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Economie

L'élite économique mondiale façonnée par quelques organisations

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L’entreprise la plus centrale dans le réseau global de carrière, PwC, a réussi à placer 456 de ses anciens collaborateurs parmi les 16’500 dirigeants considérés dans l'étude (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'élite mondiale des entreprises est façonnée par un petit nombre de "plateformes de carrières", selon une étude de chercheurs suisses et danois. Les cadres supérieurs qui en sont issus partagent et diffusent les mêmes normes, stratégies et idéologies.

Les organisations qui redistribuent le plus de cadres sont PricewaterhouseCoopers (PwC), General Electric (GE) et Bank of America. Un autre effet de ce fonctionnement est que les expériences de carrière dans les entreprises du Nord mondial et en particulier dans les pays anglo-saxons sont répercutées dans le monde entier, a indiqué jeudi le Centre LIVES de l'Université de Lausanne (UNIL) dans un communiqué.

Publiée dans la revue Global Networks, cette recherche a été menée par une équipe de l’UNIL, de la Copenhagen Business School et de la Roskilde University au Danemark. Les auteurs ont étudié les parcours professionnels de 16'500 cadres supérieurs issus des 1366 plus grandes entreprises du monde.

L’étude, basée sur la liste de Forbes 2000, montre qu’une grande majorité des top managers mondiaux sont liés par des étapes de carrière communes dans un petit groupe d’entreprises.

Trois types de plateformes

Trois types de plateformes se distinguent et sont valorisées dans des économies différentes, selon l'étude. Les entreprises mondiales d’audit et de conseil comme PwC ou McKinsey sont appréciées dans les marchés libéraux.

Les entreprises financières intégrées dans l’alliance bancaire transatlantique, comme Citigroup ou UBS sont appréciées dans les pays les plus intégrés dans le système financier mondial. Enfin, les entreprises américaines de biens de consommation comme GE ou Pepsico sont importantes pour les entreprises situées dans des paradis fiscaux.

L’entreprise la plus centrale dans le réseau global de carrière, PwC, a réussi à placer 456 de ses anciens collaborateurs parmi les 16’500 dirigeants. Dans 314 des 1366 plus grandes entreprises (24%), au moins un dirigeant a travaillé chez PWC au cours de sa carrière.

Les anciens employés de la deuxième entreprise la plus centrale, Citigroup, sont présents dans des équipes de direction dans 32 pays différents.

La Suisse comme tête de pont

Comparable à des universités d’élite, ces plateformes de carrières façonnent les normes et idéologies du capitalisme global, selon les auteurs. La Suisse est l’un des pays les plus centraux dans ce réseau et joue le rôle de tête de pont entre les Etats-Unis et l’Europe.

Par le biais de ses deux grandes banques UBS et Credit Suisse, elle est étroitement intégrée au c½ur transatlantique de l'économie mondiale. Des banquiers anglo-saxons ont accédé en grand nombre à des postes de haut niveau dans les grandes banques suisses.

En 2019, par exemple, parmi les treize membres de l'équipe de direction du Credit Suisse, on compte cinq Américains et trois Britanniques, souligne encore l'UNIL.

https://centre-lives.ch/sites/default/files/inline-files/Article_Career%20hubs.pdf

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Il n'y aura pas de grand casino en ville de Lausanne

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Le grand casino aurait dû s'installer au Flon, en plein centre-ville (Image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des trois candidats en lice pour un nouveau grand casino dans la région lausannoise, il n'en reste plus que deux. La ville de Lausanne a mis son veto au projet prévu au centre-ville, ce qui suscite la colère et l'incompréhension de son promoteur, le groupe Partouche.

Après plusieurs rencontres avec le syndic, et même une présentation du dossier devant toute la municipalité, le couperet est tombé: c'est niet. La ville s'oppose au casino et l'a fait savoir fin mars à la Commission fédérale des maisons de jeu. Ce qui enterre le projet du Flon, car l'accord de la commune d'implantation est indispensable.

D'emblée, dès l'annonce du dépôt de candidature, le syndic Grégoire Junod avait fait part de ses réticences. Il craignait en substance des risques d'addiction pour la clientèle jeune et nocturne qui fréquente en nombre le quartier du Flon.

