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Les cinq raisons qui nous empêchent d'agir pour le climat

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Tout le monde est conscient du changement climatique aujourd'hui et la bonne volonté n'est souvent pas en reste. Cependant, des chercheurs pointent le fait que l'action citoyenne et individuelle est difficilement mise en place, cela à cause de barrières psychologiques bien identifiées.

En tout, ce sont 5 freins qui ont été mis en lumière par le professeur Tobias Brosch dans une étude se basant sur plus de 400 travaux de psychologie, neurosciences, sciences affectives et économie comportementale. Le but étant de comprendre les différents biais que le cerveau humain met en place, empêchant la prise de conscience ou la mise en place d'actions et de comportements pour enrayer le changement climatique. En effet, qui ne s'est jamais dit "Ça ne sert à rien que je fasse quelque chose si les autres autour de moi ne font rien.". Identifier les barrières psychologiques permettrait de pouvoir les dépasser.

Cinq barrières

Ces différents freins à l'action citoyenne pour l'environnement ne sont pas une fatalité, et le professeur Brosch accompagne ses explications de recommandations pour les dépasser. La première des barrières identifiées par le chercheur est la barrière perceptuelle, c'est à dire la difficulté qu'à notre cerveau a percevoir une menace "abstraite". En effet, le changement climatique n'est pas immédiat, il dure dans le temps, il ne peut pas être directement vu ou touché. Pour accepter cette réalité, il est important de se pencher sur les phénomènes locaux et immédiats, et par exemple, imaginer les conséquences du changement climatique à Genève même, d'ici quelques années.

La seconde barrière concerne les intérêts propres d'un individu. Les actions pour l'environnement sont souvent assimilées à une perte de confort personnel, et nous avons du mal à voir en quoi ces changement de comportement peuvent nous être bénéfiques. Pour cela, il faut identifier les bénéfices de ces changements sur soi-même et les autres, par exemple insister sur les bénéfices du vélo sur la santé, la voiture électrique témoignerait elle d'un certain statut social, et ainsi de suite.

Tobias BroschProfesseur à la section de psychologie de l'UNIGE

Le troisième frein est la barrière morale. Pour l'homme, savoir que son comportement est moralement bon est important, or pour le moment agir pour le climat n'est pas suffisamment ancré dans les esprits comme un devoir pour être une bonne personne. Ces freins atteignent également souvent des personnes faisant partie de groupe religieux ou de mouvements politiques.

Tobias BroschProfesseur à la section de psychologie de l'UNIGE

Les barrières sociales sont ensuite citées par le chercheur. Celles-ci sont importantes, car il est difficile d'agir soir même lorsque les autres autour de nous ne font rien pour protéger l'environnement. Selon Tobias Brosch, il faut communiquer au maximum pour montrer que de nombreuses personnes agissent pour le climat, avec comme levier les différentes manifestations et les personnes influentes comme Greta Thunberg.

Tobias BroschProfesseur à la section de psychologie de l'UNIGE

Enfin, les barrières d'action sont considérés comme les plus importantes. L'ampleur de la tache est souvent effrayante et empêche l'action citoyenne. S'il est difficile de savoir quelle action entreprendre lorsque le problème est trop important, il est utile d'identifier les bons gestes, par exemple réduire les trajets en avion, ou encore diminuer sa consommation de viande.

Toutes ces barrières à l'action citoyenne pour le climat semble être un frein important, mais elles ne sont pas insurmontables. Les connaitre et les dépasser l'une après l'autre permettrait d'accélérer les bénéfices pour notre planète et notre environnement.

Economie

Le commerce de détail a pris de l'embonpoint en février

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En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires des détaillants ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail se sont étoffés en février, tant sur un mois que sur un an, selon un rapport encore provisoire concocté par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les revenus ont progressé en termes nominaux de 3,4% sur un an et de 1,8% sur un mois. En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois, indique le document diffusé vendredi.

Stations-services mises à part, la progression sur un an s'est établie à 3,4% en termes nominaux, mais à seulement 0,2% en termes réels. A noter qu'en intégrant la variable inflation, les revenus du segment alimentation, boissons et tabac se sont étiolés de près de 3%.

Apuré des stations-services également, mais aussi des variations saisonnières, les chiffres d'affaires ont augmenté de 1,7% (nominal) ou 1,1% (réel). Alimentation, boissons et tabac affichent là aussi une évolution à contresens en termes réels, limitée cependant à 0,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Albert Rösti fixe ses priorités: sécurité énergétique pour tous

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Albert Rösti a choisi l'ancienne centrale hydroélectrique de Berne pour faire le point après 100 jours au Conseil fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La sécurité énergétique pour l'ensemble des régions de Suisse est la priorité d'Albert Rösti pour les prochaines années. Après 100 jours au Conseil fédéral, le Bernois a insisté sur l'importance du compromis pour y parvenir.

Ces 100 premiers jours n'ont pas été de trop pour faire le tour d'un département mammouth, avec ses sept offices fédéraux. Albert Rösti a également tenu à rencontrer tous les partenaires avec lesquels il devra travailler, à commencer par les cantons. Il a aussi dialogué avec les branches de l'électricité et du gaz, ainsi qu'avec les organisations environnementales et les partis politiques, a-t-il dit lors d'une conférence de presse vendredi à l'ancienne centrale hydroélectrique de Berne.

