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Actualité

Les Gilets jaunes, c'est la Révolution !

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Selon les chiffres officiels, 300’000 Gilets jaunes ont donc organisé le blocage de plus 2000 sites dans toute la France samedi dernier. 

Protestant contre de nouvelles augmentations des taxes sur le carburant, les Gilets Jaunes sont descendus dans la rue et en ont littéralement pris possession, paralysant un pays entier.

Le mouvement est moins ample depuis lundi, car c’est essentiellement une classe populaire de travailleurs qui le compose, mais il n’a pas cessé et devient de plus en plus actif, bloquant à présent des raffineries et dépôts de carburants.

La bienveillance des forces de l’ordre était remarquable au début, notamment lorsque les Gilets jaunes organisaient des péages gratuits où les automobilistes étaient invités à circuler sans payer !

C’est assez cohérent avec le but poursuivi…

Oui mais l’humeur bon enfant a rapidement laissé la place à la panique au sein des autorités françaises.

A Paris, les Gilets jaunes étaient à cent mètres de l’Elysée où les CRS ont dû les stopper sous la menace de « faire usage de leurs armes ».

Macron, lui, était en Allemagne où il louait l’ouverture d’esprit et le progressisme, réels ou fantasmés, des Allemands face aux Français réactionnaires et obtus…

Il y a tout dans cette révolte des Gilets jaunes pour faire trembler la République.

Mouvement populaire terrifiant de spontanéité, il n’est dirigé ou soutenu par aucun parti politique, aucun syndicat, aucune association. Il n’a pas de direction centralisée, pas de porte-parole, pas de représentant. Autant dire qu’il est totalement incontrôlable pour les forces de l’ordre et les renseignements généraux.

Mieux encore, la fiscalité vampirisante d’un Etat obèse, le racket fiscal permanent, voilà bien un ferment révolutionnaire par excellence !

L’histoire nous en offre quelques exemples en effet …

« Cette jacquerie me plait, comme les Bonnets rouges », vient d’écrire Michel Onfray.

Sauf que cette fois, ce n’est pas une seule région qui se soulève, mais un pays entier.

« Que cette force qui se lève fasse attention au pouvoir qui va avoir à cœur de la briser, de la casser, de la déconsidérer, de la salir... Il va agiter l’épouvantail du poujadisme, du populisme, de l’extrême-droite, du pétainisme.  L’avenir dira ce qu’il aura été possible de faire avec cette essence… »

Eric Zemmour a également livré son analyse : « Il y a une incarnation dans la rue de ce clivage dont on parle depuis des années, entre la France des métropoles et la France périphérique. On le voit dans la rue : la France périphérique a gagné. C’est cette France qui n’a pas voté Macron, qui a un problème économique, social et identitaire. C’est la France blanche, la France de la petite classe moyenne, à qui on a dit : Vous êtes en dehors du temps. »  

BHL aussi s’est exprimé sur ce mouvement

Oui, et il est un parfait indicateur de la fébrilité grandissante des élites françaises. Il a commencé par écrire sur Twitter samedi dernier : « Poujadisme des #GiletsJaunes. Échec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif. Irresponsabilité des chaînes d’info qui attisent et dramatisent. ».

Dès le lendemain, il modulait son analyse : « Il s’est passé hier quelque chose de très important. Il s’est produit, hier, un événement politique majeur ».

Puis mardi dernier, BHL a sorti l’artillerie lourde : « L’appel, entendu samedi, à « marcher sur l’Elysée » était un slogan qui rappelait le pire des années 30… ».

Evoquant les Etats-Unis, l’Italie, le Brésil, Eric Zemmour parlait de « ces pays qui veulent rester des nations et des peuples ».

Eh bien en France, il semble qu’on ne puisse pas changer de régime sans faire une révolution.

Giorgio CampáNon conforme

International

OMC: peu de corrélation entre ouverture au commerce et inégalités

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L'économiste en chef de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ralph Ossa a admis que trop d'économies restent laissées de côté malgré l'absence de corrélation entre ouverture au commerce et inégalités entre pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ouverture au commerce a peu de corrélation avec l'augmentation des inégalités, selon l'OMC. Au contraire, une part importante du commerce dans le PIB a réussi aux pays pauvres et à ceux aux revenus intermédiaires, affirme un rapport lundi publié à Genève.

Autre indication, les transactions entre membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont progressé de près de 150% en près de 30 ans. Les pays qui ont accédé à l'organisation ont obtenu une croissance supérieure de 1,5 point de pourcentage au moment de leurs négociations pour rejoindre l'institution, ajoute le rapport sur le commerce mondial.

De même, la réduction des coûts commerciaux a accéléré de 25 à 30% la convergence des revenus des Etats pauvres et à revenus intermédiaires avec les pays riches. D'autres indicateurs montrent que les inégalités ne sont pas liées systématiquement au commerce et à la concurrence en termes d'importations, ajoute encore l'OMC.

Au contraire, une participation moins importante au commerce mondial aboutit à un décalage. Mais "trop d'économies et de personnes sont laissées de côté", a affirmé à la presse l'économiste en chef de l'organisation, Ralph Ossa.

Un tiers des pays pauvres et à revenus intermédiaires ont été confrontés à une croissance inférieure à celle des pays riches. Ces Etats se trouvent en Afrique, en Amérique latine et au Proche-Orient.

Le rapport appelle à davantage d'ouverture mais également à des politiques nationales pour soutenir le commerce pour davantage de parties prenantes. Il faut réduire les coûts, diminuer la fracture numérique et adapter les accords de l'OMC aux défis numériques et de l'économie verte, affirme également l'organisation.

