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Actualité

Les aliments transformés tertiaires

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Dans le secteur de la distribution alimentaire en Suisse et en Europe, on ne parle plus que d’ «aliments transformés tertiaires». La tendance s’accélère.

«Aliments transformés tertiaires», vous faites bien de le dire en français. On parle aussi d’ «aliments de confort ». Mais surtout de convenience food, l’appellation anglophone d’origine: les plats qui ne demandent aucune préparation. Historiquement, ça a peut-être commencé par les hamburgers et tout ce qui a été classé fast food. Malbouffe comme l’on dit aussi en français, la langue des politesses. Mais tout un domaine plus qualitatif s’est développé en parallèle. Dites-moi : vous ne classeriez pas les sushis vendus en barquettes dans la catégorie malbouffe !?...

Cela dépend des sushis, mais je vous le concède : c’est pratique, surtout quand c’est très bon !

Voilà… l’offre de plats préparés atteint assez facilement une cible qui ne demande que cela… Les gens aiment bien se faire à manger. Mais ils ne veulent pas forcément le faire tous les jours. Alors pourquoi se gêner si les plats emballés sont de bonne qualité ? Végétaux de préférence, y compris bio ou carrément vegan. C’est cela la grande tendance. La croissance de ce segment est de plus de 3% par an en Suisse. Ça paraît peu, mais c’est beaucoup sur un marché de l’alimentaire qui progresse moins vite en valeur que la population résidente.

D’où certaines acquisitions d’entreprises et de marques qui peuvent paraître… insolites, non ?

Un épisode en Suisse romande a beaucoup intrigué récemment. Quand le groupe bâlois Bell a annoncé la reprise de Sylvain & Co à Essert-sous-Champvent. Dans la plaine de l’Orbe, tout près d’Yverdon. Sylvain & Co, c’était une entreprise maraîchère familiale de 180 personnes et de quatrième génération. Avec un chiffre d’affaires de 40 millions de francs. Un fournisseur de Coop et Manor. En particulier dans les salades repas.

Alors que Bell, l’acquéreur, est un leader européen des produits… carnés. Oui, la viande ! Mais en pleine diversification dans le vert et les plats préparés justement. Bell est en fait contrôlé par le groupe Coop.

Il n’y a pourtant pas que les grands de la distribution dans les plats préparés!

Il y aura toujours de la place pour des indépendants créatifs et attentionnés. Et pour des opérateurs régionaux. Mais le convenience food aime surtout les réseaux de transit. Les gares et stations-service en particulier. Coûteuses au mètre carré. Et là, ce sont quand même les grandes enseignes qu’on retrouve sous d’autres noms : Migros a plus de 300 Migrolino en Suisse. Coop a un réseau Coop-to-go, un autre Coop pronto. Le groupe bâlois vient encore de reprendre Aperto, développé jusque-là par Villars-Holding à Fribourg. Sans parler des opérateurs français actifs en Suisse, comme le Pain quotidien. Ou Allemands comme Vapiano avec ses spécialités… italiennes! Ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au marché suisse.

François SchallerEcographie

Economie

Affaire des subventions de CarPostal: condamnations contestées

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Les peines infligées par Fedpol comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs (image d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les sept personnes sanctionnées dans l'affaire des subventions de CarPostal ont fait opposition aux décisions pénales qui leur ont été infligées. L'Office fédéral de la police (Fedpol) a ensuite émis des ordonnances pénales à leur encontre.

Cinq personnes de l'ancienne direction de CarPostal (Suisse) SA ont été condamnées pour fraude multiple en matière de prestations, indique Fedpol lundi. De plus, une personne de l'ancienne direction du groupe et une du conseil d'administration de La Poste Suisse SA ont été condamnées pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs, précise l'office fédéral.

Les personnes concernées peuvent demander un jugement par le tribunal pénal dans les dix jours suivant la notification de l'ordonnance pénale. A l'heure actuelle, aucune des ordonnances pénales n’est entrée en force, souligne Fedpol.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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Politique

Deux tiers des enfants bénéficient d'un accueil extrafamilial

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Les parents suisses confient souvent leurs enfants à des crèches et des structures d'accueil parascolaire (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Près des deux tiers (62%) des enfants de moins de 13 ans bénéficient d'un accueil extrafamilial en Suisse. Les parents s'appuient principalement sur les crèches et les structures d'accueil parascolaire (36%) ainsi que sur les grands-parents (28%).

