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Economie

L'e-commerce accuse le coup après le boom de la pandémie

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Après le boom intervenu dans le contexte de la pandémie de coronavirus, le commerce en ligne retrouve le chemin de la normalité en ce début d'année (archives). (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

Le commerce en ligne a repris le chemin de la normalité après les années fastes de la pandémie. L'image est quasiment unanime parmi les détaillants en ligne: les premiers mois de 2023 se sont soldés par un net affaiblissement de la croissance, voire parfois un repli.

"Nos magasins stationnaires fonctionnent bien, mais la boutique en ligne a des difficultés après le pic enregistré pendant la pandémie", concède Thomas Meier, directeur général de Lehner Versand, spécialiste de la literie et du linge de maison, dans le cadre du salon Score, à Zurich. "Alors que les prix du papier ont doublé, les coûts des envois ont augmenté", explique-t-il.

Même son de cloche du côté de Veepee, le spécialiste français du déstockage: "Nous aurions aimé bien-sûr poursuivre notre croissance au même rythme que pendant la pandémie, mais un ralentissement s'est fait sentir", a renchéri Patricia Lemattre Stoeckel, CEO de Veepee Suisse.

"Nous évoluons dans un environnement exigeant, mais nous parvenons tout de même à croître, nous sommes dans une phase de consolidation", explique Marc Isler, dirigeant du site d'e-commerce Brack.ch. Le responsable voit toutefois un potentiel de développement en Suisse romande, où l'entreprise investit pour remédier à sa sous-représentation.

Contrairement à Digitec Galaxus, Brack.ch ne compte pas devenir une place de marché, où d'autres commerçants pourraient vendre en direct leur produits. "Avoir notre propre logistique et nos propres stocks nous permet de fournir le service attendu à nos clients", explique M. Isler.

"Il y a de grandes incertitudes chez les détaillants, après un automne difficile, une timide reprise se fait néanmoins sentir", remarque Marcel Brindöpke, co-fondateur de Heyconnect. Le prestataire allemand propose ses services aux détaillants désireux de vendre sur les places de marché, qui deviennent de plus en plus incontournables, mais aussi de plus en plus chères, la hausse des coûts s'affichant entre 5 et 15% selon lui.

"Il faut bien comprendre que le commerce stationnaire a un fonctionnement totalement différent de ce qui prévaut sur les places de marché. Quand un magasin de vêtements peut changer de collection toutes les six semaines, il est impossible de faire la même chose en ligne, où les articles doivent être disponibles plus longtemps pour générer du trafic, avoir des commentaires...", explique M. Brindöpke.

Irréductibles commerçants

Avoir son propre canal de vente en ligne devient de plus en plus fréquent. Sandra Freund, qui a amené en Suisse la chaîne danoise de décoration d'intérieur Sostrene Grene, a ouvert les achats par internet pendant la pandémie, un canal "complémentaire".

Mais certains commerces font toujours de la résistance. "Nous avons choisi de vendre uniquement dans nos points de vente physiques, car c'est la seule manière d'offrir le niveau de service et de conseil que demande notre clientèle", affirme Nadja Goldener, co-propriétaire du groupe Goldener.

Opérant différents magasins d'habillement, l'entreprise familiale emploie 150 collaborateurs. Sur leur site, au lieu d'un panier à remplir, l'internaute peut cliquer sur une demande de rendez-vous. La session d'emplettes sera accompagnée d'une bière de l'Appenzell.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Une meilleure image de la Suisse avec l'imposition minimale

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Le Français Pascal Saint-Amans, qui a quitté son poste à l'OCDE en octobre 2022, est aujourd'hui partenaire d'un grand cabinet de conseils et professeur à l'université de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Si la Suisse devait adopter le 18 juin l'imposition minimale des entreprises, son image à l'international devrait être "un peu moins connotée", estime Pascal Saint-Amans, qui a dirigé la réforme de l'OCDE. Mais c'est "très difficile de se débarrasser d'une image".

"Cela prend beaucoup de temps", ajoute l'ancien directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un entretien diffusé samedi par La Liberté, ArcInfo et Le Nouvelliste. Mais "pour les décideurs, je pense que la Suisse est déjà considérée comme plus coopérative que par le passé".

Après une phase de déni et de résistance en 2009, lors de la fin annoncée du secret bancaire, la Suisse comprend aujourd'hui "ce qui se passe, participe activement, est un acteur reconnu", remarque Pascal Saint-Amans. "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle est désormais invitée à toutes les réunions du G20".

Un sondage Gfs publié le 12 mai donnait le "oui" gagnant à 84% pour l'imposition minimale. Le projet vise à fixer un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le bénéfice dépasse 750 millions d'euros. La Confédération percevra la différence entre la charge fiscale actuelle et l'impôt de 15%. Les cantons recevront 75% des recettes de cette manne supplémentaire, la Confédération 25%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Lex Koller ne convient pas pour les infrastructures énergétiques

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La Lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger, pas sur les infrastructures énergétiques, selon le Conseil fédéral (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral ne veut pas que les centrales hydroélectriques, les réseaux électriques et les réseaux de gaz soient soumis à la lex Koller. Pour lui, cette loi n'est pas l'instrument adapté pour garantir la sécurité de l'approvisionnement en matière d'énergie.

