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Swisscom: une réduction des effectifs envisagée

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Confronté à la pression de la concurrence et aux besoins récurrents en investissements, qui ont pesé sur ses résultats en 2019, Swisscom risque de poursuivre les coupes dans ses effectifs. Pour en atténuer les effets, l'opérateur a lancé un programme de préretraite avec ses partenaires sociaux.

"Swisscom a atteint les objectifs qu'elle s'était fixés et enregistre à nouveau des résultats solides dans un environnement de marché exigeant", a affirmé le directeur général Urs Schaeppi, cité jeudi dans un communiqué.

Le géant bleu a certes rempli ses objectifs financiers en matière de chiffre d'affaires, ressorti à 11,45 milliards de francs en 2019, mais ce dernier s'est contracté de 2,2% "dans un contexte de saturation des activités de base en Suisse".

Dans les activités de base en Suisse justement, les recettes se sont repliées de 2,8% à 8,56 milliards de francs alors qu'elles ont progressé de 5,4% à 2,22 milliards d'euros (2,4 milliards de francs) en Italie avec la filiale Fastweb.

Les divers domaines d'activité de l'opérateur sont sous pression. Swisscom a vu ses raccordements au réseau fixe baisser de 10,9% et de 0,6% au réseau mobile. Les branchements de particuliers au haut débit ont stagné, tandis qu'ils ont légèrement progressé de 2,4% pour le service de télévision Swisscom TV.

"Les marchés du haut débit et de la TV sont saturés et fortement conditionnés par les promotions", a admis le groupe dans son rapport annuel.

Fastweb performe

La situation est meilleure de l'autre côté des Alpes, où Fastweb a enregistré une hausse de 3,5% des raccordements au haut débit et un bond de 26,1% au réseau mobile, malgré une "pression concurrentielle et tarifaire (...) énorme".

En matière de rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebit) a fortement reculé de 7,7% à 1,91 milliard de francs. Le bénéfice net a par contre progressé de 9,7% à 1,67 milliard, porté par des éléments fiscaux non récurrents.

Le chiffre d'affaires enregistré par le groupe est conforme aux projections des analystes interrogés par AWP. L'Ebit est par contre ressorti en dessous des 2 milliards de francs attendus par le marché, alors que le bénéfice net a légèrement dépassé les prévisions des analystes.

Pour faire face à la pression sur le marché, Swisscom a taillé dans ses coûts. L'année dernière, l'opérateur historique a dépassé son objectif annuel de 100 millions de francs d'économies. Dans ce contexte, les effectifs du groupe ont été réduits de 3% à 16'628 emplois à temps plein en Suisse et de de 2,7% à 19'317 à l'échelle du groupe.

En parallèle, le groupe a poursuivi ses investissements, notamment dans la fibre optique et la nouvelle norme de téléphonie mobile 5G. L'année dernière, il a dépensé 2,4 milliards de francs.

Swisscom, qui veut verser un dividende stable de 22 francs par titre à ses actionnaires, table en 2020 sur une poursuite du recul des ventes à environ 11,1 milliards de francs. Le groupe veut aussi poursuivre ses investissements avec 2,3 milliards et doubler d'ici fin 2025 la couverture en fibre optique jusqu'aux logements et commerces.

Nouvelles économies

En matière de 5G, Swisscom avertit que "de nouveaux emplacements d'antennes ou la transformation d'installations existantes sont indispensables", alors que la fronde s'élève dans plusieurs communes et cantons contre cette technologie.

La pression concurrentielle va amener Swisscom à poursuivre son programme d'économie de 100 millions de francs par an d'ici 2022. Les actionnaires devraient par contre bénéficier d'un dividende inchangé à 22 francs par action au titre de 2020.

En prévision des réductions de coûts prévues ces prochaines années, Swisscom anticipe "une légère baisse des offres d'emploi en Suisse en 2020". Le directeur général Urs Schaeppi a refusé de préciser à AWP le nombre de postes qui vont passer à la trappe cette année. Le patron a seulement indiqué que les effectifs allaient légèrement reculer en Suisse en 2020.

