Rejoignez-nous

Suisse

Recul des inscriptions dans les écoles de musique

Publié

,

le

Les cours d'instruments à vents, comme les cuivres, et de chant ont connu des baisses d'inscriptions en raison du coronavirus (image symbolique). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les écoles de musique suisses ont été impactées par la pandémie de Covid-19: le nombre d'inscrits a baissé au semestre d'automne 2020/2021. S'il y a eu moins de nouveaux élèves dans les cours de chant ou d'instruments à vent, il y en a eu plus dans les cours de piano.

Plus de la moitié des écoles de musique ont enregistré des reculs dans l'enseignement instrumental et vocal individuel au semestre passé, par rapport à la même période de l'année précédente. Ces baisses ont parfois dépassé les 10%, selon une enquête réalisée par l'Association suisse des écoles de musique (ASEM) et la Haute Ecole spécialisée de Lucerne.

Les reculs ont été moins marqués dans d'autres formes d'enseignement, comme les offres pour ensembles et grandes formations ou le domaine préscolaire. Environ une école de musique sur trois a enregistré des baisses dans ces domaines. A noter que certaines formes de cours, comme l'enseignement en grands groupes, ont été par moments simplement annulées.

Les écoles de musique ont globalement maintenu leur offre pendant la pandémie. Même si certains cours ont eu lieu par moments en ligne, souligne l'ASEM.

Moins de chant, plus de piano

Un peu plus d'un quart de ces écoles ont vu le nombre d'inscriptions reculer dans l'enseignement du chant; un peu moins de 11% attribuent ce recul à une tendance pluriannuelle. La moitié de ces écoles ont enregistré des baisses de fréquentation dans les bois et les cuivres; au moins 14% estiment que la pandémie y est pour quelque chose.

Le chant choral et la pratique d'instruments à vent ont particulièrement été touchés par le renforcement des mesures sanitaires, et les risques potentiels de contamination dans ces domaines ont été médiatisés, selon Marc-Antoine Camp, de la Haute Ecole spécialisée de Lucerne, cité dans le communiqué.

Au contraire, l'apprentissage du piano a profité du semi-confinement, alors qu'il était "déjà en vogue avant la pandémie", relève M. Camp. Les écoles de musique évaluent à près de 10% l'augmentation du nombre d'inscriptions liées au coronavirus.

Peu de soutien financier

Quelque 60% des écoles de musique ont indiqué dans le sondage n'avoir bénéficié jusqu'ici d'aucun soutien financier extraordinaire, alors qu'environ 21% d'entre elles en ont obtenu un. Environ 13% des contributions publiques ont visé à couvrir la réduction des horaires de travail. Près de 11% de ces écoles ont utilisé leurs propres réserves pour faire face aux besoins immédiats.

Pour enrayer le recul, la plupart des écoles de musique ont pris des mesures, jugées "positives": près des trois quarts d'entre elles ont accordé des délais d'inscription flexible et presque la moitié ont proposé des offres découvertes élargies.

Une mesure jugée en revanche "peu efficace" a été de faire découvrir les différents instruments via les canaux numériques. "Le principal intérêt de ce genre de présentation est que l'on peut essayer soi-même les instruments", explique M. Camp.

Mesures encore plus ciblées à l'avenir

L'enquête a été menée auprès de 391 écoles de musique rattachées à l'ASEM. Et 219 directrices et directeurs d'écoles de musique ont donné des informations sur leur situation.

Les résultats de ce sondage doivent permettre de prendre des mesures encore plus ciblées contre le recul des inscriptions. "Les répercussions de la pandémie font pression sur l'accès à la formation musicale en tant que partie d'une éducation globale, et menacent l'égalité des chances", déclare Christine Bouvard Marty, président de l'ASEM, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Les Suisses généralement très satisfaits, la jeunesse en difficulté

Publié

le

Trois quarts des personnes en Suisse sont très satisfaites de leur vie, dont la moitié à long terme. (Image d'illustration) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MARTIN SCHUTT)

La plupart des Suisses sont très satisfaits de leur vie, selon un sondage d'une société d'étude de marché. Mais il existe des différences marquées entre les groupes d'âge: un cinquième des 18-29 ans souffre d'une maladie ou d'un trouble psychologique diagnostiqué.

La proportion de personnes actuellement touchées (19%) dans ce groupe d'âge est donc presque deux fois plus élevée que chez les plus de 29 ans, où 8% souffrent actuellement d'une maladie psychologique diagnostiquée. En outre, plus d'un jeune sur dix concerné n'a pas accès à une thérapie.

C'est le résultat d'une enquête menée par la société Yougov Suisse (anciennement Link), publiée mardi en prévision de la Journée mondiale du bonheur, ce mercredi.

Cette différence entre les groupes d'âge se reflète également dans le rapport effectif que les participants à l'enquête entretiennent avec les thérapies psychologiques ou psychiatriques: parmi les participants âgés de 60 à 79 ans, près des trois quarts (71%) n'ont jamais suivi de thérapie et n'en ressentent pas le besoin. Dans les groupes d'âge moyen, la proportion augmente toutefois à nouveau.

