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Suisse

Le monde de demain: le potager du futur "fait maison"

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Photo: Caulys

Demain, plus besoin d’aller au potager, c’est le potager qui sera dans votre cuisine… 

Benoît RouchaleauLe monde de demain

On l’a vu notamment avec le nouveau coronavirus, les circuits courts alimentaires ont la côte. Et on ne fait pas plus court qu’un potager directement dans sa cuisine. C’est justement la bonne idée de Caulys, une jeune pousse vaudoise née dans les champs de l’EPFL: elle a développé un potager vertical d'intérieur pour produire ce que vous consommez. Des laitues, du basilic, de la menthe, de la coriandre, des poivrons, des tomates ou des fraises, la catalogue des semences est large… Et vous n’aurez même pas l’excuse de ne pas avoir la main verte puisque tout est connecté et automatisé: de l’irrigation, à la luminosité, en passant par la température ou l’humidité, tout est ajusté en temps réel selon les besoins de vos plantes et légumes. Et vous pourrez même faire valoir l’argument écologique puisque les serres utilisent jusqu’à 95% d’eau en moins que dans l’agriculture classique. Pour le fonctionnement, c’est on ne peut plus simple: Vous n’avez qu’à raccorder votre serre à l’électricité, remplir le bac d’eau et laisser mère nature jouer sa partition en duo avec votre serre connectée. Le meilleur exemple, c’est que plusieurs prototypes de ses potagers d’intérieur sont déjà installés depuis l’été 2019 dans l’un des restaurants du campus vaudois. Et l’idée continue de germer puisque la startup va bientôt passer à la phase de commercialisation.

A quoi est-ce qu’ils ressemblent ces potagers du futur?

Ce sont des mini-serres transparentes, un peu comme des aquariums en verre et en bois, équipés de capteurs et de LED. Vous les empilez les uns sur les autres, en fonction de la hauteur souhaitée. Il y a 4 configurations possibles, qui vont de 1650 à 2850 francs. Auxquels vous ajoutez un abonnement mensuel pour avoir accès à une interface utilisateur connectée en temps réel. Les livraisons sont prévues pour décembre 2020 en Suisse. Et déjà des ramifications en France et en Belgique pour juin 2021.

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Culture

"Drii Winter" et "La Ligne" en tête des nominations pour les Quartz

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De gauche à droite, les actrices Valeria Bruni Tedeschi et Blanchoud et la réalisatrice Ursula Meier étaient venues défendre "La Ligne" à la Berlinale l'an dernier. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Les prix du cinéma suisse 2023 seront décernés vendredi soir à Genève. Le film "Drii Winter" de Michael Koch arrive en tête pour les Quartz, avec six nominations. Il devance "La Ligne", de la Franco-Suisse Ursula Meier, nommée dans cinq catégories.

"Drii Winter" peut notamment espérer l'emporter dans les catégories "meilleur film de fiction", "meilleur scénario", "meilleur acteur" et "meilleure actrice". Il est également en lice pour sa musique et son son, avait annoncé l'Office fédéral de la culture (OFC) lors de la "nuit des nominations" célébrée aux Journées de Soleure fin janvier.

Le film du réalisateur lucernois raconte l'histoire d'Anna (Michèle Brand) et de Marco (Simon Wisler) dans un village isolé. Marco souffre d'une tumeur au cerveau, ce qui lui fait perdre visiblement le contrôle de lui-même. Il en résulte des tensions avec les villageois et dans sa relation avec Anna.

"Drii Winter" avait été désigné pour représenter la Suisse dans la course à l'Oscar du meilleur film étranger, mais a été éliminé au premier tour en décembre dernier.

Les actrices d'Ursula Meier

Il est talonné, dans la liste des nominations, par "La Ligne". Le film d'Ursula Meier, tourné au Bouveret (VS), déroule le fil d'un drame familial sur fond de violence féminine entre une mère, jouée par Valeria Bruni Tedeschi, et sa fille aînée, interprétée par Stéphanie Blanchoud.

