Rejoignez-nous

Actualité

Pour un e-voting en mains publiques à Genève

Publié

,

le

Représentants du PS, le conseiller national Carlo Sommaruga et le député genevois Cyril Mizrahi, ont plaidé jeudi pour un un système d'e-voting en mains publiques. (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le PS genevois a déposé un projet de loi pour que le système de vote électronique utilisé à Genève reste en mains publiques. A ses yeux, la seule alternative existante, un système développé par une société privée espagnole exploité par la Poste, est inacceptable.

Le Conseil d'Etat a annoncé la fin de l'exploitation du système de vote électronique CH-Vote en 2020. "Il l'a décidé tout seul sans passer par le Parlement", a déclaré Cyril Mizrahi, député PS, jeudi devant la presse à Genève.

Le PS estime que le législatif ou le peuple genevois doivent pouvoir se prononcer sur le sujet, a-t-il poursuivi. "On demande aujourd'hui au gouvernement de revenir sur sa décision et de poursuivre son effort", a ajouté son camarade, le conseiller national Carlo Sommaruga.

Motion à Berne

Déposé le 12 décembre, le projet de loi demande, outre un e-voting en mains publiques, un système développé en open source et qui permette une vérification individuelle et universelle du système. Sans oublier la sensibilisation nécessaire des citoyens.

Le texte est appuyé par les Verts et Ensemble à gauche (EAG). Une motion poursuivant le même objectif a été déposée au niveau fédéral par Carlo Sommaruga.

Monopole de la Poste

L'abandon du système genevois aurait pour conséquence la disparition du seul système en main d'une collectivité publique, a déploré M. Mizrahi. Il laisserait pour unique choix à l'ensemble des cantons suisses celui de se tourner vers le système opaque exploité par la Poste et développé par la société privée espagnole Scytl, dont les capitaux sont nord-américains.

A l'horizon 2020, neuf cantons devraient avoir adopté ce système. Sur les six qui utilisent le système genevois, Lucerne, Argovie et Vaud n'ont pas précisé leurs intentions.

Ou retour en arrière

L'autre voie consiste à renoncer au vote électronique. Ce qui serait problématique pour les 170'000 Suisses de l'étranger, ou les personnes en situation de handicap, notamment aveugles, a relevé le socialiste. Cela encouragerait aussi l'abstention. A Genève, 15% des électeurs ont voté par voie électronique lors du scrutin du 23 septembre 2018, ainsi que 20% des 18-39 ans.

Un certain nombre de cantons n'accepteront pas un vote électronique privatisé. "C'est ce qu'a décidé hier soir le canton du Jura", a relevé le député vert Pierre Eckert.

Au niveau fédéral, une procédure de consultation a été lancée mercredi par le gouvernement. Elle vise à mettre un terme à la phase d'essai et à inscrire le vote électronique comme un canal à part entière dans la loi. Le texte ne donne cependant aucune garantie quant au caractère public du système, a constaté M. Mizrahi.

Mutualiser les coûts

Pour Carlo Sommaruga, "le vote électronique est en danger" suite aux décisions prises par Genève pour raisons financières. Le développement du système coûte certes cher: 6,7 millions pour la première génération.

Mais l'effort pour finaliser le système de deuxième génération conforme aux exigences de la Chancellerie fédérale se monte à 2,6 milions. Ce n'est pas une somme extraordinaire, a-t-il souligné, plaidant pour une mutualisation intercantonale des coûts de développement et d'exploitation.

En outre, Genève va quitter son rôle de leadership assuré depuis 2003, alors que son système utilisé plus d'une centaine de fois est extrêmement fiable, jusqu'à preuve du contraire, a regretté le conseiller national.

Appui des Verts et d'EAG

Même si le parti est plutôt opposé à l'e-voting, EAG soutient la démarche, a expliqué le député suppléant Pierre Bayenet. Il faut sauver le système en mains publiques. Un avis partagé par les Verts eux aussi plutôt sceptiques face au vote électronique.

Combien coûte le système de la Poste? on en a aucune idée, a relevé leur représentant Pierre Eckert. Sans compter qu'au vu de la diversité des votations et élections en Suisse, il faudra souvent demander à la société espagnole de changer les caractéristiques du vote, ce qui augmentera la facture.

Source ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

La menace d'un volcan persiste en Indonésie

Publié

le

Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet. (© KEYSTONE/EPA/BASARNAS HANDOUT)

La menace d'un volcan indonésien qui est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois cette semaine n'est pas écartée, a déclaré à l'AFP le responsable de l'agence de volcanologie de l'archipel, alors que le cratère a de nouveau craché des cendres samedi.

Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, poussant les autorités à évacuer des milliers d'habitants des îles les plus proches.

Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie, qui a mis en garde contre de possibles nouvelles éruptions majeures.

"Avec les tremblements de terre volcaniques enregistrés, la crise n'est pas encore terminée", a déclaré à l'AFP le directeur de l'agence, Hendra Gunawan. "Cela indique que les fluides magmatiques continuent de se déplacer des profondeurs vers la surface. Il n'est donc pas surprenant que des éruptions se produisent encore", a-t-il ajouté.

Les autorités ont maintenu une zone d'exclusion de six kilomètres autour du volcan, qui culmine à 725 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Evacuations

Plus de 6000 habitants de l'île voisine de Tagulandang, où vivent environ 20'000 personnes, ont été évacués en dehors de la zone d'exclusion, a déclaré un responsable local vendredi.

