nouvel Ensemble Contemporain - ils sont six sur scène -, sont des artistes de haut vol.

Le trentenaire, qui chante en anglais - "c'est pour moi la langue du chant et du rêve" - a étudié enfant le violoncelle au Conservatoire: "J'en ai joué récemment en studio, sur le dernier disque d'Emilie Zoé.

Un label, pépinière de talents

Cette chanteuse, musicienne et compositrice lausannoise, joue sur le label Hummus Records que Louis Jucker a contribué à fonder à La Chaux-de-Fonds. Comme lui, elle a été primée par un prix suisse de la musique (2020) à l'instar de plusieurs autres artistes de ce label, à savoir le guitariste chaux-de-fonnier Jona Nido (2022), la chanteuse fribourgeoise Laure Betris, aka Kassette (2018) ou le batteur biennois Lionel Friedli (2021).

A Vidy, il invite encore sur scène différents créateurs les 9 - Louis Schild et Antoinette Rychner - et 14 décembre - le trio féminin genevois post-punk Massicot avec Simone Aubert, Colline Grosjean et Mara Krastina ainsi que le plasticien jurassien Augustin Rebetez.

Il propose également un atelier pour créer ses instruments et en jouer, le 9 décembre. Trois jours plus tard il invite à une lecture avec l'écrivaine du Jura bernois Myriam Wahli et ses instruments valises à la Chapelle de la gare, à Chavannes-près-Renens.

Il poursuit ensuite en Suisse romande début 2024 au Théâtre de Beausobre à Morges le 13 janvier, à Berne au Bee-Flat le 14 janvier, à Yverdon au Théâtre Benno Besson le 1er mars et à la Ferme-Asile à Sion le 2 mars.

Nouvel album

Louis Jucker prépare également une tournée en Suisse alémanique pour 2024, où il se produit déjà régulièrement comme à la Rote Fabrik à Zurich ou au Mokka à Thoune.

Dans un tout autre registre musical, le musicien chaux-de-fonnier prévoit l'an prochain de sortir un nouvel album avec Coilguns, un groupe de punk rock dans lequel il chante depuis qu'il est ado. Et il a encore un projet d'exposition dans la pharmacie désaffectée du Valentin à Lausanne, qui devrait fermer en juin.

Quand il nous dit que l'organisation de sa vie tient du "rubik's cube" général, on le croit sans problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une exposition Lego pour petits et grands

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Les Lego sont sans doute les jouets les plus populaires chez les enfants et certains adultes. Une expo est à voir à M Parc La Praille à Genève jusqu’à samedi.

Le Faucon Millenium de Star Wars, le château de Harry Potter ou encore le Titanic.

Voici quelques-unes des répliques en Lego que vous pouvez voir jusqu’à samedi au centre M Parc La Praille à Genève. Une exposition organisée par l’association Geneva Brick.

La firme danoise a su s’adapter aux univers à la mode, comme le cinéma ou la musique. Mais il est possible de construire des œuvres originales. Vous pourrez découvrir par exemple la cathédrale Saint-Pierre ou le Taj Mahal. 

Le reportage de Solène Revillard:

ReportageUne exposition Lego pour petits et grands

Et les visiteurs croisés jeudi avaient des étoiles dans les yeux:

Des visiteurs heureuxUne exposition Lego pour petits et grands

L’association Geneva Brick a vu le jour en mars 2023, elle compte une vingtaine de membres et elle est à la recherche d’un local pour organiser des ateliers. 

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Culture

Vers une amélioration des conditions de travail des artistes

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Le canton de Genève a mis sur pied des dispositifs-pilote visant une meilleure rémunération des artistes, notamment dans les domaines des arts visuels et musiques actuelles (image prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève a mis sur pied plusieurs démarches-pilotes en faveur de l'amélioration des conditions de travail dans le domaine de la culture dans le canton. Elles visent à une rémunération plus équitable pour les artistes des domaines des musiques actuelles et des arts visuels. Par ailleurs, une coopérative de salariat sera lancée à l'intention de tous les acteurs culturels.

La culture génère de la croissance et de nombreux emplois. Pourtant, la crise sanitaire a mis en lumière la précarité et la fragilité des conditions de travail du secteur, écrit le canton jeudi dans un communiqué. Il rappelle qu'en 2019, 59% des acteurs culturels gagnaient moins de 40'000 francs par an.

Le département de la cohésion sociale (DCS), le département de l'économie et de l'emploi (DEE), les organisations professionnelles ont décidé d'unir leurs forces pour rechercher des solutions à ces problématiques. "L'objectif est d'améliorer pas à pas la condition globale des artistes", a déclaré à Keystone-ATS Cléa Redalié, cheffe du Service cantonal de la culture.

Compléter les rémunérations

Concrètement, le canton a décidé de soutenir un dispositif-pilote visant à favoriser de nouvelles pratiques plus vertueuses en matière de rémunération et de couverture sociale. Il sera financé dans un premier temps par une subvention à hauteur de 580'000 francs pour 2023 et 2024.

Porté par l'association Inarema fondée en septembre 2023, l'outil concerne les musiques actuelles et les arts visuels, domaines qui sont le plus touchés par des lacunes. Le soutien proposé par Inarema doit permettre aux structures bénéficiaires de compléter le montant de la rémunération des artistes qu’elles programment. L'objectif est de progresser vers les grilles tarifaires émises par les organisations professionnelles.

Trois sessions sont prévues durant l'année pour déposer des demandes de soutien. Le dispositif est appelé à élargir ses sources de financement tant publiques que privées. Une première évaluation permettra de définir les adaptations nécessaires à sa poursuite. Le canton précise encore que sa conception s’appuie sur plusieurs études récentes en matière de rémunération des artistes, menées notamment par Ecoplan et Interface.

Unique régime salarié

Par ailleurs, de nombreuses structures qui font appel au travail d'artistes ne parviennent pas pleinement à remplir leur rôle d'employeur. Souvent, en raison de contraintes financières, elles ne versent pas de cotisations sociales complètes. D'où le lancement de la coopérative Merīwezā qui sera opérationnelle début 2024.

Son objectif est d'agir comme employeur et de permettre aux acteurs de tous les domaines culturels de percevoir leurs revenus dispersés dans un unique régime salarié. Ils auront ainsi pleinement accès à une couverture sociale telle que prévue par la loi et respectant leurs régimes sociaux spécifiques. Le canton offre là un soutien au fonctionnement de la coopérative.

Nouvelle loi

Les lignes directrices de la politique culturelle cantonale, publiées en décembre 2022 par le Conseil d'Etat, fixent l'objectif de "favoriser une transition durable et sociale dans le domaine de la culture", notamment par "davantage de protection des personnes travaillant dans le domaine de la culture". Une visée que l'on retrouve au c½ur de la nouvelle Loi pour la promotion de la culture et de la création artistique (LPCCA), dont l'entrée en vigueur prévue en janvier 2024 concernera l'ensemble des collectivités publiques genevoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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