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Economie

L'actu des start-up: Esmart vise l'Europe et plus loin

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L'entreprise renanaise a développé des capteurs pour mesurer la consommation d'électricité, d'eau courante ou de gaz des habitations. Les micro-modules sont placés derrières les interrupteurs et communiquent sur le réseau électrique existant. (Photo/KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Esmart, spin-off de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), cherche à conquérir les pays voisins comme l'Allemagne avec ses systèmes de gestion de l'énergie. La société vaudoise vise même des marchés lointains en Europe de l'Est et au Moyen-Orient.

L'entreprise de 55 salariés, basée en Renens, a développé des capteurs qui peuvent être installés dans les habitations pour mesurer la consommation d'électricité, d'eau courante ou de gaz. Les micro-modules fabriqués par Esmart sont placés derrières les interrupteurs et communiquent sur le réseau électrique existant. L'installation ne nécessite donc pas de câblage spécifique et peut équiper des habitations existantes.

"En 2011, nous avons rencontré Bouygues qui construisait un éco-quartier à Gland avec 450 logements. Le quartier Eikenott avait des besoins d'automatisation et notamment de mesure d'énergie et d'affichage en temps réel pour les habitants", raconte Jérôme Ramelet, responsable des ventes et du marketing de la firme créée en novembre 2011. "Il s'agit du premier projet que nous avons développé" et qui "nous a permis de lancer la société", se rappelle-t-il.

Ces trois dernières années, Esmart a doublé son chiffre d'affaires et l'entreprise est rentable depuis 2017. Ses clients sont des caisses de pension, des fonds immobiliers et des entreprises de construction qui veulent installer ces technologies dans leurs bâtiments principalement neufs, mais également existants. L'entreprise compte actuellement 9300 appartements équipés avec sa technologie en Suisse et 700 à l'étranger.

Accent mis sur la Suisse alémanique

"Nous avons débuté notre activité en Suisse romande où 60% de notre parc est installé, mais depuis 2022 la balance a changé avec des installations nouvelles plus nombreuses en Suisse alémanique que dans la partie romande du pays", détaille M. Ramelet auprès de l'agence AWP. Selon ce dernier, Esmart devrait se retrouver cette année à l'équilibre au niveau de la répartition des installations en Suisse, avec respectivement 5000 logements équipés des deux côtés de la Sarine.

"Nous avons plus fortement investi dans la vente en Suisse alémanique avec six commerciaux côté alémanique, contre quatre du côté romand", souligne le responsable. Mais "la Suisse n'est pas vraiment le marché où nous souhaitons réaliser notre croissance, mais plutôt en Allemagne et aux Benelux, ainsi qu'en Roumanie." La France n'est, elle, pas dans le viseur d'Esmart, cette dernière estimant que le marché du logement dans l'Hexagone est trop hétérogène.

"Nous avons ouvert une antenne outre-Rhin avec trois vendeurs et une équipe technique. Notre objectif est d'équiper en Allemagne 500 logements dès 2024 et 1000 en 2025", illustre Jérôme Ramelet.

Et ce dernier vise encore plus loin. Après avoir remporté un prix de l'innovation à Dubaï, Esmart a l'opportunité de débuter un projet pilote dans l'Emirat avec le promoteur immobilier local Emaar. "L'objectif est ensuite de se lancer à Abou Dabi et dans les pays limitrophes tels que l'Arabie saoudite", anticipe le responsable des ventes et du marketing.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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