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TX Group a renoué avec les chiffres noirs l'an dernier

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L'éditeur zurichois TX Group a renoué avec les chiffres noirs en 2021 (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

TX Group a renoué avec les chiffres noirs l'an dernier. Affichant des revenus en hausse, l'éditeur diversifié zurichois a engrangé un bénéfice net de 832,7 millions de francs, contre une perte nette de 94,6 millions en 2020.

A la faveur de la solide performance, les actionnaires se voient proposer un dividende de 7,40 francs par action, alors qu'ils avaient dû s'en passer au titre de l'exercice 2020.

Le bond du bénéfice net reflète, outre une solide performance opérationnelle dans un contexte de reprise économique, 'apport des parts de l'unité des places de marché en ligne TX Markets, à l'exception de JobCloud, dans la nouvelle entreprise commune SMG Swiss Marketplace Group ainsi que son enregistrement comme participation associée à la valeur vénale, explique jeudi le groupe zurichois.

L'opération s'est soldée par un bénéfice comptable de 778,5 millions de francs, enregistré comme produit financier. D'autre part, TX Group n'a inscrit aucune dépréciation, contrairement à l'année 2020.

Le chiffre d'affaires du groupe a crû de 2,3% à 957,4 millions de francs, la croissance organique s'affichant elle à 6%. La hausse reflète notamment l'embellie affichée au niveau des recettes publicitaires ainsi que dans les activités de commercialisation et d'intermédiation.

Alors que le groupe est parvenu à réduire ses coûts, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) s'est hissé à 63,3 millions, contre une perte Ebit de 70,9 millions douze mois auparavant. Ajusté des éléments exceptionnels, l'Ebit s'est envolé de plus de moitié (56,5%) à 128,3 millions de francs.

Compte tenu de la reprise affichée l'an dernier, le conseil d'administration propose un dividende ordinaire de 3,20 francs par action pour l'exercice 2021. Cette somme représente environ un tiers du flux de liquidités disponibles avant effets de regroupement d'entreprises et après dividendes aux actionnaires minoritaires. Deux tiers doivent être investis dans le développement du groupe et de ses entreprises.

Le versement ordinaire s'accompagnera, comme indiqué précédemment, d'un dividende extraordinaire de 4,20 francs par action résultant des flux de trésorerie en lien avec la création de SMG Swiss Marketplace Group. L'unité regroupant les médias payants, Tamedia, remboursera à la Confédération l'aide perçue perçue au titre de la pandémie de coronavirus. L'exercice 2022 sera ainsi grevé de 3,1 millions de francs.

Lors de la prochaine assemblée générale du 8 avril prochain, Pierre Lamunière se retirera du conseil d'administration de TX Group et de Tamedia. Élu pour la première fois en mai 2009, il était auparavant l'éditeur d'Edipresse, dont les médias et plateformes suisses notamment les quotidiens Le Matin, 24 Heures et La Tribune de Genève, ont été repris par TX Group.

Pour lui succéder, le conseil d'administration proposera d'élire au sein de l'organe de surveillance de TX Group Pascale Bruderer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BNS: Antoine Martin nommé au directoire

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BNS: Antoine Martin nouveau membre du directoire. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Conseil fédéral a nommé vendredi Antoine Martin à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), sur proposition du Conseil de banque de la BNS, afin de remplacer Andréa Maechler.

Originaire de Froideville (VD), Antoine Martin, 54 ans, travaille actuellement à la Federal Reserve Bank de New York. Il connaît les tenants et les aboutissants des activités d'une banque centrale et bénéficie de connaissances approfondies de la politique monétaire.

Andréa Maechler a quitté ses fonctions le 30 juin 2023 pour reprendre le poste de directrice générale adjointe de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle en septembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS étend l'apport de liquidités à toutes les banques suisses

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La BNS table sur une large participation des établissements exerçant des activités hypothécaires. A en croire M. Schlegel, la "Suisse entière" profitera de cette "contribution à la stabilité financière et à la résilience du système bancaire". (KEYSTONE/Michael Buholzer). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les banques suisses pourront bénéficier du mécanisme de garantie de liquidités mis en oeuvre après le rachat de Credit Suisse par UBS. La Banque nationale suisse (BNS) a décidé d'étendre ce dispositif à tous les établissements, pas uniquement d'importance systémique.

