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Tennis : inquiétude des Suisses pour l'Open d'Australie

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Stefanie Vögele: un premier tour des qualifications gagné avant la limite dans des conditions extrêmes. (©KEYSTONE/AP/LEE JIN-MAN)

L'Open d'Australie débute mardi 20 janvier, mais l'inquiétude grandit auprès des joueurs, et particulièrement chez les Suisses. Les incendies qui ravagent l'Australie ont fortement pollué l'air et rendu les conditions de jeu, extrêmes. 

La première journée des qualifications en a apporté la preuve. Reportée d'une heure en raison d'un air trop "chargé", elle a fait très vite une victime: Dalila Jakupovic ((WTA 180). Opposée à Stefanie Vögele (WTA 117), la Slovène a abandonné alors qu'elle menait un set à rien et qu'elle s'apprêtait à jouer sur son service une balle de 6-6 après avoir écarté... six balles de deuxième manche.

"C'est pire qu'en Chine"

Incapable de respirer, Dalila Jakupovic est restée accroupie pendant plus d'une minute après un très long échange. Epuisée, elle fut tout simplement incapable de reprendre le match. "Stefanie n'était pas bien non plus, avoue Ivo Werner, le coach de l'Argovienne. Elle n'arrivait pas à respirer hier soir. Elle n'arrivait pas à respirer ce matin. Comme son match n'a pas été reporté, elle a dû quand même aller sur le court. Ce fut une parodie de tennis. Stefanie aurait dû gagner sans problème en deux sets..."

L'ancien entraîneur de Jakob Hlasek n'avait jamais connu de telles conditions de jeu. "C'est bien pire que ce que nous avons pu connaître en Chine, dit-il. Si elles sont les mêmes la semaine prochaine, je me demande si les organisateurs oseront lancer des matches avec Roger Federer, Rafal Nadal ou Novak Djokovic..."

Un sacré dilemme

Toute la question est bien là. Si la pollution de l'air ne diminue pas d'ici lundi, les organisateurs se retrouveront devant un sacré dilemme. "Comme toujours, la santé et la sécurité de nos joueurs, de notre personnel et du public sont nos priorités", assurent-ils dans leur dernier communiqué. Mais accepteront-ils de reporter de quelques jours le tournoi avec toutes les conséquences financières qu'un tel choix peut entraîner ? Ou décideront-ils de programmer les ténors en "night session" sur les trois courts couverts et laisser jouer les sans-grades sur les courts annexes dans la chaleur et dans la pollution pour tenir leur programmation ?

Ce mercredi, Henri Laaksonen (ATP 102) et Conny Perrin (WTA 204) entreront à leur tour dans l'arène. Le Schaffhousois sera opposé à l'Australien Rinky Hijikata (ATP 743), la Neuchâteloise à l'Ukrainienne Daria Lopatetska (WTA 332). L'enjeu financier de ces deux rencontres sera de 12'500 dollars australien (ndlr: 1 dollar australien égale 0,67 franc), soit la différence entre le "prize money" du premier tour (20'000) et du deuxième (32'500).

Justement, cet enjeu financier peut inciter des joueurs et des joueuses qui ont de la peine à gagner vraiment leur vie sur le Circuit à occulter les risques de jouer cette semaine un match de tennis à Melbourne...

Source / ATS

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Genève

La Genève internationale s'active pour de meilleurs politiciens

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Des dizaines d'acteurs politiques émergents viendront chaque année à Genève pour être encadrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les campagnes électorales dans de nombreux pays montrent une méfiance envers les dirigeants politiques et un décalage avec les citoyens. Quatre organisations, dont trois de la Genève internationale, ont lancé une coalition pour de meilleurs responsables politiques.

Cette initiative pour "l'excellence dans le leadership politique" (LEiP) regroupe le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) la Fondation Kofi Annan et NexusVesting. Mais également la "Fondation apolitique", établie à Londres.

Dès mai, une vingtaine de jeunes acteurs politiques émergents du monde entier, dont une Suissesse, viendront à Genève pour être encadrés, ont affirmé jeudi à Keystone-ATS ces différentes entités. L'objectif est aussi d'investir dans la recherche sur le leadership politique face aux défis du 21e siècle, comme c'est déjà le cas pour le secteur privé.

"En comparaison avec d'autres branches, peu est fait pour identifier, préparer, soutenir et évaluer les responsables politiques", affirme le responsable du GCSP en charge du dispositif, Peter Cunningham. Alors que les discours sont de plus en plus "toxiques" sur la politique, selon lui, des campagnes publiques tenteront également de rapprocher dirigeants politiques et citoyens.

Une semaine du leadership politique sera elle organisée chaque année à Genève. Des sondages seront menés auprès de citoyens dans différents pays. Un dialogue sera porté avec des partis pour considérer "leurs défis, leurs besoins et leurs attentes".

"Le leadership politique aujourd'hui est dur. Peut-être plus dur que jamais", fait remarquer la directrice exécutive de la Fondation Kofi Annan, Corinne Momal-Vanian. Face aux questions auxquelles ils doivent répondre, les dirigeants doivent être armés de valeurs et d'outils. "Nous devons les soutenir. C'est ce que cette initiative souhaite faire", dit la directrice exécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Volumes de ventes en hausse pour Danone

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La cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 des comptes de Danone , a pesé sur le chiffre d'affaires publié (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Danone a confirmé jeudi ses objectifs pour 2024 après un chiffre d'affaires en baisse de 2,5% au premier trimestre sous l'effet de son retrait de Russie et des taux de change. Mais les volumes vendus par le géant français de l'alimentation ont crû.

