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Vevey: pas de recours des deux municipaux

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Les municipaux Michel Agnant (droite) et Jérôme Christen devant l'Hôtel de Ville de Vevey ne recourent pas contre leur suspension jusqu'à fin juin 2019 décidée par le Conseil d'Etat vaudois. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les deux municipaux de Vevey (VD) Jérôme Christen et Michel Agnant ne recourent pas contre leur suspension décidée par le Conseil d'Etat même s'ils la contestent. Ils veulent que la procédure aille le plus vite possible dans l'intérêt de la ville.

Devant la presse, les deux élus accompagnés de leurs avocats ont réagi jeudi à la suspension annoncée la veille par le gouvernement vaudois. Ils se sont dits "très surpris" par cette décision, alors qu'il n'y a pas d'informations nouvelles depuis les perquisitions et que la situation se calmait à Vevey.

Non à la procédure

Même si le Conseil d'Etat se trompe par exemple sur la prétendue gravité des perquisitions, les deux municipaux ne veulent pas déposer de recours au Tribunal cantonal et entamer ainsi de longues démarches procédurales. Ils font exactement le contraire de l'autre municipal Lionel Girardin, aussi suspendu, a souligné Me Pierre Chiffelle, avocat de Michel Agnant.

Les deux élus "n'ont rien à cacher", ils souhaitent que la procédure pénale se déroule le plus rapidement possible. Ils collaboreront entièrement avec les autorités pénales, a ajouté Me Chiffelle, craignant toutefois que la décision du Conseil d'Etat "ne mette le feu aux poudres" au lieu de ramener la sérénité.

Démocratie bafouée

"C'est dramatique pour la ville de Vevey", en matière d'image et pour les employés de l'administration, a déploré Jérôme Christen. En outre, la municipalité n'est plus représentative des résultats des élections d'il y a plus de deux ans, elle ne correspond plus aux choix de la population.

"La démocratie est bafouée", a dénoncé Michel Agnant. On écarte des personnes, mais ce n'est pas ce que les citoyens ont voulu. La décision du gouvernement est "en défaveur de Vevey", selon lui.

Pas de démission

Tous deux excluent de démissionner, car seule une démission en bloc de tout le collège aurait un sens, ce que les autres refusent de faire. Ils seront rémunérés durant leur période de suspension, prévue jusqu'au 30 juin 2019.

Jérôme Christen a révélé par ailleurs deux informations. Vers Pâques, il a contacté Pierre-Yves Maillard à propos de la Fondation Apollo présidée par le socialiste Lionel Girardin. Le chef du Département de la santé et de l'action sociale a alors sollicité le Contrôle cantonal des finances (CCF).

Le municipal a aussi convaincu en septembre l'ancien conseiller aux Etats vert Luc Recordon de mener une médiation au sein de la municipalité. Selon Jérôme Christen, la syndique écologiste Elina Leimgruber y a mis fin après plusieurs séances.

Situation inédite

Vevey ne compte désormais plus que deux municipaux élus sur cinq. Jérôme Christen et Michel Agnant, membres de Vevey Libre, sont sous enquête pour violation du secret de fonction. Ils sont accusés d'avoir transmis des documents internes à la Commission en gestion.

En juin, le Conseil d'Etat a désigné l'ancien député Michel Renaud pour aider la municipalité après la suspension de Lionel Girardin. Le socialiste est poursuivi pour gestion déloyale et abus de confiance.

Projets "en veilleuse"

Jérôme Christen et Michel Agnant n'ont pas caché leurs craintes pour certains projets de Vevey. Pas tant pour la Fête des vignerons, qui n'est pas organisée par la ville, mais d'autres échéances sont importantes: le vote du budget, refusé pour l'heure, la mise au point du Plan général d'affectation, la votation sur la place du marché. La réorganisation de la culture à Vevey est aussi "complètement mise en veilleuse" pour le moment.

Source ATS

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Culture

Le Conservatoire botanique dévoile ses secrets pour son bicentenaire

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Le Conservatoire botanique de Genève fête ses 200 ans. Un riche programme d’animations commence ce jeudi pour encourager les Genevois à venir le découvrir.

C’est un lieu que l’on connaît trop peu mais sa mémoire est indispensable.

Le Conservatoire botanique de Genève fête ses 200 ans.

Les festivités commencent ce jeudi et se poursuivent jusqu’en novembre. Au programme, plus de 80 activités, des visites, des animations, des conférences, des marchés aux plantes et des ateliers pour le public. Par exemple, l’art et la botanique se mélangent dans l’exposition “la gravure botanique sort du jardin” qui met en scène des illustrations sur de grandes voiles accrochées à des portiques en bois. 

