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Une rente-pont jusqu'à la retraite

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Les chômeurs âgés bénéficieront d'une rente-pont jusqu'à leur retraite (archives). (©KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Les chômeurs de 60 ans et plus bénéficieront d'une rente-pont jusqu'à leur retraite ordinaire. Le Conseil des Etats s'est tacitement rallié mardi au National sur ce point. Mais il veut maintenir un plafond.

Cette prestation sera aussi versée jusqu'au moment où les personnes peuvent percevoir une rente vieillesse anticipée, s'il est prévisible qu'elles toucheront des prestations complémentaires au moment de leur retraite ordinaire, a indiqué Josef Dittli (PLR/UR) au nom de la commission.

Par 26 voix contre 16, la Chambre des cantons a toutefois tenu à ce que la prestation transitoire ne soit accordée qu'aux personnes qui seront arrivées en fin de droit au plus tôt après leur 60e anniversaire.

La mouture de la Chambre du peuple prévoit que la rente soit accordée aussi aux personnes arrivées en fin de droit un peu avant leur 60e anniversaire. Cette solution éviterait la pauvreté pour les personnes âgées, a défendu en vain Marina Carobbio (PS/TI).

Plafond

La rente-pont doit être plafonnée à 38'900 pour une personne seule et à 58'350 pour un couple, ont estimé les sénateurs par 27 voix contre 13. "Cela ne permet pas de couvrir les besoins vitaux", a argué la Tessinoise, plaidant pour une levée des plafonds comme le National.

"Ce plafond est trop faible", a aussi estimé le ministre des assurances sociales Alain Berset. Le Conseil fédéral prévoyait un plafond de 58'350 francs pour une personne seule (87'525 francs pour un couple).

Les frais liés à la maladie ou à l'invalidité seront remboursés aux personnes recevant des prestations transitoires. Mais ils ne devront pas dépasser 5'000 francs pour les personnes seules et le double pour les couples. Contre l'avis de la gauche, les sénateurs ont soutenu une proposition individuelle de Benedikt Würth (PDC/SG). Le National prévoyait un plafond à 25'000 francs (50'000 pour les couples). Il faudra revoir le plafond de la rente, a averti M. Berset.

Pour les mères

Les bonifications pour tâches éducatives ou d'assistance seront incluses dans le calcul des cotisations à l'AVS. Contre l'avis du PLR et de l'UDC, les sénateurs se sont finalement ralliés au National par 25 voix contre 18.

Il s'agit ici de répondre à une demande des mères qui s'occupent de leurs enfants durant 16 ans, a souligné Mme Carobbio. Cette modification touche une centaine de personnes dont une majorité de femmes, a ajouté le ministre des assurances sociales Alain Berset.

Fortune nette

Un chômeur aura droit à une rente si sa fortune nette est inférieure à 50'000 francs (100'000 francs pour les couples). Cela implique que les personnes doivent vider leurs économies privées avant de toucher la rente-pont, a critiqué Maya Graf (Verts/GL). C'est une désincitation à la prévoyance privée dans le 3e pilier, a attaqué Alain Berset. Celle-ci est en effet comptée dans la fortune nette.

Seule la gauche aurait voulu suivre le Conseil fédéral. Celui-ci proposait 100'000 francs pour une personne seule et 200'000 francs pour les couples, comme c'est le cas pour les prestations complémentaires.

Le bien immobilier servant d'habitation à son propriétaire ne sera pas pris en compte dans la fortune nette. Les sénateurs ont tacitement ajouté avec l'accord d'Alain Berset une disposition visant à ce que les avoirs de la prévoyance vieillesse qui dépassent un montant à définir par le Conseil fédéral fassent partie de la fortune.

Dignité

La rente-pont fait partie d'un paquet de mesures que le Conseil fédéral a élaboré avec les partenaires sociaux pour favoriser la main d'oeuvre indigène et répondre à l'initiative UDC contre la libre-circulation soumise au vote le 17 mai. Elle ne sera utilisée que lorsque toutes les autres dispositions auront échoué.

La prestation doit permettre un passage à la retraite en toute dignité à des personnes de 60 ans et plus qui n'arrivent pas à retrouver un travail. Celles-ci ne devraient pas être précarisées en cas de perte d'emploi ni avoir à recourir à l'aide sociale jusqu'à leur retraite.

Le chômeur devra avoir cotisé au minimum durant 20 ans aux assurances sociales, dont au moins cinq après 50 ans et gagné au moins 21'330 francs par an. Seules les personnes qui ont leur domicile et leur résidence habituelle en Suisse et qui ont travaillé en Suisse pendant une certaine période précédant immédiatement l’ouverture du droit seront éligibles.

Le Conseil fédéral pourra demander aux bénéficiaires de démontrer chaque année qu'ils poursuivent leurs efforts d'intégration sur le marché du travail.

La balle repasse dans le camp du National.

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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image d'illustration

L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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Suisse

Une large alliance appelle à la grève féministe

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Les partis de gauche appellent à manifester le 14 juin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des collectifs féministes régionaux, des syndicats derrière la faîtière USS ainsi que le PS, les Jeunes socialistes, les Verts et les Jeunes Verts appellent à une grande grève féministe le 14 juin. Ils se mobilisent en faveur d'une plus grande égalité femmes-hommes.

Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à "l'énorme déficit des rentes des femmes". A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de "l'Equal Pay Gap". En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.

Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, "il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques". Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.

Discriminations au travail

Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. " Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination", déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.

Sous la devise "Salaire, Temps, Respect", les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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