A l'avenir, la BNS pourra accorder à toutes les banques domiciliées en Suisse des liquidités en échange de garanties sous formes de créances hypothécaires, a expliqué jeudi en conférence de presse Martin Schlegel, vice-président de l'institut d'émission. Cette aide publique d'urgence sera cependant conditionnée à une préparation préalable des établissements concernés. La banque centrale helvétique a informé les acteurs du secteur en juillet dernier.

Les créances hypothécaires devront être transférées à la BNS pour qu'elles soient considérées comme garanties, ce qui implique des "préparatifs nécessaires aux niveaux juridique et opérationnel" pour les établissements concernés, précise la banque centrale helvétique, qui a lancé cette initiative en 2019 puis débuté sa mise en oeuvre l'année dernière dans le cadre d'un projet pilote.

SIX Terravis, plateforme numérique destinée au marché hypothécaire du groupe de services financiers SIX, contribuera à l'extension du dispositif d'approvisionnement en liquidité du secteur bancaire par la BNS. Ce système permet de gérer les informations sur les créances hypothécaires et les lettres de gage au porteur correspondantes dans un système central et de les transmettre à la banque centrale, a expliqué la société dans un communiqué.

La BNS table sur une large participation des établissements exerçant des activités hypothécaires en Suisse. A en croire M. Schlegel, le secteur bancaire ne sera pas l'unique bénéficiaire de ce dispositif. La "Suisse entière" profitera de cette "contribution à la stabilité financière et à la résilience du système bancaire".

Plus d'instruments nécessaires

Début septembre, le Conseil fédéral a adopté le message relatif au mécanisme public de garantie des liquidités ("Public liquidity backstop" ou PLB) pour les seules banques systémiques, à savoir UBS, Raiffeisen, Postfinance et la Banque cantonale de Zurich. Le gouvernement helvétique avait déjà jeté les bases du dispositif PLB en mars 2022, puis l'avait mis en oeuvre par ordonnance une année plus tard suite à la crise de Credit Suisse.

Pour M. Schlegel, le rachat de l'ex-numéro deux bancaire helvétique en difficulté a "mis en évidence, une fois de plus, combien il est important pour les banques de se montrer prévoyantes en matière de liquidités". "Quelle que soit sa taille, un établissement bancaire peut se retrouver dans une situation où un grand volume de liquidités devient rapidement nécessaire", a-t-il affirmé devant la presse, en marge de l'examen trimestriel des situations monétaire et économique.

Interrogé par l'agence AWP sur la nécessité d'introduire de nouvelles mesures pour renforcer davantage le secteur bancaire suisse, M. Schlegel a répondu que les autorités helvétiques, y compris la BNS, étaient en train de préparer un nouveau rapport à ce sujet qui sera publié au printemps.

Depuis le rachat forcé de Credit Suisse, au bord de la faillite, par UBS décrété en mars par les autorités, les voix fusent pour un meilleur encadrement des banques suisses. Dans un récent entretien au journal NZZ, la présidente de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) Marlene Amstad avait suggéré que son institution avait besoin de plus d'outils de coercition.

Le régulateur voudrait ainsi être en mesure de prononcer des amendes et d'appliquer un régime de certification des cadres supérieurs ("Senior Management Regime"). Ce dernier, en vigueur notamment au Royaume-Uni, prévoit une plus grande responsabilisation des cadres dirigeants d'un établissement financier.

fr/rq/jh/al/ib

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS prévoit un retour à la stabilité des prix pour 2025

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Les incertitudes quant à l'ampleur qu'atteindront les hausses de loyers induites par le relèvement en juin du taux de référence hypothécaire restent importantes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Banque nationale suisse (BNS) n'anticipe toujours pas de normalisation de l'inflation avant 2025. La progression des prix à la consommation devrait alors ralentir à 1,9%, soit tout juste dans la plage de 0 à 2% considérée comme gage de stabilité.

L'institut d'émission a reconduit ses prévisions de renchérissement de 2,2% sur l'année en cours comme sur la prochaine, dans le cadre de son examen trimestriel de la situation économique et monétaire du pays.

Les pronostics d'inflation demeurent conditionnés au maintien sur toute leur période de validité d'un taux directeur maintenu à 1,75%, soit au niveau reconduit ce jour par la BNS. Ces estimations restent en outre caractérisées par d'importantes incertitudes, quant à un effet d'auto-alimentation du renchérissement pour de nombreux biens et services, ainsi que quant à l'ampleur qu'atteindront les hausses de loyers induites par le relèvement en juin du taux de référence hypothécaire.

