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Suisse

La mission du télescope spatial CHEOPS prolongée

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Depuis son lancement en décembre 2019, CHEOPS a contribué à de nombreuses découvertes capitales dans le domaine des exoplanètes (archives). (© KEYSTONE/EPA ESA/A. CONIGLI / ESA HANDOUT)

Après plus de trois ans en orbite, la mission du télescope spatial CHEOPS vient d’être prolongée. Menée par l’Université de Berne en collaboration avec l’Université de Genève, CHEOPS est une mission conjointe de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et de la Suisse.

Le 7 mars, le "Science Programme Committee" de l’ESA a confirmé la continuation des opérations de CHEOPS jusqu’en 2026 avec une éventuelle extension jusqu’en 2029, conditionnée aux engagements des contributeurs nationaux et autres partenaires, ont indiqué les deux universités jeudi dans un communiqué commun.

Depuis son lancement en décembre 2019, les mesures extrêmement précises prises par le satellite ont contribué à de nombreuses découvertes capitales dans le domaine des exoplanètes. La prolongation de la mission va permettre d’étudier ces mondes autour d’autres étoiles, de manière encore plus approfondie.

Contrairement aux précédents satellites qui ont été conçus pour trouver des exoplanètes – des planètes orbitant autour d’autres étoiles que le Soleil – en observant des dizaines de milliers d’étoiles de façon simultanée, CHEOPS a été optimisé pour n’observer qu’une seule étoile à la fois et il cible des étoiles déjà connues pour avoir des compagnons planétaires.

La mission initiale de CHEOPS était prévue pour durer trois ans et demi, soit jusqu’en septembre 2023. La publication de plus cinquante articles scientifiques atteste de la qualité de la science produite par la mission.

Sans anicroche

Une autre caractéristique de CHEOPS est sa capacité à joindre ses forces avec d’autres missions spatiales, telles que le télescope spatial James Webb (JWST), une mission conjointe de la NASA et de l’ESA. CHEOPS permet d’affiner la connaissance des exoplanètes préalablement connues, afin de sélectionner les meilleures candidates susceptibles d’être observées par JWST.

Le satellite a effectué ses opérations sans anicroche malgré la pandémie de COVID-19, et sa santé est excellente compte tenu des rudes conditions du vide spatial, où le satellite est constamment bombardé de rayons cosmiques et de radiations de haute énergie. Tous ces éléments ont convaincu l’équipe CHEOPS de proposer une extension de la mission au-delà de 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

AC Immune invite Takeda dans sa lutte contre la maladie d'Alzheimer

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Le vaccin expérimental contre la maladie d'Alzheimer développé par AC Imune est en phase de test. (archive) (© KEYSTONE/AP/MATT YORK)

Le laboratoire vaudois AC Immune, concentré sur la lutte contre la neurodégénérescence, a conclu un accord de licence avec Takeda. L'investissement initial du géant nippon se monte à 100 millions dollars (91 millions de francs).

La collaboration représente une manne potentielle totale de 2,1 milliards en fonction du franchissement de certains jalons prédéfinis et de l'exercice d'une option par Takeda, indique un communiqué diffusé lundi. Le cas échéant, la société pilotée par Andrea Pfeifer pourra aussi percevoir des commissions de plus de 10% sur les ventes nettes.

Fondé en 2003, AC Immune souligne avoir à ce stade obtenu pour environ 450 millions de francs en versements initiaux et d'étape, étant encore éligible au règlement de plus de 4,5 milliards de francs dans le cadre des partenariats établis autour des produits de son incubateur.

L'ACI 24.060 jusqu'ici développé en propre par la firme écublanaise se trouve en étude clinique intermédiaire Ib/II, baptisée Abate, évaluant son profil d'innocuité comme sa pharmacodynamique sur des patients souffrant de la maladie à un stade encore précoce (prodromal ou prédémentiel), ainsi que sur des personnes présentant un syndrome de Down.

Le produit est conçu pour induire une élimination des plaques d'amyloïde-bêta et inhiber leur formation dans le cerveau, avec pour objectif de retarder l'apparition ou ralentir la progression de la maladie. Il a décroché en milieu d'année dernière une désignation de procédure accélérée de l'Agence américaine des médicaments (FDA).

"Nous pensons que le meilleur moyen de maximiser l'impact de l'ACI-24.060 est d'établir un partenariat avec Takeda à ce stade critique de son développement, ce qui nous aidera à passer rapidement à la phase 3", indique Andrea Pfeifer, citée dans un communiqué.