La maison mère des yaourts Activia, des eaux Evian et des petits pots Blédina a écoulé sur la période pour 6,79 milliards d'euros (6,6 milliards de francs) de produits, ce qui est plus qu'attendu par les analystes de Bloomberg et FactSet, détaille un communiqué.

Le groupe a maintenu son objectif d'une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% pour l'année, assortie d'une "amélioration modérée de la marge opérationnelle courante".

C'est principalement la cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 de ses comptes et pour lesquelles le groupe a obtenu en mars les autorisations russes requises pour les céder à un homme d'affaires lié au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui a pesé sur son chiffre d'affaires publié. L'effet des taux de change a aussi grevé son résultat.

Mais en ne prenant pas en compte ces éléments, le chiffre d'affaires de Danone a augmenté de 4,1%.

A données comparables, il a progressé dans toutes les zones où le groupe est présent, y compris ses trois zones clés Europe/Amérique du Nord/Chine, et dans toutes ses branches d'activité.

"Environnement difficile"

L'activité est portée par l'effet de l'augmentation du prix de ses produits (+2,9%) mais aussi, pour le deuxième trimestre consécutif, par une hausse des volumes (+1,2%).

Le groupe met en avant un "démarrage de l'année solide en Europe et en Amérique du Nord dans un contexte de normalisation des prix" et se félicite également d'un regain des ventes de sa marque de boissons Mizone en Chine

Le directeur général Antoine de Saint-Affrique a salué dans le communiqué "un bon début d'année" dans un "un environnement qui reste difficile".

Il a engagé depuis son arrivée à la tête du groupe en septembre 2021 une rationalisation du portefeuille des marques pour se délester d'activités jugées non essentielles ou moins performantes.

Cela s'est traduit depuis le début de l'année par la finalisation de la vente de Michel & Augustin ainsi que de ses activités de laits et produits laitiers Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis.

Danone prévoit de présenter "le prochain chapitre" de son plan stratégique lors d'une réunion avec les investisseurs en juin à Amsterdam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Les exportations horlogères chutent en mars

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Tous les principaux marchés des montres suisses sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les exportations horlogères suisses non ajustées ont baissé de 16,1% sur un an à 2,0 milliards de francs en mars, indiquent jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) et la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).

Les montres en acier ont essuyé le plus fort repli en francs de 28,2% à 642,3 millions, suivi des garde-temps en métaux précieux, en recul de 11,6% à 696,9 millions. Les matières bimétalliques et les autres matières ont suivi la même tendance avec une baisse respective de 6,6% à 347,4 millions et 2,9% à 78,4 millions. Seuls les autres métaux affichent une hausse de 8,5% à 139,8 millions.

Par catégorie de prix à l'export, les montres dont le montant est supérieur à 3000 francs ont faibli de 9,9%. Pour celles dont la valeur est en dessous de 500 francs, le recul est de 18,6%. Entre les deux, soit de 500 à 3000 francs, la baisse est encore plus forte, à 38,2%.

Tous les principaux marchés sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur, souligne un communiqué.

Pour le premier trimestre dans son ensemble, les exportations de garde-temps ont reculé de 6,3% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le commerce extérieur suisse s'est affaibli au premier trimestre

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Les envois de biens suisses à l'étranger se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%) sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%) (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le commerce extérieur helvétique a montré des signes de faiblesse dans les deux directions du trafic de janvier à mars. Tant les exportations que les importations se sont contractées par rapport au dernier trimestre 2023 et après désaisonnalisation.

La balance commerciale boucle avec un excédent de 8,6 milliards de francs, selon le communiqué de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) publié jeudi.

Les envois de biens suisses à l'étranger "se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%)" sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%). Depuis leur niveau record du troisième trimestre 2022, elles accusent néanmoins une tendance clairement négative.

Au cours de la période sous revue, huit des onze groupes de marchandises ont accusé une baisse de leurs exportations. La bijouterie et joaillerie (-3,8%), l'horlogerie (-3,6%) et les instruments de précision (-4,1%) ont souffert, affichant une baisse cumulée de 677 millions de francs.

Le secteur machines et électronique a essuyé un quatrième revers trimestriel consécutif (-0,7%), quand le groupe phare, les produits chimiques et pharmaceutiques, a stagné. Dans ces derniers, le chiffre d'affaires des principes actifs a chuté de 3,9 milliards de francs (-81,1%), ce segment enregistrant par ailleurs une troisième baisse trimestrielle d'affilée. A l'inverse, les expéditions de matières premières et de base se sont accrues de 1,5 milliard de francs ou de 26,3%.

Les importations désaisonnalisées ont pour leur part fléchi de 1,9% (réel: -0,2%). Une spirale négative se dessine aussi depuis l'avant-dernier trimestre 2022, mais l'évolution s'est toutefois stabilisée au cours des trois derniers trimestres.

Cette baisse est à mettre en particulier sur le compte des produits chimiques et pharmaceutiques. Les importations de médicaments ont chuté de 1,3 milliard de francs ou de 12,3% sur un trimestre. La bijouterie et joaillerie ainsi que les véhicules, notamment les utilitaires routiers, ont en revanche affiché une hausse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

ABB a vu ses ventes stagner au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires d'ABB s est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le groupe d'électrotechnique ABB a vu sa rentabilité nette reculer sur les trois premiers mois de l'année, alors que les ventes ont été maintenues. Les objectifs financiers pour l'ensemble de 2024 ont été confirmés.

Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires du groupe zurichois est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 905 millions, en baisse de 12,6%.

Alors que les ventes sont inférieures aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP, la rentabilité opérationnelle et nette dépassent les attentes du marché.

La direction avait laissé entrevoir pour l'ensemble de l'année une hausse du chiffre d'affaires de 5% et une marge Ebita d'environ 18%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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