Les attentes en matière de croissance sont, elles, inchangées. Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi toujours s'enrober d'environ 1% sur l'ensemble de l'année. L'atonie conjoncturelle risque de se traduire par une modeste progression du chômage, assortie d'un léger recul de l'utilisation des capacités de production. La BNS considère néanmoins que le marché du travail est demeuré solide jusqu'à présent.

Les perspectives de croissance sont elles aussi hautement incertaines, marquées notamment du risque d'un ralentissement conjoncturel plus important que prévu à l'étranger. Des difficultés dans l'approvisionnement énergétique sur le Vieux Continent l'hiver prochain pourraient notamment venir troubler les scénarios actuellement privilégiés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS maintient son taux directeur inchangé à 1,75%

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La BNS a opté pour le statut quo monétaire (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a reconduit jeudi son taux directeur inchangé à 1,75%, déjouant les pronostics des analystes. De futures hausses ne sont toutefois pas à exclure si cela est nécessaire, a précisé l'institut d'émission.

Après cinq hausses de taux décidées depuis juillet 2022, la BNS a opté pour le statu quo monétaire, estimant être parvenue à contrer "la pression inflationniste persistante". Au cours des derniers mois, l'inflation a en effet continué de ralentir. En août, elle s'inscrivait à 1,6%, rappelle le garant de la stabilité des prix. Le repli est principalement dû à un fléchissement du renchérissement des biens et services importés.

La Banque nationale est en outre disposée à être active au besoin sur le marché des changes afin de garantir des conditions monétaires appropriées. Dans le contexte actuel, il s'agit principalement de la vente de devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS et dépassant le seuil défini restent rémunérés au taux de 1,25%, soit au taux directeur de la BNS minoré toujours de 50 points de base.

"La BNS surprend", relève Thomas Gitzel, économiste en chef pour VP Bank. Les risques d'inflation n'ont pas disparu en Suisse, notamment avec la hausse des loyers et des prix de l'électricité en vue, remarque le spécialiste. "De notre point de vue, la BNS aurait eu mieux fait d'opter pour la prudence et mener une politique monétaire plus restrictive. Fondamentalement, un taux directeur de 2% n'aurait pas été exagérément élevé".

M. Gitzel suppose que les devises ont sûrement joué un "rôle déterminant" dans la décision, le franc dépassant les 95 centimes pour un euro. Alors que les autres banques centrales, dont la Fed, la BCE et la BoE, semblent avoir atteint le pic de leur resserrement monétaire, la question est de savoir si la BNS pourra aller à l'encontre de la tendance générale en resserrant encore la vis.

"La décision du jour confirme que la politique de la BNS n'est pas tributaire de celle de la BCE qui a augmenté son taux la semaine dernière", a commenté Arthur Jurus, directeur de l'investissement pour Oddo BHF. Malgré la résilience de l'économie suisse, les risques persistent: la hausse des loyers, qui pourrait apporter entre 0,3 et 0,6 point d'inflation supplémentaire, au cours des 6 prochains mois, est le principal risque", selon lui. L'établissement s'attend à une hausse en décembre 2023 de 25 points de base, alors que "les investisseurs anticipent toujours un pic des taux BNS à 2% d'ici la fin d'année".

En juillet 2022, la BNS avait débuté le resserrement de sa politique monétaire, mettant fin à plus de sept ans de statu quo. Le taux directeur était alors passé à -0,25%

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Tamedia va supprimer jusqu'à 28 postes en Suisse romande

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Le logo de Tamedia, une entreprise de TX Group, est photographie devant la Tour Edipresse ce mercredi 29 juillet 2020 a Lausanne. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Tamedia va biffer jusqu'à 28 postes sur 250 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Ces suppressions de postes touchent tous les titres. L'objectif est d'économiser 3,5 millions.

Le personnel a été informé mercredi de la restructuration. "28 postes, c'est le scénario du pire", a déclaré Christine Gabella, directrice Suisse romande chez Tamedia mercredi devant la presse à Lausanne. Le personnel a été informé mercredi de la restructuration. Une procédure de consultation a été lancée.

"Cette nouvelle extrêmement importante à l'échelle de la Suisse romande a suscité de nombreuses réactions dans les rédactions", a-t-elle ajouté. Aucun titre n'est épargné, a ajouté Andreas Schaffner, codirecteur auprès de Tamedia.

Ces mesures sont rendues nécessaires par l'évolution du chiffre d'affaires en Suisse romande. Une réorganisation des rédactions les accompagne. Le modèle économique est sous pression en raison de l'évolution du digital, a poursuivi Mme Gabella.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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