En partenariat avec les syndicats syndicom et transfair, l'opérateur va introduire un modèle de retraite partielle pour 2020, permettant aux salariés de plus de 58 ans de réduire progressivement et à leur propre demande leur degré d'occupation sur deux ans.

Ces annonces étaient accueillies favorablement par les investisseurs, qui gratifiaient le titre d'une solide hausse de 2,0% à 544 francs. L'indice vedette SMI prenait quant à lui 0,32% à 13h25.

Les spécialistes de Vontobel ont relevé "une solide performance" portée par la filiale italienne. "La performance de Fastweb a dépassé les attentes", ont-ils souligné, ajoutant que les résultats en Suisse étaient moins mauvais que redoutés.

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Suisse

Les exportations horlogères chutent en mars

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Tous les principaux marchés des montres suisses sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les exportations horlogères suisses non ajustées ont baissé de 16,1% sur un an à 2,0 milliards de francs en mars, indiquent jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) et la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).

Les montres en acier ont essuyé le plus fort repli en francs de 28,2% à 642,3 millions, suivi des garde-temps en métaux précieux, en recul de 11,6% à 696,9 millions. Les matières bimétalliques et les autres matières ont suivi la même tendance avec une baisse respective de 6,6% à 347,4 millions et 2,9% à 78,4 millions. Seuls les autres métaux affichent une hausse de 8,5% à 139,8 millions.

Par catégorie de prix à l'export, les montres dont le montant est supérieur à 3000 francs ont faibli de 9,9%. Pour celles dont la valeur est en dessous de 500 francs, le recul est de 18,6%. Entre les deux, soit de 500 à 3000 francs, la baisse est encore plus forte, à 38,2%.

Tous les principaux marchés sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur, souligne un communiqué.

Pour le premier trimestre dans son ensemble, les exportations de garde-temps ont reculé de 6,3% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le commerce extérieur suisse s'est affaibli au premier trimestre

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Les envois de biens suisses à l'étranger se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%) sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%) (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le commerce extérieur helvétique a montré des signes de faiblesse dans les deux directions du trafic de janvier à mars. Tant les exportations que les importations se sont contractées par rapport au dernier trimestre 2023 et après désaisonnalisation.

La balance commerciale boucle avec un excédent de 8,6 milliards de francs, selon le communiqué de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) publié jeudi.

Les envois de biens suisses à l'étranger "se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%)" sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%). Depuis leur niveau record du troisième trimestre 2022, elles accusent néanmoins une tendance clairement négative.

Au cours de la période sous revue, huit des onze groupes de marchandises ont accusé une baisse de leurs exportations. La bijouterie et joaillerie (-3,8%), l'horlogerie (-3,6%) et les instruments de précision (-4,1%) ont souffert, affichant une baisse cumulée de 677 millions de francs.

Le secteur machines et électronique a essuyé un quatrième revers trimestriel consécutif (-0,7%), quand le groupe phare, les produits chimiques et pharmaceutiques, a stagné. Dans ces derniers, le chiffre d'affaires des principes actifs a chuté de 3,9 milliards de francs (-81,1%), ce segment enregistrant par ailleurs une troisième baisse trimestrielle d'affilée. A l'inverse, les expéditions de matières premières et de base se sont accrues de 1,5 milliard de francs ou de 26,3%.

Les importations désaisonnalisées ont pour leur part fléchi de 1,9% (réel: -0,2%). Une spirale négative se dessine aussi depuis l'avant-dernier trimestre 2022, mais l'évolution s'est toutefois stabilisée au cours des trois derniers trimestres.

Cette baisse est à mettre en particulier sur le compte des produits chimiques et pharmaceutiques. Les importations de médicaments ont chuté de 1,3 milliard de francs ou de 12,3% sur un trimestre. La bijouterie et joaillerie ainsi que les véhicules, notamment les utilitaires routiers, ont en revanche affiché une hausse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

ABB a vu ses ventes stagner au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires d'ABB s est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le groupe d'électrotechnique ABB a vu sa rentabilité nette reculer sur les trois premiers mois de l'année, alors que les ventes ont été maintenues. Les objectifs financiers pour l'ensemble de 2024 ont été confirmés.

Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires du groupe zurichois est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 905 millions, en baisse de 12,6%.

Alors que les ventes sont inférieures aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP, la rentabilité opérationnelle et nette dépassent les attentes du marché.

La direction avait laissé entrevoir pour l'ensemble de l'année une hausse du chiffre d'affaires de 5% et une marge Ebita d'environ 18%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Ventes en baisse pour Schindler au 1er trimestre

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Les recettes de Schindler se sont révélées légèrement inférieures aux attentes des analystes, alors que les indicateurs de rentabilité les ont dépassées (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Evoluant sur des marchés difficiles, Schindler n'en est pas moins parvenu à améliorer sa rentabilité au 1er trimestre. Alors que le fabricant d'ascenseurs et escaliers mécaniques a vu ses ventes fléchir, le bénéfice net a crû de 9,4% à 232 millions de francs.

Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) a pour sa part progressé de 3,5% à 292 millions de francs, la marge correspondante ressortant à 10,9%, contre 10,1% entre janvier et fin mars 2023, a indiqué jeudi le groupe établi à Ebikon. En termes ajustés, l'Ebit a progressé de 9,6% à 298 millions. La discipline en matière de prix et les mesures destinées à améliorer l'efficience ont permis de faire face à des conditions difficiles dans le secteur de la construction.

Le chiffre d'affaires a ainsi fléchi de 4,4% à 2,67 milliards de francs, la vigueur du franc venant s'ajouter à un marché de la construction exigeant. A taux de change constants, les revenus ont cependant gagné 1,1%. Il en est allé de même pour les commandes, leurs entrées se tassant de 3,4% à 2,79 milliards, celles-ci progressant cependant de 2,5% en devises locales.

Les recettes se sont révélées légèrement inférieures aux attentes des analystes, alors que les indicateurs de rentabilité les ont dépassées. Sondés par l'agence AWP, les analystes avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 2,72 milliards de francs, un Ebit de 280 millions et un bénéfice net de 212 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, Schindler se veut confiant et confirme ses attentes pour l'ensemble de l'année. Les ventes devraient s'étoffer jusqu'à 5% et la marge Ebit devrait atteindre 11%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La consommation d'électricité a encore baissé en Suisse en 2023

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Les Suisses ont moins consommé d'électricité en 2022 et 2023 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La consommation d'électricité en Suisse a reculé de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente, à 56,1 milliards de kilowattheures (kWh), a indiqué jeudi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). La baisse correspond à la consommation annuelle de 200'000 ménages.

La consommation nationale s'est élevée à 60,3 milliards de kWh, desquels il faut déduire 4,2 milliards de kWh dus aux pertes liées au transport et à la distribution, précise l'OFEN dans un communiqué. En kWh, la baisse de 1,7% sur une année correspond à 1 milliard de kWh.

Le recul de la consommation a été plus marqué au premier et au deuxième trimestre, atteignant respectivement 3,8% et 2,5%. La consommation d'électricité en Suisse avait déjà reflué de 1,9% en 2022 par rapport à 2021.

Production en hausse

En parallèle, la production d'électricité en Suisse a crû de 13,5% en 2023, atteignant la valeur record de 72,1 milliards de kWh, contre 63,5 milliards de kWh en 2022. Après déduction de 5,4 milliards de kWh pour la consommation des pompes d'accumulation, il résulte une production nette de 66,7 milliards de kWh, indique l'OFEN.

Les installations hydroélectriques ont produit 40,8 milliards de kWh, soit 21,7% d'électricité de plus que l'année précédente. La production d'électricité des quatre centrales nucléaires a augmenté de 1%, à 23,3 milliards de kWh.

Les centrales hydroélectriques ont ainsi assuré 56,6% de la production totale d'électricité, les centrales nucléaires 32,4%, les centrales thermiques conventionnelles et les installations renouvelables 11%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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