AC Immune reste en charge du programme Abate jusqu'à sa finalisation. En cas d'exercice de son option, Takeda conduira et financera alors seul la poursuite du développement clinique, mènera les procédures d'homologation et assurera la commercialisation à l'échelle mondiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Coûts de la santé: un comité appelle à voter deux fois oui le 9 juin

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Des élus socialistes et centristes s'engagent pour les deux initiatives sur la santé en votation le 9 juin. A gauche, le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD), à droite son collègue Giorgio Fonio (Centre/TI). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les initiatives du Centre et du PS sur les coûts de la santé soulageront les familles et la classe moyenne. Un comité d'élus socialistes et centristes a plaidé lundi en faveur d'un double "oui" le 9 juin en votation.

Le texte centriste propose d'introduire un frein aux coûts de la santé lié à la conjoncture économique et au niveau des salaires. L'initiative du PS demande de plafonner les primes à 10% du revenu disponible.

Avec l'explosion des primes maladie, les familles et la classe moyenne ont besoin d'un soutien urgent. Les initiatives garantissent plus de justice et d'efficacité dans le domaine, a dit en conférence de presse le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD).

Le comité est également composé de ses collègues Céline Widmer (PS/ZH), Stefan Müller-Altermatt (Centre/SO) et Giorgio Fonio (Centre/TI). Il entend mettre une "double pression" sur le monde politique.

Le comité s'éloigne ainsi des positions officielles des deux partis. Mais il se dit porté par de fortes minorités en leur sein.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un site internet pour orienter les athlètes vaudois

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Les athlètes vaudois bénéficient désormais d'un site pour connaître les possibilités d'aides financières (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les athlètes vaudois disposent désormais d'un site internet pour s'informer sur les possibilités d'aides financières. Cette nouvelle plate-forme permet de savoir à qui s'adresser pour obtenir une aide, en fonction du sport et du niveau.

Ce site - www.athletes-vaudois.ch - est né de l'initiative des quatre institutions cantonales qui aident directement les sportifs de l'élite et de la relève: la Fondation fonds du sport vaudois, la Fondation d'aide aux sportifs vaudois, l'Association Vaud générations champions et l'Etat de Vaud.

Les quatre partenaires rappellent lundi dans leur communiqué que ces aides sont parfois cumulables. En 2024, ce sont plus de 200 athlètes vaudois qui sont soutenus.

Le nouveau site rappelle aussi l'existence d'autres organisations susceptibles de soutenir les athlètes, telles que la commune de domicile, la fédération nationale ou encore l'Aide sportive suisse.

"C'est une chose que de mettre en place des outils de soutien efficaces tels que ceux développés dans le canton de Vaud depuis deux décennies, c'en est une autre de les faire connaître des bénéficiaires", relève la ministre vaudoise des sports, Christelle Luisier, citée dans le communiqué. "Je me réjouis de la création de cette plate-forme qui facilitera grandement les démarches des athlètes et de leur entourage familial et sportif", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Affaire des subventions de CarPostal: condamnations contestées

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Les peines infligées par Fedpol comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs (image d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les sept personnes sanctionnées dans l'affaire des subventions de CarPostal ont fait opposition aux décisions pénales qui leur ont été infligées. L'Office fédéral de la police (Fedpol) a ensuite émis des ordonnances pénales à leur encontre.

Cinq personnes de l'ancienne direction de CarPostal (Suisse) SA ont été condamnées pour fraude multiple en matière de prestations, indique Fedpol lundi. De plus, une personne de l'ancienne direction du groupe et une du conseil d'administration de La Poste Suisse SA ont été condamnées pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs, précise l'office fédéral.

Les personnes concernées peuvent demander un jugement par le tribunal pénal dans les dix jours suivant la notification de l'ordonnance pénale. A l'heure actuelle, aucune des ordonnances pénales n’est entrée en force, souligne Fedpol.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Deux tiers des enfants bénéficient d'un accueil extrafamilial

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Les parents suisses confient souvent leurs enfants à des crèches et des structures d'accueil parascolaire (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Près des deux tiers (62%) des enfants de moins de 13 ans bénéficient d'un accueil extrafamilial en Suisse. Les parents s'appuient principalement sur les crèches et les structures d'accueil parascolaire (36%) ainsi que sur les grands-parents (28%).

En 2022, les parents se sont le plus souvent tournés vers les crèches (37%) et les grands-parents (35%) pour s'occuper de leurs enfants de moins de 4 ans, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les enfants de 4 à 12 ans ont quant à eux fréquenté avant tout les crèches et les structures d'accueil parascolaire, comme les écoles à horaire continu ou les garderies (36%). Un quart des enfants dans cette tranche d'âge étaient gardés par leurs grands-parents (24%).

La proportion d'enfants confiés à une garde extrafamiliale augmente avec le revenu du ménage: en 2022, elle était deux fois plus élevée (80%) dans la classe de revenus la plus haute que dans la classe la plus basse (41%).

En outre, 60% des enfants des ménages les plus aisés fréquentaient une crèche ou une structure d'accueil parascolaire. Dans les ménages les moins bien lotis, la proportion s'élevait à 24% (1er quintile) et 29% (2e quintile).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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