Fondamentalement heureux

La plupart des Suisses sont fondamentalement heureux. Sur une échelle de 0 (très insatisfait) à 10 (très satisfait), la grande majorité des participants (73%) ont indiqué être très satisfaits de leur vie, ce qui correspond à un score de 7 ou plus. Cette satisfaction semble en outre être stable à long terme pour presque une personne sur deux.

Les participants ont aussi été interrogés sur la fréquence à laquelle ils pratiquent différentes activités favorisant le bonheur. Un tiers d'entre eux considèrent les échanges sociaux avec des amis ou la famille comme l'activité la plus importante pour leur propre bien-être. Viennent ensuite le temps pour soi (15%) et le sport (11%).

L'enquête a été menée du 14 au 28 février de cette année dans le panel suisse en ligne de Yougov en allemand, français et italien. Les 1253 répondants résident en Suisse et sont âgés de 18 à 79 ans. Le groupe est représentatif de la population selon Yougov Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Demande de brevets: la Suisse en tête du classement par habitants

Publié

le

Les cantons de Zurich et de Vaud se démarquent particulièrement grâce à des "écosystèmes d'innovation" qui gravitent autour des grandes entreprises et des hautes écoles, selon l'OEB. (Image d'archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Suisse est le pays qui a déposé le plus de demandes de brevets par habitant auprès de l'Office européen des brevets (OEB) en 2023. En chiffres absolus, la Confédération se trouve à la 3e place en Europe et la 7e dans le monde, selon un rapport publié mardi.

Au total, 9'410 demandes adressées à l'OEB émanaient d'entreprises ou de particuliers suisses. Le pays arrive à la première place du classement des demandes par habitant, avec 1085 demandes par million d'habitants. C'est plus que le double de la Suède, arrivée 2e avec 495 dépôts par million d'habitants. Cette valeur est considérée comme "un indicateur essentiel de la force d'innovation d'un pays", selon l'OEB.

L'Office précise à Keystone-ATS que les demandes suisses proviennent d'un grand nombre d'entreprises issues de secteurs très divers. C'est un signe que la Suisse dispose d'un "portefeuille technologique largement diversifié", porté "par un mélange avantageux" de grandes entreprises leaders au niveau mondial, de PME innovantes et de hautes écoles fortement orientées vers la recherche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Fribourg et Zurich font le break

Publié

le

Sandro Schmid trompe Koskinen pour le 3-0 fribourgeois (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

Fribourg-Gottéron a fait le break à l'occasion du 2e match des quarts de finale des play-off. A Lugano, les Dragons se sont imposés 4-1, alors que Zurich a battu Bienne 3-1 dans le Seeland.

Un tiers médian maîtrisé et voilà Fribourg dans une position très confortable. Soudainement limité et sans beaucoup d'idées, Lugano a craqué. A la 24e, Lucas Wallmark a ouvert le score en power-play dans la même position que l'un de ses buts samedi soir.

A la 31e, Sandro Schmid a doublé la mise sur un but un peu curieux où le gardien Koskinen n'a pas paru tout blanc. Le numéro 73 s'est même offert un doublé à la 36e. Sur une belle ouverture de Borgman en infériorité numérique, le Fribourgeois a trompé la vigilance du portier finlandais.

Parfaitement regroupés devant Reto Berra, les Dragons ont géré le troisième tiers avec une certaine maestria. Le gardien zurichois aurait mérité un blanchissage, mais il a laissé passer un tir de Joly en toute fin de partie. Le 4-1 de Marchon est tombé dans la cage vide.

Un Zurich chirurgical

Les Zurichois savaient que cette première rencontre dans le Seeland pouvait galvaniser les Biennois après avoir ennuyé les Lions chez eux samedi soir lors du premier acte.

Les joueurs de Marc Crawford ont été les premiers à se mettre en évidence grâce à Dean Kukan à la 11e. Le défenseur a tiré dans un angle assez fermé et Harri Säteri n'a pas eu la mitaine assez solide. Le tiers initial fut pourtant à l'avantage des hommes de Martin Steinegger, mais c'est le "Z" qui a viré en tête.

Ce fut différent par la suite. Au cours des vingt minutes suivantes, Zurich a adressé 14 tirs sur le but biennois contre seulement trois tentatives seelandaises. Les locaux ont pourtant égalisé à la 44e par Jérémie Bärtschi, mais ils ne sont pas parvenus à construire là-dessus. Une pénalité contre Künzle, la seule côté biennois, a permis à Balcers d'enfiler le 2-1 à la 52e. Puis 60 secondes plus tard c'est Fröden qui a mis fin aux espoirs bernois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

Publié

le

Un chanceux a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir (image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 6, 8, 18, 19, 24 et 39, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté dans l'un des huit pays européens proposant ce nouveau jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

"On ne sait pas lorsqu'une telle situation va se représenter"

Publié

le

Responsable du 3x3 suisse, Domenico Marcario est confronté à de multiples défis (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le 3x3 masculin helvétique est à la croisée des chemins. Admise dans deux Tournois de Qualification Olympique, l'équipe de Suisse doit concrétiser son rêve.