Les botanistes illustres sont aussi mis à l’honneur. On vous expliquera comment on nomme les espèces et il sera possible de découvrir les collections d’herbiers, de graines ou les archives. Ce qui montre que le Conservatoire est indispensable au Jardin botanique. 

Anouchka Maeder, chargée de communication:

Lors des visites, le public aura accès aux bibliothèques et à des livres anciens:

Les herbiers ou autres collections constituent des bases de données précieuses pour les scientifiques du Conservatoire. Justement, quelles sont leurs missions? Anouchka Maeder:

Les scientifiques genevois travaillent en Suisse mais aussi partout dans le monde. Ce sont des témoins de premier plan du changement climatique:

Enfin, le Conservatoire profite de cet anniversaire pour mettre en avant ses métiers, Anouchka Maeder:

Le programme de Collector à retrouver ici

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International

Deux fils de Bernard Arnault font leur entrée au conseil de LVMH

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"J'ai la majorité des votes, alors...", s'est amusé Bernard Arnault un peu avant les votes. (archive) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Deux fils de Bernard Arnault, Alexandre, 31 ans, et Frédéric, 29 ans, font leur entrée jeudi au conseil d'administration du groupe LVMH où ils rejoignent leurs deux aînés, Delphine et Antoine, à la suite d'un vote de l'assemblée générale.

Alexandre, vice-président exécutif de Tiffany après avoir oeuvré chez le malletier Rimowa, a recueilli 93,41% des votes et Frédéric, qui a rejoint Tag Heuer en 2017 pour gérer les activités des montres connectées, avant d'être nommé PDG de la marque en 2020, 93,43% des votes.

Le groupe familial Arnault détient 48,6% du capital de LVMH et 64,3% des votes. "J'ai la majorité des votes, alors...", s'est amusé Bernard Arnault un peu avant les votes.

Delphine, 49 ans, et Antoine, 46 ans, nés d'un premier mariage, sont également membres du conseil d'administration de LVMH. Le mandat d'Antoine Arnault a été renouvelé avec 92,57% des voix.

Jean, dernier de la fratrie de cinq, reste le seul à ne pas être au conseil d'administration. "Il a le temps, il est jeune", avait déclaré en janvier Bernard Arnault, 79 ans.

Les cinq enfants de Bernard Arnault travaillent aujourd'hui au sein du numéro un mondial du luxe.

Delphine est PDG de Dior. Antoine a récemment quitté les fonctions de directeur général de Berluti, ne conservant que la présidence, et "pourrait prendre d'autres responsabilités", selon une source proche du dossier.

"Très belle équipe"

Il est par ailleurs président de Loro Piana, directeur général et vice-président du conseil d'administration de la holding Christian Dior SE qui contrôle LVMH et chargé de l'image et de l'environnement du groupe LVMH.

Lors de cette assemblée, Henri de Castries, 69 ans, l'ancien PDG de l'assureur Axa et actuel président de l'Institut Montaigne, a également été nommé au conseil d'administration avec 99,94% de votes.

Il sera également proposé au conseil d'administration de procéder à la cooptation en qualité d'administratrice de Wei Sun Christianson pour succéder à Toni Belloni, numéro deux du groupe qui a annoncé son départ fin mars mais restera chargé de superviser les activités de LVMH en Italie.

"On fait une très belle équipe depuis 23 ans", a déclaré Bernard Arnault saluant le professionnalisme mais aussi l'humanité du dirigeant. "Je suis peut-être un peu moins, comment dirais-je, chaleureux", s'est-il amusé.

Charles de Croisset et Yves-Thibault de Silguy quittent le conseil, après y avoir siégé 15 ans, ainsi que Nicolas Bazire, "fidèle de 25 ans".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Discours marquant de Gabriel Attal sur l'autorité envers les jeunes

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Le premier ministre français a sonné la "mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents". (© KEYSTONE/EPA AFP POOL/ALAIN JOCARD / POOL)

Pour son centième jour à la tête du gouvernement, le Premier ministre français Gabriel Attal a appelé jeudi à un "vrai sursaut d'autorité". Il vise en particulier "l'addiction à la violence" d'une partie de la jeunesse.

Pour ce "discours sur l'autorité au coeur de la République", M. Attal avait choisi Viry-Châtillon, dans la banlieue sud de Paris, une ville marquée par la mort d'un adolescent de 15 ans, passé à tabac près de son collège.

Dans cette affaire qui a suscité, avec d'autres, une vive émotion en France, quatre jeunes hommes, trois mineurs et un majeur, ont été mis en examen pour assassinat. Ils ont tous été placés en détention provisoire.

M. Attal a sonné la "mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents" et "juguler la violence", se donnant huit semaines pour faire aboutir un "travail collectif" sur ce sujet.