Le long-métrage d'Ursula Meier est lui aussi en lice pour les Quartz du meilleur film de fiction et du meilleur scenario. Stéphanie Blanchoud a été sélectionnée pour le prix de la meilleure actrice, mais aussi de la meilleure musique. La jeune Elli Spagnolo, une adolescente vaudoise, a quant à elle été nominée pour le meilleur second rôle féminin.

Les deux films "La ligne" et "Drii Winter" ont été présentés à la Berlinale en 2022. Celui de Michael Koch était reparti avec une mention spéciale du jury de l'Ours d'or.

Révolutionnaire russe

Trois autres films ont été sélectionnés pour le prix du meilleur film de fiction: "Foudre" de la Genevoise Carmen Jaquier, "El Agua" d'Elena Lopez Riera et "Unrueh" de l'Alémanique Cyril Schäublin.

Ce dernier film, déjà récompensé à la dernière Berlinale, est nominé au total dans quatre catégories. Il se déroule à la fin du XIXe siècle dans les usines horlogères du Jura. Le révolutionnaire russe Peter Kropotkine assiste à la création d'un syndicat anarchiste par des ouvriers exaspérés par les cadences de production.

Portrait de l'émancipation d'une jeune femme en Valais au début du XXe siècle, "Foudre", quant à lui, est sélectionné dans trois catégories.

Deux comédiens bernois concourent pour le prix du meilleur acteur masculin. Manfred Liechti incarne le forcené de Bienne dans "Peter K. - Seul contre l'Etat" du journaliste et réalisateur biennois Laurent Wyss. Michael Neuenschwander joue le rôle du trouble ambassadeur suisse à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale dans "A forgotten man" du Genevois Laurent Nègre.

Dans la catégorie documentaire, les films retenus sont "(Im)mortels" de Lila Ribi, "Cascadeuses" d'Elena Avdija, "Girl Gang" de Susanne Regina Meures, "L'Îlot" du Lausannois Tizian Büchi et "Loving Highsmith" d'Eva Vitija.

Parmi les courts métrages (d'une durée allant de 1 à 59 minutes), "Je suis noires" déconstruit le racisme en Suisse. Dans ce contexte, Rachel M’Bon, journaliste suisso-congolaise, entame sa propre quête identitaire. Ce film a déjà été projeté lors des Journées de Soleure au début de l'année et sélectionné par le Festival international du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).

"La reine des renards" de la Lausannoise Marina Rosset est l'un des trois films d'animation sélectionnés. Il a déjà été primé récemment par le Festival international du film d'animation d'Annecy et celui de Fantoche à Baden (AG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Première session des personnes en situation de handicap

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Les personnes handicapées dénoncent les nombreuses discriminations subies dans la vie quotidienne et une représentativité politique particulièrement faible (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Parlement fédéral accueille ce vendredi la première session des personnes en situation de handicap. Au terme des débats, une résolution sera adoptée, visant à renforcer leur représentativité politique et leur inclusion.

La session réunira 44 personnes, spécialement élues pour l'événement, après un vote en ligne ayant réuni 20'000 voix, annonce Pro Infirmis, qui organise l'événement. La représentativité des types de handicaps, des genres et des régions linguistiques a été respectée.

Les 44 sièges qui seront occupés, sur les 200 que compte le Conseil national, représentent symboliquement les 22% de la population suisse en situation de handicap, soit 1,8 million de personnes au total.

Ces personnes subissent de nombreuses discriminations dans la vie quotidienne et leur représentativité politique est particulièrement faible, dénoncent les organisations de défense des personnes handicapées. L'application de la convention de l'ONU relative à leurs droits reste insuffisante.