Le commerce a joué un rôle face à la pauvreté, insiste de son côté la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala. Mais il faut en faire davantage pour les pays et les populations, affirme-t-elle également.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National veut couper les vivres à l'UNRWA

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Le National veut suspendre l'aide suisse à l'UNRWA, active à Gaza notamment. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Les contributions suisses à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens doivent être suspendues. Le Conseil national a soutenu lundi par 99 voix contre 88 et 7 abstentions une proposition de l'UDC qui veut couper les vivres à l'UNRWA sans tarder.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pédocriminalité dans l'Eglise: appel du pape contre les abus

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Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place. (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Meo)

Le pape François, accueilli lundi au Timor oriental par une immense foule, a appelé ses dirigeants à "prévenir toute forme d'abus" sexuels dans l'Eglise de ce pays à majorité catholique, confrontée à un scandale de pédocriminalité qu'elle a longtemps dissimulé.

Après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, François a atterri en début d'après-midi à Dili pour la troisième étape de sa tournée marathon en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui se poursuivra mercredi à Singapour et s'y achèvera vendredi.

Dans son premier discours aux autorités et au corps diplomatique au palais présidentiel, le pape a exhorté à "agir de manière responsable pour prévenir tout type d'abus" contre les "enfants et adolescents".

Une référence aux scandales de pédocriminalité dans l'Eglise de ce pays à 98% catholique, notamment incarnés par Mgr Belo, un évêque lauréat du prix Nobel en 1996 pour son rôle dans l'indépendance, accusé de violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d'années et secrètement sanctionné par le Vatican en 2020.

Si des associations et des groupes de défense des droits de l'Homme le lui réclamaient, le pape, qui a promis une "tolérance zéro" sur la question, n'a pas présenté d'excuses aux victimes, ni reconnu le rôle structurel de l'Eglise dans ces violences.

Son programme ne prévoit jusqu'ici aucune rencontre avec des victimes, mais il doit s'exprimer mardi matin devant le clergé du pays.

Accueil euphorique

A son arrivée à Dili, le pape de 87 ans, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine, s'est vu offrir des fleurs et une "Tais" - écharpe traditionnelle - en signe de bienvenue, et a salué le président Jose Ramos-Horta à l'aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours.

Dans une ambiance survoltée, le jésuite argentin a ensuite été acclamé sur plusieurs kilomètres le long de son parcours par une foule immense et démonstrative portant des parapluies officiels et agitant des drapeaux aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux Etats.

"En voyant son visage, j'ai eu la chair de poule (...) Parce que je crois fermement que sa présence apporte la paix et l'espoir", a confié à l'AFP Magdalena Tagnipis, qui a fait le déplacement depuis l'Australie.

"Je sens vraiment que le peuple timorais a tout donné pour accueillir le pape. Ils ont donné de l'amour et je crois que le pape l'a ressenti", a ajouté cette Philippine de 49 ans, qui se dit "100% catholique".

Grand enthousiasme

Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place.

A Dili, ville de quelque 280'000 habitants coincée entre les montagnes et les eaux turquoise du détroit d'Ombai, où les autorités avaient nettoyé les routes et relogé les SDF, le visage du pape est partout, sur des voitures jusqu'aux vitrines des magasins.

L'histoire du plus jeune pays d'Asie du Sud-Est, une démocratie naissante de 1,3 million d'habitants, a été marquée par des siècles de colonisation portugaise, 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999) et un référendum soutenu par les Nations unies.

"En traversant une période aussi dramatique de votre histoire, vous n'avez pas perdu l'espoir et parce que, après des jours sombres et difficiles, une ère de paix et de liberté s'est enfin levée", a déclaré le pape dans son discours.

Depuis l'indépendance au sortir d'une occupation sanglante qui a fait plus de 200'000 morts, les dirigeants de la "Génération des 75" sont considérés comme des héros de l'indépendance, à commencer par M. Ramos-Horta, lauréat du prix Nobel.

Pauvreté et corruption

Cette visite papale dans le pays - qui a vu l'arrivée du catholicisme par les missionnaires au XVIe siècle - est la première depuis son indépendance en 2002, avec pour principal temps fort une messe géante en plein air mardi où 700'000 fidèles, soit la moitié de la population, sont attendus.

La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

Le Timor oriental figure parmi les pays les plus pauvres du monde, fortement dépendant des revenus du pétrole et du gaz, qui, selon les experts, pourraient s'épuiser d'ici quelques années.

Pour améliorer l'ordinaire, beaucoup ont recours au système D. Ainsi Silverio Tilman, enseignant de 58 ans, a-t-il installé un stand de rue pour vendre des marchandises à l'effigie du pape, récoltant 600 dollars en deux jours, soit plus du double du salaire mensuel moyen.

François pourrait aborder les questions économiques ou les problèmes sociaux auxquels le pays est confronté, à commencer par les violations des droits de l'homme.

Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes, de violences domestiques envers les personnes handicapées et le travail des enfants reste monnaie courante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Budget: le Conseil fédéral veut s'appuyer sur une large base

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"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a indiqué la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral souhaite prendre des décisions d'économies pour stabiliser le budget de la Confédération en s'appuyant sur une large base, a déclaré lundi Viola Amherd devant les médias. Elle s'exprimait après les deux premières tables rondes prévues sur le sujet.

Après qu'un groupe d'experts a présenté jeudi un rapport contenant plus de 60 mesures pour alléger le budget de la Confédération, ces tables rondes étaient destinées l'une aux partenaires sociaux, l'autre aux partis. Plusieurs ministres y ont participé.

"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a précisé la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter.

"C'est confidentiel", a répondu Mme Amherd à une question. "Tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement".

Une troisième discussion avec les représentants des cantons doit avoir lieu mardi. Le Conseil fédéral prendra ensuite des décisions et mettra un projet en consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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