Le gouvernement a pris position vendredi sur un projet de loi élaboré par une commission du Conseil national. Ce projet vise à protéger les infrastructures stratégiques du secteur énergétique d'un contrôle par des investisseurs étrangers.

Pour le Conseil fédéral, il est certes nécessaire de renforcer la sécurité de l’approvisionnement en énergie, mais la lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger. Avec le projet de la commission, deux procédures d’autorisation aux finalités différentes seraient régies par la même loi, critique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les abeilles suisses ont mieux surmonté l'hiver que l'an dernier

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Environ 15% des colonies d'abeilles n'ont pas survécu à l'hiver 2022/2023. (Archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les abeilles suisses ont mieux surmonté cet hiver que le précédent. Environ 15% des colonies n'ont pas survécu à la saison froide 2022/2023. Au printemps dernier, les apiculteurs avaient constaté la disparition de plus de 20% des colonies, un record.

Les pertes retrouvent ainsi leur niveau habituel, selon l'enquête annuelle d'apisuisse rendue publique vendredi. Pour la faîtière de l'apiculture suisse, le temps chaud de 2022 a permis aux abeilles mellifères de récolter assez de pollen et de nectar pour développer des colonies fortes.

Si l'on prend aussi en compte les pertes avant l'hiver, ainsi que les colonies trop faibles pour se développer, la mortalité totale s'élève à 32,5%. Là aussi, c'est une amélioration par rapport à l'année précédente qui avait enregistré des pertes de 39,1% des colonies.

C'est dans la région du Mittelland (BE, FR, SO, NE, JU) que les abeilles se portent le mieux avec une mortalité hivernale de seulement 10,8%. En revanche, la Suisse centrale enregistre la plus forte disparition de colonies (19,5%). La région lémanique (GE, VD, VS) se situe dans la moyenne nationale (15,1%).

A noter que la situation s'est améliorée dans toutes les régions. L'enquête a été réalisée en ligne auprès de 1451 apiculteurs, totalisant 1711 ruchers et 23'765 colonies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La place de la Gare de Lausanne attend les boulistes

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Cet hiver, la place de la gare de Lausanne s'était transformée en patinoire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En attendant la reprise des travaux à la gare de Lausanne, la Municipalité s'applique à rouvrir les espaces du chantier au public, dans le cadre d'un programme baptisé Entracte. Après avoir hébergé une patinoire cet hiver et le festival BDFIL au mois de mai, la place de la Gare accueillera cet été un "terrain de gravier" ainsi que des spectacles ponctuels, a fait savoir la Ville de Lausanne vendredi dans un communiqué.

Ce terrain sera "idéal pour des parties de pétanque entre amies et amis ou en famille", a pointé dans le communiqué Natacha Litzistorf, conseillère municipale à la tête de la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture. Par ailleurs un "pavillon climatique" offrira un "îlot de fraîcheur" aux promeneurs sur la place dite des Saugettes, au sud de la gare.

Quatre manifestations, parmi lesquelles la Fête de la Musique, ainsi que des spectacles d'humour et d'improvisation, sont prévues cet été sur la place de la Gare. La liste pourrait s'allonger puisque, comme le précise la Municipalité, "ces derniers mois, l’unité Pôle Gare de la Ville a reçu plusieurs demandes de projets (plus de 30 !), actuellement à l’étude, qui laissent présager une rentrée sous les meilleurs auspices!"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Rachat de Credit Suisse: le Conseil fédéral favorable à la CEP

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Le Conseil fédéral considère qu'il est utile et nécessaire d'examiner en détail les événements qui ont conduit à l'acquisition de Credit Suisse par UBS (archives). (© KEYSTONE/AP/Walter Bieri)

Le Conseil fédéral est favorable à la création d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le rachat de Credit Suisse (CS) par UBS. Il est utile et nécessaire d'examiner en détail les événements qui ont conduit à cette acquisition, indique-t-il vendredi.

La CEP permettra cet examen, indique le gouvernement dans son avis purement consultatif. Il accorde ainsi son "plein soutien" au Parlement. Le National devrait accepter la création de cette commission le 7 juin, le Conseil des Etats le lendemain.

Si la CEP est acceptée, elle comptera 14 membres, 7 de chaque Chambre. Elle aura un budget de cinq millions de francs pour enquêter sur la gestion du dossier CS au cours des dernières années par le Conseil fédéral, l'administration fédérale et d'autres organes ou personnes soumis à la surveillance du Parlement.

Elle se penchera aussi sur les événements qui ont conduit à la fusion d'urgence de CS avec UBS le 19 mars dernier. Elle fera rapport au Parlement sur les résultats de ses travaux, ainsi que des propositions quant aux mesures à prendre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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