Il a été conseillé aux habitants de porter des masques pour éviter les problèmes respiratoires, a indiqué l'agence dans un communiqué.

La dernière activité du volcan a également incité les autorités à prolonger la fermeture de l'aéroport international Sam Ratulangi dans la capitale régionale de Manado, située à plus de 100 kilomètres.

L'aéroport, qui devait initialement rouvrir samedi, restera fermé jusqu'à dimanche car des cendres volcaniques provenant du mont Ruang ont été détectées, a précisé Ambar Suryoko, directeur de l'autorité aéroportuaire de la région de Manado, dans un communiqué.

L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Mobilité

Quinze kilomètres de bouchons devant le portail nord du Gothard

Publié

le

De nouveaux bouchons se sont formés samedi devant le tunnel du Gothard vers le sud. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un embouteillage de quinze kilomètres s'est formé samedi vers midi devant le portail nord du Gothard. Le temps froid et humide au nord des Alpes pousse manifestement à se rendre au Tessin, qui bénéficie d'un temps clément et ensoleillé.

Sur l'autoroute A2, le trafic était surchargé entre Erstfeld et Göschenen (UR), indique le TCS sur la messagerie X. Le temps d'attente peut atteindre deux heures et demie devant le Gothard.

En plus des prévisions météorologiques nettement meilleures pour le Tessin que pour la Suisse alémanique et romande, les vacances de printemps débutent samedi dans le canton de Zurich. La route vers le sud est d'autant plus engorgée.

Sur le versant nord des Alpes, de 20 à 40 centimètres de neige fraîche sont tombés en douze heures au-dessus de 1000 mètres. Dans les Alpes de Suisse centrale et orientale, on a même enregistré jusqu'à cinquante centimètres, a annoncé MétéoSuisse samedi à la mi-journée sur X. De nouvelles chutes de neige sont attendues en montagne dans la nuit de samedi à dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Des films sur l'au-delà au festival "il est une foi"

Publié

le

Le festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève de 1er au 5 mai propose une sélection de films sur l'au-delà (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 9e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève du 1er au 5 mai, s'intéressera à la thématique de l'au-delà. Au programme de ce rendez-vous cinéma de l'Eglise catholique romaine (ECR) ouvert à tous: 22 films et dix débats.

Où allons-nous quand nous mourons? Y a-t-il une vie après la mort? Et si c'est le cas, à quoi ressemble-t-elle? Ces quelques questions fondamentales sous-tendent la programmation du festival. Les films et les conférences vont explorer les dimensions multiples de l'invisible en variant les visions de l'au-delà au cinéma.

La question des revenants et des fantômes occupera une place importante dans la sélection, avec des films comme "The Others" d'Alejandro Amenabar. La réincarnation trouvera aussi un large écho avec notamment "Oncle Boonmee" d'Apichatpong Weerasethakul.

Les expériences de mort imminente, intrigantes et mystérieuses, ont été largement exploitées au cinéma. Le festival propose de redécouvrir "Au-delà" de Clint Eastwood et "Et Après" de Gilles Bourdos avec Romain Duris et John Malkovich.

Parmi les intervenants qui s'exprimeront après les projections, le psychiatre Jacques Besson, l'anthropologe Aurélie Netz ou encore le Père Patrice Gourrier qui a vécu une expérience de mort imminente qui a influencé en profondeur sa vocation. Le festival, qui se veut un lieu de rencontre ouvert à tous, catholiques ou pas, croyants ou non-croyants, investira les cinémas du Grütli.

Accueil

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Il y a 25 ans, 8,16 mètres de neige au Säntis

Publié

le

Il y a 25 ans, fin février 1999, on mesurait plus de 8 mètres de neige sur le Säntis. (archives) (© Keystone/RUDOLF STEINER)

Il y a 25 ans, on n'avait jamais enregistré autant de neige en Suisse sur le Säntis: au printemps 1999, la couche de neige mesurait 8,16 mètres sur ce sommet de Suisse orientale qui culmine à 2226 mètres. Actuellement, elle atteint encore 5,98 mètres.

A l'époque, les chutes de neige ont été particulièrement abondantes en janvier et février, écrit SRF Meteo dans un communiqué. De nombreuses avalanches se sont produites, dont la plus meurtrière a frappé Galtür, en Autriche: le 23 février 1999, une énorme coulée y a enseveli plusieurs maisons et tué 31 personnes.

En Suisse aussi, de nombreuses personnes ont trouvé la mort dans des avalanches au début de l'année 1999. En janvier et février, environ 1200 avalanches se sont produites en l'espace de quatre semaines. Trente-six personnes y ont perdu la vie. Le pire s'est produit dans le Val d'Hérens, en Valais : deux avalanches ont enseveli dix maisons de vacances dans le village d'Evolène. Douze personnes ont péri.

Comme souvent, les plus grandes quantités de neige sont mesurées au printemps : le 20 avril 1999, la couche de neige en dessous du sommet du Säntis a atteint le record de 8,16 mètres. Ce n'est que deux jours plus tard que la neige s'est lentement effondrée sur elle-même.

Cet hiver également, les quantités de neige sur le Säntis ont été constamment supérieures à la moyenne depuis début novembre. Le record de la saison est de 6,10 mètres, mesuré le 16 mars. Au vu des prévisions météorologiques, les quantités pourraient tout à fait encore augmenter et même atteindre un nouveau record de saison, avance SRF Meteo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

Publié

le

Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture