Sorties entre amis, festivals, concerts ou expositions, retrouvez notre sélection des événements du week-end à Genève.
Grande fête du théâtre
Trois jours de festivités dans plusieurs lieux de la ville, avec des activités variées, pour tous les âges et tous les goûts. Parmi toutes ces animations, des spectacles classiques ou contemporains bien sûr, mais aussi des ateliers d'écriture ou de jeu, concours de discours, jeux géants, bals et performances. Une multitude d'activités auxquelles vous pourrez participer ce week-end, du 11 au 13 octobre. Voici une petite sélection des événements à vivre lors de cette fête du théâtre à Genève:
Spectacle itinérant "Toutes et tous barjos?", par la fondation Trajets et les HUG. Une courte pièce inspirée du Théâtre de l’Opprimé dans lequel peut réagir le public pour l’amener à appréhender et dé-stigmatiser le sujet de la santé mentale. L'entrée est libre et le spectacle a lieu au milieu de la plaine de Plainpalais, samedi 12 octobre à 18h00.
Une Blackminton Party, c'est l'idée folle de l'équipe du Grütli qui vous invite samedi soir dès 20h00 à jouer au badminton dans le noir, équipés de matériel fluo. Dans une salle de théâtre du Grütli transformée en terrain de sport et en dancefloor, venez danser, boire un verre et jouer des parties endiablées. Entrée libre.
Blackminton party au Grütli
Rencontre avec la Commedia dell'Arte: Jean-Luc Grandin, acteur comique et fabricant de masques vous propose une excursion dans la Commedia dell’Arte, à l’origine du professionnalisme théâtral. L'événement se déroulera samedi 12 octobre à 11h, sur réservation, au théâtre Saint-Gervais ( rue du temple, 5).
Depuis maintenant 40 ans, la Ludothèque des Avanchets propose des jeux de qualité aux grands et petits dans le quartier des Avanchets. Pour fêter ce bel âge, le public, enfants et adultes, est invité pour une journée de surprises dans la salle des fêtes des Avanchets.
A partir de 14h00 et jusqu'à la fin de la soirée, l'événement et les différents jeux seront accompagnés par une buvette du club athlétique de Vernier.
Plus d'informations sur la page Facebook de l'événement.
28e Marche de l’espoir à Genève
Organisée par Terre des Hommes Suisse ce dimanche 13 octobre 2019 à Genève, de 11h à 17h30.
Près de 32 000 écoliers ont été sensibilisés ces dernières semaines aux réalités des droits de l'enfant au Sénégal, en particulier leur protection et leur éducation, et à encourager leur participation citoyenne. Tous les participants sont invités à parcourir des kilomètres, sponsorisés par leur entourage. Plus qu’un simple acte de solidarité, la Marche de l'espoir est un véritable moment festif et d’enrichissement interculturel.
Inscriptions encore possibles sur place le dimanche-même, dès 9h30.
Festival international du film sur les glaciers
À la Maison des Arts du Grütli, le parrain de la manifestation Jean Troillet, célèbre alpiniste, témoignera ce samedi 12 octobre de la disparition des glaciers. Le festival continuera avec la projection d'une dizaine de documentaires portant sur les glaciers qui permettront notamment d'ouvrir le débat sur les actions concrètes à mettre en place. Discussions et table ronde auront également lieu entre samedi et dimanche. Toutes les entrées sont gratuites, avec chapeau à la sortie.
Découvrir et redécouvrir la nature sauvage des glaciers et leur fragilité grâce à ce festival, c'est l'objectif que se sont lancé les organisateurs.
Le programme complet des projections et discussions est à retrouver sur la page Facebook du festival.
Fonction Cinéma, Maison des Arts du Grütli, samedi 12 et dimanche 13 octobre.
Les primes de l'assurance maladie de base devraient augmenter en moyenne de 6% l'an prochain, selon les prévisions de Comparis. De nombreux assurés pourraient même voir leur prime bondir de plus de 10%, pour la deuxième année consécutive.
Pour le comparateur en ligne, cette nouvelle forte hausse est due à la réduction des réserves, "imposée par la politique". En conséquence, de nombreuses caisses ont réduit "excessivement" leurs réserves au moyen de primes "bien inférieures aux coûts", regrette-t-il mardi dans un communiqué.
Nombre de caisses maladie "manquent maintenant d'un matelas financier pour amortir les fluctuations actuelles des coûts", explique Felix Schneuwly, expert Assurance maladie chez Comparis, cité dans le communiqué.
Sans cette réduction des réserves, "les primes n'auraient augmenté que d'environ 2,5% par an et par personne ces dernières années et continueraient de croître aujourd'hui dans ce domaine", affirme Comparis.
Selon Felix Schneuwly, ces chiffres s'appuient sur les prévisions de Comparis et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF) qui fait état d'une croissance de l'ensemble des coûts de la santé en Suisse de 2,9% en 2022, 3,6% pour cette année et 3,1% pour l'an prochain.
La croissance de la part des coûts déterminante pour les primes d'assurance maladie s'élève cette année à 3,4% par rapport à l'année précédente. Comme souvent, la hausse des coûts publiée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) est plus élevée au premier trimestre qu'au dernier trimestre.
