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Economie

Les prix à la production et à l'importation ont augmenté en juin

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Les prix des ordinateurs à l'importation ont notamment augmenté (archives). (© KEYSTONE/AP/Sang Tan)

L'indice suisse des prix à la production et à l'importation (PPI) a poursuivi sa progression en juin, soutenu en particulier par la hausse des tarifs des métaux, de la ferraille et des produits pétroliers.

L'indicateur PPI s'est fixé à 102,7 points, progressant de 0,3% en l'espace d'un mois et de 2,9% sur un an.

Sur le mois sous revue, l'indice des prix à la production a atteint 101,5 points, soit une progression de 0,2% par rapport à mai et de 1,7% au regard de juin 2020, ressort-il des chiffres publiés mardi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). La hausse mensuelle reflète principalement le renchérissement de la ferraille, des produits semi-finis en métaux, de ceux en bois ainsi que ceux issus du pétrole.

L'indice des prix à l'importation a lui grimpé à 105,2 points, ce qui correspond à une hausse de 0,4% par rapport à mai et de 5,6% sur un an. La progression résulte là-aussi tout particulièrement du renchérissement des métaux et des produits semi-finis en métaux.

Les statisticiens fédéraux ont également observé des hausses de prix produits pétroliers, des ordinateurs, des véhicules automobiles et des composants de véhicules, des produits alimentaires et des autres moyens de transport. Des diminutions ont en revanche été recensées pour les hydrocarbures, ainsi que pour les légumes, les melons et les pommes de terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Re: les catastrophes naturelles ont pénalisé les assureurs

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L'an dernier, les dommages des catastrophes naturelles couverts par les assureurs ont augmenté de 3,3% à 125 milliards de dollars, en partie sous l'effet de "l'inflation exceptionnelle", selon Swiss Re (archives). (© KEYSTONE/AP/Jorge Sanchez)

Les catastrophes naturelles ont fait gonfler les frais des assureurs en 2022, l'inflation faisant monter la facture, indique mercredi Swiss Re. En hausse depuis 30 ans, les coûts risquent d'augmenter encore avec le changement climatique, note le réassureur.

L'an passé, les pertes économiques engendrées par la catastrophes naturelles se sont chiffrées à 275 milliards de dollars, en baisse de 5,8% par rapport aux 303 milliards de 2021, indique le groupe suisse dans un communiqué.

Mais les dommages couverts par les assureurs ont augmenté de 3,3% à 125 milliards de dollars, en partie sous l'effet de "l'inflation exceptionnelle", explique Martin Bertogg, le directeur de la couverture des catastrophes, cité dans le communiqué.

L'inflation a fait grimper les frais de dédommagements notamment pour les bâtiments, habitations et véhicules endommagés par les catastrophes naturelles.

Entre la hausse des coûts des matériaux et la pénurie de main d'oeuvre, les coûts des réparations dans le bâtiment ont augmenté de 40% aux Etats-Unis, soit davantage que l'inflation.

"Si l'inflation redescendra peut-être, la concentration accrue de valeur dans des endroits vulnérables aux catastrophes naturelles reste un facteur clé d'augmentation des pertes", prévient M. Bertogg.

Plutôt que la force destructrice de la nature, c'est la concentration et l'accumulation de richesses dans des endroits exposés avec l'urbanisation croissante qui conduit à une hausse des pertes, souligne Swiss Re dans une étude annuelle sur le secteur de l'assurance.

Le groupe qui sert d'assureur aux assureurs réalise chaque année depuis 1970 une évaluation des pertes économiques et frais.

L'année 2022 est la quatrième année la plus coûteuse enregistrée depuis pour les assureurs, les frais de dédommagements augmentant en moyenne 5 et 7% par an depuis 30 ans.

"Nous nous attendons à ce que cette tendance continue", prévient le réassureur, en raison de "la sévérité grandissante des pertes avec la hausse des propriétés et actifs exposés au risque, l'expansion urbaine continue, la croissance économique et l'intensification des risques dus aux effets du changement climatique en toile de fond".

L'ouragan Ian est la catastrophe naturelle la plus coûteuse de 2022, avec des frais estimés entre 50 et 65 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième ouragan le plus couteux après l'ouragan Katrina en 2005.

Mais "toutes les régions du monde ont souffert d'un événement majeur", relève le réassureur.

Les tempêtes hivernales dans le Nord-Ouest de l'Europe en février ont coûté 4 milliards de dollars aux assureurs, suivies en mai et juin en France par des coûts record pour des tempêtes de grêle, de 5 milliards de dollars.