En 2022, les parents se sont le plus souvent tournés vers les crèches (37%) et les grands-parents (35%) pour s'occuper de leurs enfants de moins de 4 ans, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les enfants de 4 à 12 ans ont quant à eux fréquenté avant tout les crèches et les structures d'accueil parascolaire, comme les écoles à horaire continu ou les garderies (36%). Un quart des enfants dans cette tranche d'âge étaient gardés par leurs grands-parents (24%).

La proportion d'enfants confiés à une garde extrafamiliale augmente avec le revenu du ménage: en 2022, elle était deux fois plus élevée (80%) dans la classe de revenus la plus haute que dans la classe la plus basse (41%).

En outre, 60% des enfants des ménages les plus aisés fréquentaient une crèche ou une structure d'accueil parascolaire. Dans les ménages les moins bien lotis, la proportion s'élevait à 24% (1er quintile) et 29% (2e quintile).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'Université de Berne se défend contre les reproches des occupants

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Les occupants accusent l'Université de Berne de parti-pris pro-israélien, des reproches contestés par la haute école. (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

L'occupation de l'Université de Berne par des étudiants pro-palestiniens s'est poursuivie lundi. Selon les occupants, une centaine de personnes s'est jointe au mouvement entamé dimanche soir. La Haute école rejette les reproches qui lui sont faits.

Les étudiants rassemblés dans le bâtiment d'Uni Tobler reprochent à la direction de l'université d'adopter une position unilatérale pro-israélienne dans le conflit au Proche-Orient. Ils exigent que la haute école coupe ses liens avec les universités de l'Etat hébreu.

Des accusations rejetées par l'alma mater bernoise. Les universités ne sont pas des acteurs politiques, a déclaré un porte-parole à Keystone-ATS. L'Uni de Berne a des accords avec deux universités israéliennes pour des échanges d'étudiants. Il n'y a pas de collaboration plus importante en matière de recherche.

Comme c'est courant dans le monde scientifique, il existe une coopération entre des chercheurs bernois et israéliens dans des grands projets internationaux, par exemple dans le cadre du Cern à Genève, a-t-il ajouté. Il y a aussi des publications communes dans les domaines de la recherche biomédicale ou clinique, en biologie, dans les sciences de la terre ou dans les sciences historiques.

Contre une instrumentalisation

Le porte-parole a rappelé que les hautes écoles ont pour mission de fournir des prestations académiques dans le domaine de la recherche et de l'enseignement. Le maintien du discours académique est d'une importance capitale.

"Les hautes écoles ne peuvent pas tolérer l'exclusion de personnes ou d'institutions qui font partie de la communauté académique", a-t-il souligné. Selon lui, une instrumentalisation des universités n'est pas une condition à un dialogue constructif.

Une soixantaine de militants ont commencé à occuper dimanche soir le restaurant et certaines salles de l'université de Berne. Ils ont appelé au dialogue et affirmé qu'ils ne voulaient pas perturber le fonctionnement de la haute école.

La direction de l'alma mater n'a jusqu'ici pas indiqué si elle laisserait faire les occupants. Elle observe attentivement la situation, a précisé le porte-parole. L'université veut garantir pleinement l'enseignement et prendra, si nécessaire, "les mesures qui s'imposent".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le climat de consommation est demeuré stable en avril

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Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'appréciation des perspectives économiques et de la situation financière actuelle et à venir par la population suisse n'a guère évolué en avril, ni sur un an, ni sur un mois.

L'indice du climat de consommation concocté par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est en effet inscrit à -38,1 points pendant le mois sous revue, contre -38,0 points en mars et -37,7 en avril 2023, témoignant d'une prudence persistante.

La stagnation est attribuable à un jeu à somme nulle des divers composantes de l'indice. Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge.

Les économistes fédéraux constatent néanmoins lundi une amorce de redressement du côté de la propension des Helvètes à procéder à des acquisitions d'envergure.

Publié sur une cadence mensuelle et non plus trimestrielle depuis février dernier, le sondage du mois d'avril repose sur les réponses de 3062 personnes aux questions du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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