La concurrence se fait de plus en plus grande, et la génération de la star suisse de la discipline Westher Molteni (36 ans) est plutôt en fin de cycle.

"Les JO, c'est notre voeu, c'est notre souhait. C'est un rêve qui est devenu un objectif. Avec ces entraînements spécifiques, c'est vraiment du concret", explique Domenico Marcario, responsable du 3x3 à Swiss Basketball, qui a ouvert ses portes à Keystone-ATS à l'occasion de l'un des quelque 30 entraînements spécifiques programmés à Lausanne dans l'optique de ces TQO.

"On a mis quelque chose en place, il y a une feuille de route, il y a un plan d'action et nous avons deux opportunités de nous qualifier pour les Jeux de Paris", poursuit le Québécois, conscient que le premier TQO (12-14 avril à Hong Kong) sera plus difficile à négocier que le troisième et dernier (16-19 mai à Debrecen).

D'une part, un seul ticket pour Paris sera attribué à Hong Kong, où huit équipes seront engagées et où la Suisse figurera dans un groupe très relevé avec les Pays-Bas et l'Autriche en favoris. D'autre part, si les membres de la Team Lausanne de 3x3 sont bien présents à Beaulieu pour cette première phase de préparation, ce n'est pas le cas des joueurs engagés avec Fribourg Olympic en basket "classique".

Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi étaient bien là lors du rassemblement en février. Mais pas Arnaud Cotture, qui a décliné cette convocation. Tous trois ne rentrent de toute manière pas en compte pour le TQO de Hong Kong, qui débutera six jours après la finale de Coupe de Suisse entre Olympic et les Lions de Genève. Ils seront en revanche disponibles pour la préparation au TQO prévu en mai, soit après la finale des play-off de SBL.

Un défi au quotidien

Si feuille de route il y a, elle reste difficile à esquisser. Entre les engagements à cinq, les tournois internationaux de 3x3 et les obligations professionnelles de ceux - nombreux - qui ne vivent pas que du basket, le coach Vladimir Ruzicic a une petite dizaine de joueurs sous ses ordres chaque lundi et chaque mardi.

"Ce n'est pas toujours simple à gérer", regrette Domenico Marcario, qui a dû convoquer des internationaux M23 dans un cadre élargi comprenant aussi Brunelle Tutonda, Tshi Kashama ou Titouan Vannay. "Il y a des défis logistiques, avec des joueurs qui ne jouent qu'au 3x3, et d'autres qui évoluent en club à cinq contre cinq et ne jouent que pendant l'été au 3x3", rappelle-t-il.

"Avec des tournois comme le premier TQO (réd: pour lequel la Suisse a récupéré une place initialement réservée à Israël) qui se déroulent en pleine saison de cinq contre cinq, il fallait trouver des solutions. C'est notre réalité et on en est là, avec certains joueurs qui ont pu être libérés par leur club (réd: Jonathan Dubas et Thomas Jurkovitz) et certains qui le seront plus tard", poursuit Domenico Marcario.

Il s'agit de saisir pleinement cette double opportunité. "On ne sait pas lorsqu'une telle situation va se représenter. Maintenant, il faut se focaliser sur notre premier objectif, qui est de performer dans le premier TQO, et on aura ensuite une éventuelle deuxième opportunité. Mais le fait d'avoir ces deux occasions montre qu'on a mis en place les choses nécessaires pour atteindre les plus hauts sommets que sont les JO", se réjouit Domenico Marcario.

Un trio indispensable

Est ce l'année ou jamais pour le 3x3 masculin suisse? "Je pense que oui", répond Westher Molteni, habitué aux tracas logistiques puisqu'il vit au Tessin tout en s'entraînant à Lausanne. "Quand le 3x3 a commencé à se développer, la Suisse était en avance sur de nombreux pays, mais nous sommes désormais un peu en retard", souligne-t-il.

"De plus en plus de nations ont des joueurs qui pratiquent exclusivement le 3x3, de manière professionnelle, alors qu'en Suisse le 3x3 dépend avant tout des initiatives privées. En Suisse, seuls la Team Lausanne et Montreux jouent au 3x3 toute l'année. Les autres équipes n'évoluent dans cette discipline que l'été, alors que la saison de 3x3 a déjà commencé", rappelle "King Wes".

L'expérience de la Team Lausanne est d'ailleurs indispensable. Sauf accident, la Suisse alignera le trio lausannois Westher Molteni-Gilles Martin-Marco Lehmann à Hong Kong, au côté d'un quatrième homme qui reste à désigner. "Nous connaissons nos adversaires, et les avons déjà tous battus", lâche Molteni.

Le Tessinois ne cache pas sa déception que tout le monde n'ait pas pleinement joué le jeu du 3x3 dès cette fin d'hiver. "La Suisse peut aller aux JO aujourd'hui, et dans l'avenir je ne vois pas vraiment d'autre option pour aller aux JO que le 3x3. C'est peut-être notre seule chance: le niveau moyen des autres pays augmente vraiment. Mais je comprends les clubs, leurs intérêts sont dans le cinq contre cinq. Et ils ont déjà fait un sacré pas en avant en libérant certains joueurs pour cette préparation", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture