Logitech tient mercredi après-midi son assemblée générale attendue sous tension. Les actionnaires du fabricant de périphériques informatiques devront notamment réélire la présidente Wendy Becker, contestée par le cofondateur et actionnaire Daniel Borel.
Fin juillet, le Tribunal d'arrondissement de Nyon avait interdit à Logitech de publier la convocation à l'assemblée générale sans la proposition de Daniel Borel. Ce dernier souhaite présenter un candidat alternatif, l'administrateur Guy Gecht, lors de l'assemblée des actionnaires, selon l'ordonnance de mesures provisionnelles.
D'après M. Borel, Mme Becker manque "d'un bagage technologique et de l'expérience pertinente dans l'industrie de la haute technologie". A ses yeux, Guy Gecht est le candidat "le plus approprié à l'heure actuelle".
Mme Becker a fait savoir qu'elle ne se représentera de toute façon pas à l'Assemblée générale de 2025, réduisant le litige pour une seule année de présidence.
Même si sa proposition a été intégrée à l'ordre du jour de l'AG, M. Borel dénonce le fait que les votes éventuels pour son candidat seront considérés comme nuls.
"M. Gecht n'acceptera pas l'élection au poste de président du conseil d'administration lors de l'assemblée générale et les votes sur cette proposition seront donc sans conséquence juridique", a déclaré le groupe valdo-californien dans un document publié fin juillet sur son site internet à l'attention de ses actionnaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp