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Suisse

Il n'a jamais fait aussi chaud en Arctique depuis 7500 ans

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L'étude met en évidence la "vitesse anormale du réchauffement qu'a connu" depuis 1850 la péninsule de Yamal, dans l'Arctique russe (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/PETR SHELOMOVSKIY)

Il n'a jamais fait aussi chaud en Arctique depuis 7500 ans. L'analyse de cernes d'arbres, à laquelle ont participé l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et l'Université de Genève, montre l'ampleur du changement climatique.

Les chercheurs ont mené plus de vingt expéditions sur la péninsule de Yamal, dans l'Arctique russe, durant une quarantaine d'années pour récolter des échantillons. Ils ont mis au jour plus de 3500 troncs d'arbres subfossiles dans les lits de cours d'eau de cette région située à 2500 km au nord-est de Moscou, indique jeudi le WSL dans un communiqué.

Plus de 1400 d'entre eux ont été utilisés pour établir une chronologie de cernes. Ces travaux permettent de remonter jusqu'à 5618 avant J.-C. La largeur des cernes reflète directement les températures estivales, qui déterminent fortement la croissance annuelle des arbres dans la région.

"Vitesse anormale du réchauffement"

Pendant toute la période étudiée, les températures en Arctique n'ont jamais été aussi élevées qu'au cours des 30 dernières années, écrit le WSL. Pourtant, le climat se refroidissait encore régulièrement jusqu'au milieu du XIXe siècle. Depuis la révolution industrielle, le réchauffement dépasse toutes les variations naturelles.

"Nos résultats constituent une source exceptionnelle pour mettre en évidence, à l'année près, la vitesse anormale du réchauffement qu'a connu la péninsule depuis 1850, et qui atteint aujourd'hui des températures sans précédent au cours des 7500 dernières années", explique Patrick Fonti, dendrochronologue au WSL.

"Ces données nous aident à placer l'ampleur du réchauffement actuel dans une perspective à long terme", ajoute l'expert, cité dans le communiqué.

L'étude, à laquelle ont également participé l'Institute of Plant and Animal Ecology de la Division de l'Oural de l'Académie russe des sciences et la Climatic Research Unit de l'Université d'East Anglia en Grande-Bretagne, a été publiée dans la revue Nature Communications.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Police, canton et TCS organisent un week-end "Sécurité motards"

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Un week-end dédié à la sécurité des motars est organisé samedi et dimanche au centre TCS de Cossonay (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une équipe de moniteurs de conduite de la gendarmerie vaudoise, d’instructeurs du TCS et d’experts du SAN proposent samedi et dimanche un week-end "Sécurité motards" à Cossonay. Ces deux journées de prévention routière sont organisées dans le but d’allier prudence et sécurité à deux-roues. Les inscriptions se font sur place.

L’objectif de la campagne "Sécurité motards" est d’adopter une conduite adaptée aux conditions de la route et de suivre des trajectoires sûres dans les virages, écrit la police cantonale lundi dans un communiqué. Ces journées seront dédiées notamment aux trajectoires de sécurité avec le nouveau marquage du col du Mollendruz, aux exercices de maniabilité et aux conseils pour une bonne conduite sur la piste du centre TCS.

Cette action est soutenue par les experts du Service des automobiles et de la navigation (SAN). Ils assureront les contrôles des éléments de sécurité des motos et se tiendront à disposition pour toutes les questions techniques. Des instructeurs moto de la section vaudoise du TCS seront également présents et en charge du chantier maniabilité sur la piste.

Cette manifestation est accessible à tous les motards résidant dans le canton de Vaud en possession d'une moto d'une puissance de 35 KW minimum et immatriculée. Chacun circulera et participera aux ateliers sous sa propre responsabilité. Les inscriptions se font sur place.

L’ouverture du site est prévue à 8h30. Quatre sessions par jour seront organisées (9h00-10h30, 10h30- 12h00, 13h00-14h30 et 14h30-16h00), afin d’enseigner "une conduite sûre en alliant le plaisir que procure le pilotage d’un deux-roues".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Rösti appelle à oeuvrer pour connecter le monde entier à Internet

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Le conseiller fédéral Albert Rösti appelle à appliquer les lignes directrices pour une gouvernance d'Internet (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le monde doit continuer d'oeuvrer pour connecter tous les individus à Internet, selon le conseiller fédéral Albert Rösti. "Ce n'est pas la fin de notre travail de collaboration, mais encore le début", a-t-il affirmé lundi au début d'une réunion à Genève.

"Nous avons atteint de nombreux objectifs, mais pas tous", a affirmé le conseiller fédéral, plus de 20 ans après le sommet mondial sur la société de l'information (WSIS) qui s'était tenu dans la cité de Calvin. "Trop de personnes encore n'ont pas accès à l'électricité", indispensable pour être connecté, a insisté celui qui préside cette rencontre "WSIS+20".

"Le moment est venu" de permettre à plus de 2,5 milliards de personnes à avoir accès à Internet, a insisté de son côté la secrétaire générale de l'Union internationale des télécommunications (UIT) Doreen Bogdan Martin. Elle a salué le rôle pionnier de la Suisse pour les efforts internationaux pour un monde numérique "équitable".