"Il y a deux fois plus d'adolescents impliqués pour coups et blessures, quatre fois plus pour trafic de drogue, et sept fois plus dans les vols avec armes que dans la population générale", a énuméré le Premier ministre.

Parmi les dispositions annoncées, davantage de temps passé au collège, des élèves perturbateurs qui seront "sanctionnés" dans l'obtention de leurs diplômes, ou encore l'élaboration de mesures pour réguler la dépendance aux écrans.

Violences de juillet

Un peu plus de trois mois après sa nomination, l'ancien ministre de l'Éducation entend s'inscrire dans le droit fil de sa déclaration de politique générale.

Il était alors revenu sur les émeutes urbaines qui avaient embrasé le pays au début de l'été 2023 après la mort d'un jeune homme, tué par un policier en région parisienne lors d'un contrôle routier.

Alors que "les violences de juillet dernier ont profondément marqué notre pays", avec parmi les émeutiers "des jeunes, très jeunes parfois, qui semblaient avoir déjà coupé les ponts avec notre société", "nous devons faire respecter l'autorité partout: dans les classes, dans les familles, dans les rues", expliquait-il le 30 janvier devant l'Assemblée nationale.

Avant de lancer son mot d'ordre "tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter".

En Conseil des ministres mercredi, Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de se lancer dans une grande concertation pour trouver des solutions au "surgissement de l'ultraviolence", en particulier parmi les plus jeunes. Charge au Premier ministre de lancer cette concertation, avec les groupes parlementaires et différents acteurs, avec l'objectif d'aboutir à un projet de loi avant l'été.

Décisions "difficiles et radicales"

Comme il l'a expliqué lors de son récent déplacement au Canada, M. Attal devrait rappeler sa méthode: faire preuve de "lucidité" et même "reconnaître" ce qui a fonctionné ou pas depuis 2017 puis "prendre des décisions" potentiellement "difficiles et radicales" et "surtout les mettre en oeuvre".

Appelé à succéder à Élisabeth Borne le 9 janvier, le plus jeune chef de gouvernement de la Ve République, âgé de 35 ans, a déjà connu plusieurs épreuves, à commencer par la crise des agriculteurs, pas encore totalement résolue en dépit de concessions inédites du gouvernement qui ont suscité en retour la colère des organisations écologistes.

La dégradation de la situation budgétaire, avec une première salve de dix milliards d'euros d'économies et un exercice à renouveler avant l'été, promet également de tendre le débat politique, y compris au sein de la majorité. Quant à la droite, elle menace le gouvernement d'une motion de censure sur ce dossier.

Gabriel Attal entend néanmoins poursuivre ses projets de réforme, tout à sa priorité accordée au "travail" et aux "classes moyennes", en projetant notamment de durcir à nouveau les conditions d'indemnisation du chômage.

Dans ce contexte, et à moins de deux mois des élections européennes du 9 juin, la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer continue d'être distancée dans les sondages par l'extrême droite conduite Jordan Bardella du Rassemblement national (RN). Elle voit même son avance se réduire fortement avec la liste PS-Place Publique conduite par Raphaël Glucksmann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Retraites Populaires: les assurés profitent d'une bonne année 2023

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Les Retraites Populaires gèrent près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'année 2023 s'est terminée sur une note positive pour les Retraites Populaires, malgré un environnement difficile. Le spécialiste de la prévoyance et assureur vaudois enregistre de bons résultats.

Ceux-ci lui permettent de consolider son bilan et de redistribuer des excédents aux assurés, indique-t-il dans un communiqué publié jeudi.

Un contexte géopolitique difficile et des marchés financiers agités n'ont pas réussi l'an dernier à plomber les Retraites Populaires, qui inscrivent une performance positive de 4,3% sur leurs placements. Une résultat qui leur permet de consolider leurs réserves et leur degré de couverture. En outre, une participation aux excédents à hauteur de 32 millions de francs a pu être versée aux personnes assurées. Les Retraites Populaires ont également pu verser une allocation unique totale de 3,5 millions aux pensionnés du 2ème pilier. En termes d'encaissements, l'institution a réalisé un montant record de 800 millions.

Pendant l'année écoulée, les Retraites Populaires ont poursuivi leurs rénovations d'immeubles et leurs acquisitions immobilières. Au total, l'institution gère près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements.

A noter également qu'au 1er janvier 2024, Eric Niederhauser a pris la succession de Philippe Doffey en tant que directeur général des Retraites Populaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le Tribunal fédéral confirme la prison ferme pour Alain Soral

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Alain Soral est condamné pour discrimination et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) confirme la condamnation d'Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste. Pour des raisons de procédure, sa peine privative de liberté passe de 60 à 40 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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