Un coussin de réserve
Pour le comparateur en ligne, la pandémie de Covid-19 n'explique que partiellement la fluctuation "extraordinairement élevée" des coûts entre 2021 et 2023. Et de mettre en cause d'autres facteurs, comme des lourdeurs administratives, l'absence de médicaments bon marché, la hausse du nombre de psychothérapies ou encore la mise en oeuvre de l'initiative sur les soins infirmiers.
A plus long terme, l'expert en assurance maladie Felix Schneuwly s'attend à ce que la courbe des coûts s'aplatisse de nouveau et à ce que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilise ces prochaines années dans une fourchette légèrement inférieure à 3%.
Pour éviter que toute fluctuation des coûts n'entraîne systématiquement une fluctuation des primes, les assureurs maladie ont de nouveau besoin d'un coussin de réserve supérieur au minimum légal, ajoute-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une fondue ou un aller-retour à Barcelone ? Deux chercheurs de l'EPFL ont développé un site interactif pour mesurer comment les gens perçoivent leur empreinte carbone. Benjamin Smadja et Elsa Duperray ont rempli le questionnaire en ligne qui permet de comparer différentes actions du quotidien.
L'achat de viande de poulet locale pendant un an libère-t-il plus ou moins de CO2 qu'une douche quotidienne de 10 minutes pendant une année ? En matière d'émissions sur une année, est-il préférable de jouer au tennis ou de consulter sa boîte e-mails ? La commande de chaussures en ligne pollue-t-elle plus ou moins que le visionnage d'une saison de la série "Game of Thrones" ?
Tel est le genre de questions contenues dans le quiz Climpact. L'objectif consiste à savoir comment les gens perçoivent l'empreinte carbone de leurs actions, indique mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
"Le modèle que nous avons développé convertit les comparaisons de l'empreinte carbone de différentes actions en une échelle absolue. Nous pouvons ainsi comparer la perception à celle de l'empreinte carbone réelle", explique l'un des chercheurs à l'origine du projet, Victor Kristof, cité dans le communiqué.
Impact sous-estimé
Il souligne que si l'on sait que la Suisse produit 45 millions de tonnes de CO2 par an, cela ne révèle pas grand-chose "sur les détails de la vie quotidienne des gens et sur la manière dont ils peuvent réduire leur impact."
Au total, Victor Kristof et son compère Lucas Maystre ont effectué leurs calculs pour 52 actions, soumises aux visiteurs du site web Climpact. Outre un volet éducatif, le quiz vise à démontrer que la perception de l'impact carbone n'est pas toujours bonne.
"Nous espérons montrer aux pouvoirs publics que nombreuses sont les personnes à sous-estimer l'impact de certaines de leurs actions qui ont une empreinte carbone importante", indique Victor Kristof. Et d'ajouter que cela est particulièrement vrai, selon les premiers résultats du quiz, pour le chauffage des logements.
Il devrait être interdit de se dissimuler le visage en public en Suisse. Le Conseil des Etats a adopté lundi par 36 voix contre 8 le projet de loi du gouvernement mettant en ½uvre au niveau fédéral l'initiative anti-burqa. Le National doit encore se prononcer.
Le Conseil des Etats était entré déjà en matière en mars dernier sur le projet. Il avait finalement opté pour une loi fédérale plutôt que de laisser aux cantons le soin de régler les exceptions et amendes dans leurs lois sur la police. Lundi, les sénateurs ont planché sur le détail de la loi qu'ils ont acceptée sans changement.
Le projet du gouvernement interdit de se dissimuler le visage en public. Yeux, nez et bouche doivent être visibles, dans tous les espaces publics ou privés accessibles au public. Les contrevenants seront passibles d'une amende d'ordre de maximum 1000 francs.
Des exceptions sont prévues pour les avions, les locaux consulaires ou de culte. Ainsi que lors de manifestations, sous conditions et si les autorités le permettent. Il en va ici de la liberté d'opinion et de la liberté de manifestation.
La gauche aurait voulu autoriser la dissimulation du visage lorsque "d'autres intérêts légitimes" le justifient. Cette réglementation est en vigueur dans le canton de Berne sans que cela pose problème, a relevé Hans Stöckli (PS/BE). Selon lui, on augmente la sécurité juridique. Mais cette formulation est jugée trop ouverte et difficilement praticable pour la police. La proposition a passé à la trappe par 29 voix contre 12.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le logisticien Kühne+Nagel remplacera dès le 13 juin Credit Suisse au sein du Swiss Market Index (SMI). La banque aux deux voiles doit être décotée à Zurich comme à New York, dans le sillage de la finalisation annoncée de sa reprise par UBS.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
L'absence de centrales à charbon en Suisse ne fait pas du pays un modèle pour la baisse des émissions de CO2, indique le climatologue Reto Knutti. Des actions sont pourtant prises du côté de Genève, nous expliquent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
Elle se trouve même derrière l'Union européenne (UE), ajoute-t-il dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit le CO2 d'environ 20%. Pour arriver à zéro en à peine 30 ans, il faut aller quatre fois plus vite".
"Regardez la Chine ou les Etats-Unis. Les deux ont reconnu depuis longtemps que le tournant énergétique est un gain économique", relève le scientifique, soulignant que la Chine deviendra probablement neutre en CO2 plus rapidement que la Suisse.
Selon le professeur de physique climatique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), il ne faut pas parler uniquement des coûts en matière de protection du climat, mais aussi des avantages. "C'est comme si un patient en phase terminale refusait un médicament parce qu'il pourrait avoir des effets secondaires".