Les frais de dédommagements pour les inondations en Australie se sont montés à 4,3 milliards de dollars tandis que la sécheresse au Brésil a coûté 1 milliard de dollars avec les pertes agricoles dans le soja et le maïs.

Les inondations en Afrique du Sud ont elles coûté 1,5 milliard de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La Suisse entre dans le top 10 des pays importateurs de champagne

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Les importations cde champagne ont augmenté de près de 4% ern Suisse en 2022 par rapport à l'année précdente (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le champagne a toujours plus la cote en Suisse. Avec plus de 6,3 millions de bouteilles importées en 2022, la hausse a atteint 3,9% par rapport à l'année précédente. La Suisse entre ainsi dans le top 10 des pays importateurs du breuvage champenois.

Le chiffre d'affaires réalisé sur le marché suisse avec le champagne a même grimpé de 15,7% pour cent par rapport à 2021 et a atteint 145,3 millions d'euros, a indiqué le Bureau du Champagne Suisse.

La Suisse s'est ainsi hissée à la 8e place du classement mondial des importateurs de champagne. La première place des pays importateurs de champagne est occupée par les Etats-Unis, suivis du Royaume-Uni et du Japon. Le marché suisse est certes relativement petit, mais la demande soutenue fait de ce pays un marché important pour l'industrie du champagne, poursuit le communiqué.

À titre de comparaison, la quantité totale de champagne exportée de France en 2022 s'élevait à 325,5 millions de bouteilles (+1,5%), selon les données. Et la valeur de toutes les exportations a en outre dépassé pour la première fois la barre des 6 milliards d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Rebond surprise de l'inflation au Royaume-Uni à 10,4% en février

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Les prix de l'alcool en hausse dans les pubs et restaurants ont largement contribué à ce rebond surprise tout comme "l'alimentation et les boissons non alcoolisées, qui ont grimpé au rythme le plus rapide depuis plus de 45 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/ALBERTO PEZZALI)

L'inflation est repartie à la hausse à 10,4% sur un an en février au Royaume-Uni contre 10,1% en janvier. Le renchérissement a été tirée notamment par les prix de l'alimentation et des vêtements, a indiqué mercredi l'Office national des statistiques (ONS).

"Les prix de l'alcool en hausse dans les pubs et restaurants" ont largement contribué à ce rebond surprise tout comme "l'alimentation et les boissons non alcoolisées, qui ont grimpé au rythme le plus rapide depuis plus de 45 ans", souligne Grant Fitzner, économiste de l'ONS.

"Le recul de l'inflation n'est pas inévitable, nous devons donc nous en tenir à notre plan de diviser par deux l'inflation cette année", a insisté le ministre des Finances Jeremy Hunt dans un communiqué, à la veille d'une décision de la Banque d'Angleterre sur les taux d'intérêt.

Celle-ci doit à la fois agir pour calmer l'envolée des prix en pleine crise du coût de la vie au Royaume-Uni, mais aussi ménager la croissance dans un pays au bord de la récession.

Un contexte économique qui pourrait encore être obscurci par les turbulences financières dans la foulée d'une série de banques régionales américaines et du rachat précipité du géant suisse Credit Suisse par UBS.

"Si l'inflation a grimpé en février, les perspectives pour les mois à venir ont l'air moins sombres grâce à la baisse des prix de gros de l'énergie", tempère toutefois Alpesh Paleja, économiste de la CBI, la principale organisation patronale britannique.

Il note cependant que cette année va rester "un environnement d'inflation élevée pour les ménages comme les entreprises" et se félicite de la décision du Chancelier de l'Echiquier - titre officiel de Jeremy Hunt - de prolonger un plafond des prix de l'énergie.

M. Paleja invite toutefois pour le long terme le gouvernement à "renforcer la résilience énergétique" du pays en investissant dans les énergies renouvelables produites localement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Forte hausse des tarifs d'électricité en 2024, annonce Swissgrid

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Comme en 2023, le prix de l'électricité connaîtra une hausse l'an prochain (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le prix de l'électricité va continuer de grimper en 2024. En plus des coûts de réseau plus élevés, l'exploitant de ce dernier, Swissgrid, facture pour la première fois les coûts des réserves hivernales. Un ménage moyen paiera plus du double de cette année.