Le Conseil fédéral a récemment demandé une révision partielle de la loi sur l'égalité sur les handicapés, mais cela ne suffit pas. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir participer activement aux décisions qui les concernent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Süssli veut des exercices entre les troupes au sol et l'OTAN

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Thomas Suessli veut que les troupes au sol suisses puissent s'entraîner avec l'OTAN (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le chef de l'armée suisse Thomas Süssli a demandé une intensification de la collaboration avec l'OTAN, a-t-il indiqué jeudi. Il souhaite notamment que les troupes au sol puissent s'entraîner avec l'alliance militaire comme les forces aériennes et les forces spéciales.

M. Süssli s'exprimait au téléjournal de SRF. Il n'a pas exclu de participer à des exercices de l'article 5 du traité de l'OTAN, celui dit "d'assistance", qui stipule que si un pays de l'alliance est attaqué, les autres membres promettent de lui prêter assistance. Il est important de comprendre les procédures d'engagement, les structures et les processus, a expliqué le chef de l'armée suisse.

La ministre suisse de la défense Viola Amherd a rencontré mercredi à Bruxelles le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Elle lui a notamment présenté ses souhaits de renforcer la collaboration entre la Suisse et l'alliance atlantique.

Bémol de l'OTAN

Concrètement, la Suisse souhaite participer davantage aux exercices de l'OTAN, développer l'interopérabilité entre l'armée suisse et l'alliance, renforcer sa participation aux centres de compétences certifiés par l'alliance atlantique, ainsi que collaborer plus étroitement dans les domaines de l'informatique, de la résilience et de l'innovation.

La conseillère fédérale avait laissé ouverte la question de savoir si elle pouvait aussi imaginer une participation de la Suisse aux exercices de l'article 5.

Le secrétaire général de l'OTAN a cependant exprimé son scepticisme quant aux souhaits de la Suisse de participer à davantage d'exercices communs. "Plusieurs alliés ont des réserves parce que la Suisse ne leur a pas permis de transmettre des munitions à l'Ukraine", a-t-il déclaré mercredi aux journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Présence possible et intrigante de blindés Mowag en Ukraine

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Ein Mowag Eagle de l'armée suisse aurait été vu en Ukraine. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des photos publiées sur internet montrent la présence sur le front en Ukraine d'un ou deux véhicules blindés du constructeur suisse Mowag. Le Seco évalue si des infractions à la législation sur l'exportation du matériel de guerre ont été commises.

Un des véhicules en question a été identifié par l'ancien officier de l'armée suisse Jacques Baud comme un "Mowag Eagle I de fabrication suisse", indiquent jeudi La Liberté, Le Courrier, ArcInfo et Le Nouvelliste. M. Baud avait aussi été chef de projet pour l'acquisition de ce véhicule chez armasuisse dans les années 1990.

"L'image prise sur un site ukrainien et rapportée par les médias ne permet guère de tirer des enseignements accablants sur le type de véhicule et le lieu de sa présence", a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à Keystone-ATS.

Une reconstruction claire de l'origine du modèle n'est possible qu'à l'aide du numéro de châssis, qui n'est pas disponible en l'occurrence, précise le Seco.

Soumis à autorisation

Les journaux romands ainsi que la NZZ avaient indiqué qu'un des véhicules en question, photographié par l'AFP, circulait au milieu des décombres d'Adviivka, près de Bakhmout, le 18 mars. L'autre image a été prise par un photographe de guerre espagnol devant le centre culturel de la ville de Chasiv Yar, près de Bakhmout également. Il n'est pas clair s'il s'agit ou non des même types de véhicule.

Ce type de blindés Mowag est soumis à une autorisation de réexportation de la Suisse, qui les interdit pour l'Ukraine. Il pourrait provenir d'une société allemande, qui avait racheté des Mowag Eagle I au Danemark en 2013.