Frustré et en colère

Le refus final de la municipalité fait bondir le porteur de projet. "Je suis extrêmement frustré et en colère", a déclaré à Keystone-ATS Fabrice Paire, président du Directoire du groupe français Partouche.

Il ne comprend pas la position "dogmatique" de la ville. Surtout que, pour répondre à ces préoccupations, il avait développé le volet prévention du dossier et proposé de financer un projet inédit pour les jeunes en collaboration avec le joueur de tennis Stan Wawrinka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Forage de Vinzel (VD): l'eau n'est pas assez chaude

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Les opérations de forage à Vinzel sont interrompues, les travaux n'ayant pas permis d'obtenir les résultats escomptés (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet de géothermie de moyenne profondeur à Vinzel (VD) n'a pas pleinement répondu aux attentes. Si l'eau jaillit beaucoup plus fort que prévu, elle n'est pas assez chaude.

Après une première tentative dans la couche géologique du Dogger (2200 m de profondeur), où le débit trop faible s'était avéré inexploitable, la société EnergeÔ s'était rabattue en mars sur la zone moins profonde du Malm (1500 m).

Présentés vendredi, les résultats de ce second forage montrent un débit d'eau qualifié "d'exceptionnel". La température ne s'élève toutefois qu'à 33 degrés, bien en dessous des 50 degrés attendus.

Les opérations de forage à Vinzel sont désormais interrompues. Pour la suite, EnergeÔ souhaite prendre le temps d'évaluer "toutes les options possibles", d'entente avec les autorités cantonales et fédérales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les établissements publics autonomes peuvent mieux faire

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Les établissements publics autonomes genevois ont entamé la transition énergétique nécessaire, notamment avec la pose de panneaux solaires, mais cette démarche n'est pas assez structurée, constate la Cour des comptes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les établissements publics autonomes (EPA) sont sur la bonne voie en matière de transition énergétique, mais les démarches initiées ne sont pas assez structurées. Ce constat émane d'un rapport de la Cour des comptes, qui a analysé la gestion de onze EPA pour rénover leur parc immobilier.

Une transition en demi-teinte. C'est en substance le constat de la Cour des comptes genevoise qui a réalisé un audit sur la transition énergétique des bâtiments publics autonomes (EPA). L'organe de contrôle a passé à la loupe les démarches effectuées dans ce domaine par onze EPA, dont les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), Palexpo et l'Hospice général. Au total, ils représentent plus de deux millions de m2 de surface de référence énergétique. Dans son rapport la Cour explique que la transition a bien été entamée, restait à savoir si c'était suffisant pour atteindre les objectifs fixés par le canton: soit une baisse de 60% des gaz à effet de serre d'ici 2030 et de 100% d'ici 2050 ainsi que l'abandon total du recours aux énergies fossiles et nucléaires. Pour François Paychère, magistrat à la Cour des comptes, ces bâtiments ont amorcé la transition nécessaire mais d'une manière pas suffisamment structurée.

François PaychèreMagistrat de la Cour des comptes

La Cour des comptes avait déjà effectué cet exercice pour les bâtiments dont l'Etat est propriétaire. François Paychère s'est refusé à faire un classement entre les EPA par rapport à l'avancement de leur démarche de transition énergétique. Non seulement ces EPA ont des besoins différents en fonction de leur activité, mais ils dépendent aussi de contraintes extérieures comme un raccordement au système GeniLac, a relevé le magistrat. La comparaison ne fait donc pas de sens, selon lui.

L'organe de contrôle s'est aussi penchée sur le rôle de l'Office cantonal de l'énergie (OCEN), qui est en charge du suivi et des contrôles des mesures à prendre pour la transition énergétique. Le constat est clair: cet office doit renforcer ses effectifs et améliorer son système informatique pour automatiser certaines tâches. Les huit recommandations émises par la Cour des comptes ont toutes été acceptées.

Structure de l'OCD à revoir

La Cour des comptes à également présenté les résultats de l’analyse qu’elle a effectuée sur les relations et l’organisation au sein de l’office cantonal de la détention (OCD). À l'occasion du processus de recrutement du directeur général de l'OCD, elle a accompagné la commission chargée d'examiner la structure de cet office. Il en ressort notamment que les relations entre la direction générale et les établissements pénitentiaires doivent être renforcées. Les constats de François Paychère.

François PaychèreMagistrat à la Cour des comptes

La Cour précise qu'elle n'a pas participé au processus de recrutement du directeur général de de l'office cantonal de la détention. Elle a été sollicitée par le Département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS). Il s'agit uniquement d'une consultation sans recommandation. Une partie des pistes évoquées dans ce rapport a déjà été intégrée dans la réflexion sur la politique pénitentiaire présentée jeudi en conférence de presse par Mauro Poggia

MH avec Keystone-ATS

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Stadler débutera sa production au Kazakhstan dès l'année prochaine

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Fin 2022, Stadler Rail a annoncé une commande d'une valeur de 2,3 milliards d'euros au Kazakhstan (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Stadler Rail, qui a décroché une grosse commande au Kazakhstan en décembre, devrait être en mesure d'effectuer les premières livraisons à la société locale de chemins de fer (KTZ) en 2025 à partir de l'usine acquise, qui devra entre-temps être remise en état.

La production devrait débuter à l'été 2024 et la première livraison est attendue pour fin 2025, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole de l'industriel de Bussnang. "Pour l'heure, nous anticipons un effectif de près de 400 collaborateurs en période de pointe", c'est-à-dire à partir de 2026.

Mais avant de pouvoir débuter la production, le constructeur de matériel roulant va devoir rénover entièrement l'usine Tulpar, dont Astana cherchait à se défaire depuis longtemps et qui à en croire le portail d'information Orda, est en train de vendre ses actifs industriels sur internet, des pièces détachées aux machines-outils, "en passant par les disques de meulage et les porte-serviettes".

Interrogé sur le volume d'investissement nécessaire à la remise en état de l'usine, le porte-parole de Stadler a articulé un "montant en millions à un chiffre", sans plus de précisions.

Mi-décembre, le groupe avait annoncé une commande de KTZ d'une valeur de 2,3 milliards d'euros pour la livraison de 537 wagons-lits d'ici 2030, ainsi que des services de maintenance pour une période de 20 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Cas Ivanishvili: Credit Suisse doit verser près de 840 millions

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Credit Suisse, qui avait fait appel en décembre de la condamnation caribéenne, a d'ores et déjà indiqué à AWP son intention de faire appel de la décision singapourienne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Credit Suisse subit un nouveau revers dans son litige avec Bidzina Ivanishvili. Un tribunal singapourien a ordonné à la banque de dédommager le milliardaire et ancien Premier ministre géorgien à hauteur de 926 millions de dollars (près de 840 millions de francs).

Ce montant est assorti d'une remise de 79,4 millions.

La Cour internationale de commerce de Singapour (SICC) souligne dans un jugement diffusé vendredi que la banque aux deux voiles, en passe d'être rachetée, a admis des manquements à ses devoirs en matière de sécurité des avoirs que lui avait confié le plaignant. Le dommage estimé pour ce dernier consiste en la différence entre le résultat de la gestion effective de ces actifs et ce qu'il en aurait été si ceux-ci avaient été gérés de manière "compétente et professionnelle" et "non entachée de fraude", poursuit le jugement.

Les protagonistes sont désormais enjoints à négocier de manière à éviter des doublons dans le calcul des dommages par rapport à un précédent jugement en défaveur de Credit Suisse rendu aux Bermudes.

La justice de l'archipel britannique était arrivée fin mars 2022 à la conclusion que le numéro deux bancaire helvétique, en l'occurrence sa filiale locale d'assurance-vie, avait manqué à son devoir de diligence en fermant les yeux sur les agissements de celui qui était alors un de ses gérants vedettes, condamné à Genève pour fraude en 2018 et décédé depuis. Credit Suisse avait alors déjà été condamné à verser au plaignant des dommages et intérêts pour un montant de 607 millions de dollars.

Credit Suisse, qui avait fait appel en décembre de la condamnation caribéenne, a d'ores et déjà indiqué à AWP son intention de faire appel de la décision singapourienne également.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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