"Nous devons garantir un approvisionnement énergétique sûr tout en faisant preuve d'ouverture d'esprit", a affirmé l'UDC bernois. Le projet central à cet égard - la loi pour un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables - est en bonne voie, a-t-il ajouté. La question des zones appropriées n'a toutefois pas encore été réglée.

Selon le conseiller fédéral, les nouvelles installations doivent être prioritaires dans les régions où le développement de l'énergie solaire ou éolienne est particulièrement judicieux. Le développement des énergies renouvelables en Suisse, pour la production d'électricité en hiver surtout, devrait être accéléré. C'est la condition essentielle pour réduire le recours aux énergies fossiles, car politiques énergétique et climatique vont de pair.

Outre l'approvisionnement énergétique, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) va également mettre l'accent sur le développement des infrastructures, là aussi sans oublier aucune région.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Lausanne: campagne de prévention et d'information dans l'hôtellerie

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Les produits chimiques dans l'hôtellerie: tel est le thème de la campagne de prévention et d'information de l'inspection du travail lausannoise cette année (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'inspection du travail de Lausanne a lancé courant mars sa campagne de prévention annuelle. Elle porte sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels, après avoir ciblé l'an dernier les entreprises de nettoyage.

"La lutte en faveur de meilleures conditions de travail fait partie des priorités de la Municipalité. Avec ces campagnes annuelles, nous souhaitons informer les employeurs et les travailleurs sur les bonnes pratiques professionnelles. En Suisse, par exemple, environ 1000 décès prématurés chaque année sont dus à des produits chimiques en lien avec une activité professionnelle", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale, citée vendredi dans un communiqué.

Dans ce but, l'Inspection du travail Lausanne (ITL) a lancé une campagne de prévention sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels lausannois. Elle s'inscrit dans la ligne de l'action prioritaire "Protection de la santé et produits chimiques sur le lieu de travail" définie par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et les inspections du travail.

Plusieurs types de produits

Concrètement, de mars à octobre 2023, les inspecteurs du travail procéderont à des visites afin de contrôler et informer sur le type des produits utilisés, la manière de les stocker ainsi que sur la formation du personnel et les équipements de protection mis à disposition. Ils vérifieront aussi si l'employeur fait appel à des spécialistes de la sécurité au travail, si des mesures visant la protection de la maternité sont en place et si l'entreprise dispose d'une organisation en cas d'urgence, détaille la Ville.

"Qu'il s'agisse du nettoyage des locaux, du lavage de la literie ou de l'entretien et la maintenance des équipements, plusieurs types de produits sont utilisés dans les hôtels", ajoute-t-elle.

En 2022, l'ITL a mené une précédente campagne dans les entreprises du domaine du nettoyage. Sur les quelque 30 entreprises visitées, la presque totalité utilise des produits dangereux. Seul un tiers d'entre elles ont déclaré faire appel à des spécialistes de la santé et de la sécurité au travail. Dans la moitié des cas, les fiches de données de sécurité des produits n'étaient pas disponibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Uber a indemnisé ses chauffeurs et a soldé son passé genevois

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Uber a versé plus de 3,8 millions de francs en indemnité à 627 chauffeurs genevois qui avaient utilisé son application (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une page se tourne pour Uber. La multinationale californienne y a soldé son passé en indemnisant 627 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022. Elle s'est aussi mise à jour en matière de cotisations sociales.

Uber ayant ainsi soldé son passé, l'interdiction d'exercer, qui lui avait été faite en 2019, a été levée, indique vendredi le département de l'économie et de l'emploi (DEE). Le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) avait donné à l'entreprise jusqu'à vendredi pour s'acquitter des montants exigés.

Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part "employés" a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)".

Le DEE n'en a toutefois pas fini avec sa régulation de l'économie de plateforme. Des procédures sont ainsi en cours pour les sociétés qui utilisent actuellement l'application Uber.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: un million pour les projets énergétiques des entreprises

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Vaud subventionne les entreprises dans leur transition énergétique, via notamment le programme Rétribution des économies d'énergie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud reconduit son programme "Rétribution des économies d'énergie", destiné à inciter les entreprises à investir dans des projets pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Une enveloppe globale d'un million de francs est mise à disposition.

Les entreprises, mais aussi les entités publiques, peuvent bénéficier d'un financement pouvant aller jusqu'à 50% des coûts prévus. Le maximum pouvant être demandé se monte à 100'000 francs, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Les entreprises ou organismes intéressés ont jusqu'au 31 mai pour déposer leur dossier.

Lancé en 2016, ce programme de subventions a déjà soutenu une soixantaine de projets. Selon les calculs du canton, ces projets ont permis de réaliser des économies d'électricité de 3,5 GWh/an, soit la consommation d'un millier de ménages. Les économies de combustible atteignent 19,6 GWh/an, l'équivalent de 1,8 million de litres de mazout, soit 5580 tonnes de CO2 par année.

Parmi les projets soutenus ces dernières années, le canton cite l'installation d'un écran thermique mobile dans une serre horticole chauffée, l'optimisation du fonctionnement des pompes de circulation pour le refroidissement des bâtiments ou encore la mise en place d'un récupérateur de chaleur sur les eaux grises d'une piscine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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