L'entreprise allemande en question s'était engagée, tout comme le Danemark, à ne pas réexporter ces véhicules. Interpellées par le Seco et le DFAE, les autorités danoises ont confirmé ne pas avoir réexporté de blindés de reconnaissance Eagle sans l'accord de la Suisse. La Confédération reste en contact avec l'Allemagne, a précisé le Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les voitures électriques moins chères que les autres sur la durée

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Les voitures électriques sont les moins chères sur la durée. (© KEYSTONE/AP/Pavel Golovkin)

Sur la durée, les voitures électriques coûtent moins cher que celles à moteur thermique et que les hybrides. L'étude qui parvient à ce résultat, publiée par l'Office fédéral de l'énergie (Ofen), montre que le prix d'achat des électriques ne doit pas être dissuasif.

"Les voitures électriques ont un prix d'achat plus élevé que les voitures avec un moteur à combustion, mais elles sont moins coûteuses sur toute la durée de possession", indique jeudi l'Ofen au terme de l'évaluation confiée à son programme SuisseEnergie.

Le constat est valable pour toutes les classes de voitures: les petites, les moyennes comme celles de la classe supérieure ou les SUV.

Les calculs se fondent sur un "Total Cost of Ownership" (TCO), qui répertorie l'ensemble des frais à charge de l'automobiliste sur toute la durée de possession du véhicule. Les auteurs ont basé leurs calculs sur une durée de détention de huit ans, pour un véhicule acheté neuf et un kilométrage annuel de 15'000 km.

Les coûts énergétiques pris en compte sont de deux francs le litre de carburant (voitures thermiques) et 23 centimes le kWh pour l'électrique (moyennes 2022).

Jusqu'à 13'000 francs d'écart

Si les véhicules électriques restent les moins chers dans tous les cas, les coûts des voitures hybrides rechargables et ceux des modèles à moteur thermique sont dans l'ensemble comparables, montre l'étude.

Par exemple, dans le scénario de base considéré, les coûts totaux d'une petite voiture électrique, sur huit ans, se montent à 49'616 francs. Contre 52'385 francs pour une petite voiture tournant à l'essence.

Pour les classes moyennes (genre VW Golf 1.5), la différence atteint plus de 13'000 francs: 72'647 francs pour la voiture thermique et 59'638 pour l'électrique. Pour un modèle hybrique, il en coûte 72'098 francs.

Dans les classes supérieures (style BMW 530i), l'électrique occasionne une facture totale de 115'351 francs, tandis que la voiture avec moteur à combustion revient à 131'948 francs. Le modèle hybride est ici le plus cher: 135'697 francs.

Pour les SUV, l'électrique reste marginalement moins cher: 77'469 francs, contre 83'543 pour le modèle "classique" et 81'800 pour l'hybride rechargeable.

Moins cher à l'entretien

L'électrique fait la différence grâce notamment à des frais de maintenance moins élevés, de l'ordre de 20% dans le segment de la classe supérieure et des SUV et de 40% dans les catégories des petites voitures et de classe moyenne.

L'hybride peine à se démarquer car il affiche les coûts de maintenance les plus hauts, vu qu'ils font entrer en jeu deux technologies.

Les calculs sont basés sur les données d'Eurotax (données des constructeurs automobiles) pour le marché suisse et validés avec les informations du leader suisse du leasing (ARVAL), d'une enquête auprès des garagistes (UPSA), des données d'un fabricant de pneus (Continental) et celles de la flotte de véhicules de l'entreprise énergétique Axpo.

Outre l'acquisition, les frais ayant servi de base de calcul sont ceux pour l'énergie/essence, la maintenance, les pneus, l'impôt sur les véhicules à moteur, les primes d'assurance, le nettoyage, notamment.

La hiérarchie des coûts suivant le type de propulsion reste la même dans tous les cas de figure, sauf un: pour les petites voitures, les véhicules thermiques se révèlent un peu moins chers que les voitures électriques en cas d'une durée de possession de 6 ans (et non 8) et d'un kilométrage de 10'000 km au lieu de 15'000.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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