Au total, un ménage moyen avec une consommation annuelle de 4500 kilowattheures (kWh) devra s'acquitter en 2024 de tarifs Swissgrid de 146 francs. En 2023, il lui en coûtait 70 francs sur la facture d'électricité.

Ce tarif plus que doublé s'explique par une augmentation du prix du réseau de transport et par les coûts des réserves d'électricité hivernales.

Réserves hydro-électriques facturées

Les services du gestionnaire de réseau reviendront à 92 francs. Cela représente 7% de la facture annuelle d'électricité. A ce tarif plus élevé s'ajouteront en 2024, pour la première fois, les coûts pour les réserves hydroélectriques, les centrales de réserve et les groupes électrogènes de secours destinés à assurer l'approvisionnement du pays. La Confédération a en effet décidé par ordonnance que Swissgrid devait facturer ces coûts au consommateur.

Il en coûtera ainsi 54 francs supplémentaires au consommateur moyen. Les entreprises seront elles aussi fortement impactées.

Swissgrid explique, par ailleurs, la forte augmentation du prix de la prestation de base du réseau de transport par l'explosion des tarifs des services-système (PSS) généraux. Le prix de ces prestations - qui assurent l'équilibre entre production et consommation - passe de 0,46 centime par kWh cette année à 0,75 centime en 2024.

A ce sujet, Swissgrid écrit qu'en raison des prix escomptés sur les marchés européens de l’électricité, il s’attend à une nette augmentation des charges d’approvisionnement pour la mise en réserve de la puissance de réglage. Le gestionnaire du réseau suisse doit, en outre, réduire un déficit, également dû en grande partie à la forte hausse des prix du marché de l’électricité.

De plus, le tarif pour les pertes de transport passe de 0,3 à 0,34 centime par kWh. Là encore, la raison en est la forte augmentation des coûts d'approvisionnement dans un contexte de prix élevés.

"Facteurs exogènes"

En résumé, les raisons de toutes ces hausses "sont des facteurs exogènes sur lesquels Swissgrid n'a aucune influence", précise l'entreprise, en référence aux prix sur les marchés de l'électricité et aux prescriptions réglementaires. A noter que les tarifs d'utilisation du réseau, qui dépendent beaucoup moins de facteurs exogènes, restent stables.

Au cours des dernières années, le gestionnaire du réseau est parvenu à "atténuer les effets des distorsions actuelles sur les marchés, sans toutefois pouvoir les compenser totalement", précise-t-il.

Swissgrid souhaiterait intégrer les plateformes d'énergie de réglage de l'UE. Cela aurait un impact positif sur les tarifs et améliorerait la liquidité du marché et la sécurité du système, relève l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une seule grande banque est une catastrophe pour la démocratie

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UBS a désormais une énorme influence, y compris sur la BNS et sur sa politique monétaire, estime Urs Birchler (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Une place financière suisse avec une seule grande banque est une catastrophe pour la démocratie et la politique monétaire, estime l'économiste Urs Birchler. La concurrence va en souffrir et il ne sera plus possible de légiférer de manière neutre, lâche-t-il.

"Si le monde politique traite désormais des lois sur les banques, ce sera toujours une loi contre un établissement en particulier: UBS", déclare M. Birchler, l'un des pères de la réglementation "too big to fail", dans un entretien diffusé mercredi par Republik, trois jours après la reprise de Credit Suisse par UBS. "Une législation qui n'a pas une certaine neutralité de base est délicate".

Bien qu'il existe encore un certain contrepoids sur le marché hypothécaire, grâce aux banques cantonales notamment, la concurrence est menacée, remarque l'expert, qui a fait partie de la direction de la Banque nationale suisse (BNS). Selon lui, les petites banques risquent d'aligner leurs taux sur ceux d'UBS. "On peut s'attendre à ce que les hypothèques, par exemple, aient tendance à devenir un peu plus chères".

"Tout va de travers maintenant", note M. Birchler. "UBS est désormais comme un enfant unique sorti du cadre familial, un enfant unique qui génère un bilan deux fois plus important que le revenu annuel de ses parents". Cette situation confère à UBS une grande influence, y compris sur la BNS et sur sa politique monétaire, ajoute-t-il.

Et le droit de la concurrence, le droit des actionnaires, le droit de la prise de contrôle et le droit de propriété ont été bafoués pour arriver à ce résultat, relève le professeur émérite à l'institut de la banque et de la finance de l'université de Zurich. "La Suisse n'est plus la même aujourd'hui qu'il y a deux semaines. La sécurité juridique n'existe plus".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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