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Votre revue de presse du dimanche

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La pandémie due au nouveau coronavirus et ses effets notamment sur l'économie occupent à nouveau une bonne place dans la presse dominicale.

NZZ AM SONNTAG: Le ministre de l'économie Guy Parmelin veut relancer l'économie suisse avec un train de mesures. Dans une interview avec la NZZ am Sonntag, il demande à la Confédération, aux cantons et aux communes d'accélérer les projets d'infrastructure déjà approuvés. Pour les appels d'offres publics, les autorités devraient dans la mesure du possible donner la préférence aux entreprises suisses, selon le ministre UDC. M. Parmelin préconise également la suppression des droits de douane sur les produits industriels et la conclusion de nouveaux accords de libre-échange. Contrairement à son parti, le Vaudois est favorable à la libre circulation des personnes avec l'UE.

SONNTAGSZEITUNG: En temps de droit d'urgence, le pouvoir est concentré dans les mains du Conseil fédéral. Des parlementaires de gauche à droite veulent pouvoir mieux contrôler le gouvernement. Le parlement doit disposer d'instruments plus forts pour pouvoir jouer son rôle de contrepartie du gouvernement sur un pied d'égalité, explique le conseiller aux États Andrea Caroni (PLR/AR) dans la SonntagsZeitung. Des conseillers nationaux et aux États discuteront de la marche à suivre lors d'un "sommet d'urgence" prévu fin mai. Après le PDC et les Verts, c'est au tour des élus de l'UDC et du PS d'avancer des propositions pour accroître l'influence du Parlement. Dans une intervention parlementaire, le conseiller national Alfred Heer (UDC/ZH) demande qu'à l'avenir le Conseil fédéral doive obtenir une majorité des deux tiers dans les deux Chambres pour pouvoir déclarer l'état de situation extraordinaire. Le conseiller national Cédric Wermuth (PS/AG) propose quant à lui de mettre sur pied, en temps de crise, un parlement qui siégerait en permanence afin de corriger les décisions d'urgence du gouvernement ou d'adopter ses propres mesures.

SONNTAGSZEITUNG: Depuis le début de la semaine, les cantons sont chargés de tracer les cas de Covid-19. Selon de premiers chiffres récoltés par la SonntagsZeitung, les cantons interrogés sont en mesure de les suivre de façon cohérente. La population a restreint ses contacts sociaux étroits. En moyenne, chaque personne infectée est en contact étroit avec 2 à 4 personnes. Le nombre de personnes à envoyer en quarantaine en raison d'une possible contamination est relativement faible. Dans le détail, le canton de Berne a suivi la semaine passée 33 cas d'infection, rapporte le journal. Après des recherches auprès de 100 personnes, 48 ont dû se mettre en quarantaine. Dans le canton de Fribourg, 20 personnes ont dû s'isoler suite à 12 cas d'infection. Même dans les cantons les plus touchés comme Vaud et le Tessin, il est possible de suivre les chaînes de contamination, précise le journal. Dans le canton de Vaud, 125 cas ont été tracés ces trois dernières semaines et ont conduit à la mise en quarantaine de 184 personnes. Au Tessin, 50 personnes ont été isolées suite à 15 cas positifs.

SONNTAGSZEITUNG: La forte hausse du chômage due à la crise du coronavirus risque de creuser un trou de 20 milliards de francs dans l'assurance chômage (AC). En raison du frein à l'endettement, le Conseil fédéral devrait donc augmenter les cotisations, qui sont actuellement à 2,2%, de 0,3%. Tous les employés verraient leur salaire plus fortement ponctionné dès 2021. Cela ne doit pas arriver, estime le directeur du KOF, Jan-Egbert Sturm dans la SonntagsZeitung. Augmenter les cotisations en pleine crise est un poison pour l'économie, souligne-t-il. A la place, M. Sturm suggère que la Banque nationale fasse une contribution unique au fonds de compensation de l'AC. Samedi, Andrea Maechler, membre du directoire de la BNS, a exclu dans la NZZ que la banque verse davantage à la Confédération et aux cantons que les 4 milliards prévus dans un accord signé en mars.

SONNTAGSBLICK: Peu de clients laissent leurs coordonnées lorsqu'ils se rendent au restaurant. A l'origine, le Conseil fédéral voulait rendre l'enregistrement obligatoire pour des raisons de traçabilité, mais le préposé fédéral à la protection des données s'y est opposé. L'application Mindful développée par l'agence numérique Mindnow propose de résoudre ce problème dès lundi, rapporte le SonntagsBlick. L'application permet un enregistrement anonyme tout en donnant la possibilité aux utilisateurs d'être avertis en cas d'urgence.

Et aussi

LE MATIN DIMANCHE: Le Ministère public de la Confédération (MPC) a accepté d'ouvrir une enquête pour espionnage contre un couple de ressortissants turcs domiciliés en Suisse romande, rapporte le Matin Dimanche. Il veut savoir pourquoi ce couple a dénoncé à l'État turc des voisins compatriotes, en les accusant à tort d'être des opposants politiques. L'ouverture de l'enquête fait suite à une plainte déposée par le couple dénoncé. Pour pouvoir enquêter, le MPC doit toutefois obtenir l'autorisation du Conseil fédéral, étant donné que les faits incriminés sont considérés comme un acte d'espionnage, précise le journal. Le MPC a envoyé sa requête au gouvernement et attend la réponse.

SONNTAGSZEITUNG: La Banque nationale suisse (BNS) a procédé à des achats massifs d'actions américaines au cours du premier trimestre 2020, rapporte la SonntagsZeitung. Le journal se base sur des données de l'autorité américaine de surveillance des marchés financiers (SEC) en date du 31 mars. La BNS a augmenté sa part d'actions aux États-Unis de 16%. Elle a par exemple acheté 5 millions d'actions de Microsoft et 3 millions d'actions d'Apple. Fin mars, la BNS détenait un total de plus de 94 milliards de dollars d'actions américaines.

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolás Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, a quitté samedi à la surprise générale le Venezuela pour l'Espagne. Madrid lui a accordé l'asile.

Les autorités vénézuéliennes lui ont délivré un sauf-conduit "dans l'intérêt de la paix" du pays. Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolás Maduro être reconduit pour un troisième mandat de six ans. L'opposition conteste cette réélection.

"Aujourd'hui, 7 septembre, Edmundo Gonzalez Urrutia [...] a quitté le pays. Après s'être réfugié volontairement à l'ambassade d'Espagne à Caracas il y a quelques jours, il a demandé l'asile politique au gouvernement espagnol", a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez sur les réseaux sociaux.

"Je confirme qu'il est parti vers l'Espagne", a déclaré l'avocat de M. Gonzalez Urrutia, indiquant qu'il ne pouvait pas faire d'autres commentaires. Selon une source proche de l'opposition, il a quitté le Venezuela avec sa femme, Mercedes.

Avion de l'armée espagnole

"A sa demande, Edmundo Gonzalez vole vers l'Espagne à bord d'un avion de l'armée de l'air espagnole. Le gouvernement espagnol s'engage à respecter les droits politiques et l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens", a précisé le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares sur les réseaux sociaux.

Ancien ambassadeur, M. Gonzalez Urrutia, 75 ans avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition, María Corina Machado, déclarée inéligible.

L'opposant, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet concernant une enquête sur le site en ligne de l'opposition qui le donne vainqueur. Il n'avait pas été vu en public depuis le 30 juillet.

L'enquête porte notamment sur des accusations de "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage". L'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Des milliers de personnes arrêtées

Nicolás Maduro, dont la victoire a été validée par la cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

Les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet dernier, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

"Maduro pense qu'il peut tuer des gens, les faire disparaître, les placer en détention, et que rien ne se passera", avait dénoncé jeudi la cheffe de l'opposition, Mme Machado. "Ce n'est pas vrai [...] Il doit être tenu pour responsable des crimes qu'il a commis".

La Cour pénale internationale (CPI) avait ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l'humanité après la répression de manifestations de 2017 qui avaient fait quelque 200 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts et des blessés dans une frappe russe à Soumy

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L'attaque russe a été menée par les airs (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé plusieurs dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé dimanche matin les autorités ukrainiennes. La région de Soumy est frontalière à celle de Koursk, où Kiev mène une opération.

"Cette nuit [...] l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, dont deux enfants", a indiqué l'administration militaire de la région de Soumy sur le réseau Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état sur Telegram de maisons et de voitures détruites ou endommagées, tout comme l'administration militaire, qui a posté des photographies des destructions.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

La Suisse pour une première

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Manuel Akanji avait été l'un deux buteus suisses avec Breel Embolo il y a deux ans à Saragosse. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Deux ans après un succès 2-1 à Saragosse, la Suisse défie à nouveau l’Espagne. Ce dimanche à Genève, elle rêve de battre la Roja pour la troisième fois de son histoire, la première sur son sol.

Battue 1-0 par le Danemark jeudi lors de son entame dans cette Ligue des Nations dont... l’Espagne est la tenante du titre, la Suisse est condamnée à l'exploit.

Sans son capitaine Granit Xhaka suspendu et avec des joueurs qui accusent un réel déficit sur le plan du rythme, Murat Yakin n'aborde pas vraiment cette rencontre avec les meilleures cartes dans les mains. Et en face il y a une Espagne qui a été sacrée cet été Championne d'Europe en Allemagne et Championne olympique à Paris, et qui possède avec Lamine Yamal un prodige de 17 ans capable de forcer la décision à tout instant.

Mais avec l'appui du public dans un Stade de Genève à guichets fermés, la Suisse se croit capable de renverser la Roja. Un succès lui permettrait de gommer la défaite de Copenhague. Seulement, les Espagnols, tenus en échec par la Serbie jeudi à Belgrade (0-0), ont perdu l'habitude d'enchaîner deux rencontres sans la moindre victoire...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kentucky: chasse à l'homme après une fusillade qui a fait 5 blessés

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L'autoroute I-75 a été fermée dans les deux sens de la circulation. (© KEYSTONE/AP/Camden Mink)

La police a lancé des recherches pour retrouver le suspect de tirs qui ont blessé cinq personnes près d'une autoroute dans le Kentucky aux Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales. La fusillade a provoqué un accident de voiture qui a fait d'autres blessés.

Le maire de la ville américaine de London n'a pas précisé leur nombre ni leur état de santé. Le tireur semble avoir dirigé ses tirs, qui n'étaient pas le fruit du hasard, a-t-il ajouté au Louisville Courier Journal, une radio locale affirmant que la fusillade avait été déclenchée "par une altercation entre deux voitures".

Les tirs ont eu lieu dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky. Le suspect a ouvert le feu d'un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis.

Des blessés graves

Il y a eu "plusieurs blessés graves", mais aucun décès n'a été confirmé, a rapporté la chaîne d'information locale WYMT, citant le bureau du shérif du comté de Laurel.

Un homme âgé de 32 ans est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation.

Le porte-parole de la police de l'Etat du Kentucky a affirmé au Louisville Courier Journal n'avoir "aucune idée de l'endroit où se trouve" le suspect.

Cette fusillade survient après qu'un adolescent de 14 ans a tué quatre personnes, deux élèves de son âge et deux enseignants, en ouvrant le feu mercredi dans son lycée de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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