Ces dernières années, les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) - qui fera l'objet d'une autre discussion cette semaine à Genève avec la présence à nouveau de robots - ont encore rendu plus difficiles les discussions autour de ces nouvelles technologies. Face aux "incertitudes", la communauté internationale peut s'appuyer sur de "solides" approches, a estimé Mme Bogdan Martin. Elle ajoute que le WSIS est suffisamment "flexible" face aux nouvelles technologies.

Gouvernance des nouvelles technologies

Tout au long de la semaine, des milliers de délégués d'Etats, du secteur privé ou de la société civile se retrouvent pour discuter de la gouvernance des nouvelles technologies. La Suisse prévoit de publier un document de la présidence, un format informel qui alimentera les discussions à venir sur cette question à New York.

Les Etats membres piétinent dans les négociations sur un Pacte numérique mondial, attendu pour septembre prochain au moment du Sommet pour le futur à New York, tant les tensions politiques entre grandes puissances les divisent. M. Rösti a appelé à appliquer les lignes directrices approuvées récemment lors d'une conférence internationale par de nombreux acteurs.

De même, l'Assemblée générale de l'ONU devra décider d'ici un peu plus d'un an si elle valide la poursuite ou non du WSIS et du Forum sur la gouvernance d'Internet (IGF). "Cette approche fonctionne" et il faut la "protéger", a affirmé la responsable de l'UIT.

La Suisse, elle, défend la possibilité de continuer ces mécanismes qui permettent d'associer, dans une approche large et informelle, tous les acteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Baume-Schneider appelle à négocier encore l'accord anti-pandémie

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider promet que la Suisse s'engagera encore pour un accord contre les pandémies. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider souhaite que les 194 membres de l'OMS continuent à négocier un accord anti-pandémies. En ouvrant l'Assemblée mondiale de la santé lundi à Genève, elle a promis que la Suisse s'engagera pour un "résultat significatif".

Vendredi soir, les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient acté l'impossibilité d'aboutir dans les deux ans prévus. L'Assemblée mondiale doit décider mardi de la suite à donner au dispositif.

"Nous devons continuer d'½uvrer pour un consensus afin de mieux protéger l'ensemble de nos populations", a dit la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) devant les participants. Elle a salué l'"engagement inlassable" des Etats membres et les convergences déjà atteintes.

La Suisse est critiquée par les ONG pour sa volonté de licences volontaires et non obligatoires pour la fabrication de vaccins et autres technologies à l'avenir. Les Etats du Nord et du Sud divergent aussi encore sur les questions de financement ou encore sur le partage des indications sur les pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique

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L'évêque de Coire Joseph Bonnemain a annoncé lundi de nouvelles mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Des "standards" seront introduits pour garantir que "seules les personnes adéquates" servent l'Eglise catholique. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits, a annoncé lundi la Conférence des évêques suisses (CES).

La CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des Unions des Ordres et des autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont présenté lundi à Zurich un bilan intermédiaire sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures de lutte contre les abus et leur dissimulation.

"La coopération des trois organisations ecclésiastiques est inédite en Suisse. L'effort de concertation est important, mais ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter systématiquement contre les abus", a déclaré l'évêque de Coire Joseph Bonnemain.

Aide aux victimes et signalement

"Au cours des années à venir", l'Eglise catholique romaine va accorder la priorité à différentes mesures. D'abord, l'aide aux victimes, les services de signalement et le traitement des cas seront professionnalisés. L'Eglise estime en effet que ses structures de signalement et d'intervention internes sont "insuffisantes à plusieurs égards".

Pour garantir une aide aux victimes indépendante, les organisations ecclésiales sont en contact avec les services d'aide aux victimes reconnus par l'Etat et avec la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS). Les premières décisions sont attendues en juin.

Des "standards uniformes" doivent garantir "que seules les personnes adéquates, donc aptes à la pastorale en contact direct avec autrui", servent l'Eglise. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits. Des examens psychologiques devront être passés pour entrer en service. Les échanges entre les différents employeurs ecclésiaux seront réglementés. Les premières évaluations standardisées devraient avoir lieu en 2025.

L'étude historique se poursuit

L'étude historique sur les abus menée par l'Université de Zurich va se poursuivre pendant trois ans. Elle va prendre davantage en considération le point de vue des victimes et d'autres témoins. Les résultats seront présentés au public au cours du premier semestre 2027. L'étude est financée par l'Eglise à hauteur de 1,5 million de francs.

De plus, les responsables des évêchés et des Eglises nationales ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engagent à ne plus détruire des documents en lien avec des cas d'abus. C'est contraire à ce que préconise le droit canonique, souligne la CES.

L'Eglise catholique annonce aussi la mise en place d'un "tribunal pénal et disciplinaire canonique national". Il s'agit d'assurer une application correcte et uniforme des lignes directrices et des normes pénales propres à l'Eglise pour sanctionner les coupables d'abus.

Appel à des juristes externes

Les droits de protection, d'information et de procédure des personnes concernées seront garantis. Ce tribunal fera appel à des juristes externes à l'Eglise. Des représentants de la CES ont mené de premiers entretiens sur ce sujet avec le Vatican. Un concept devrait être présenté d'ici la fin de l'année aux autorités compétentes à Rome.

"Ce train de mesures ne permettra pas de résoudre tous les problèmes", a reconnu le président de la RKZ Roland Loos. D'autres mesures devront être prises. "Nous mettons tout en oeuvre pour que les questions liées à l'exercice du pouvoir, à la morale sexuelle et à la position des femmes soient abordées rapidement".

L'étude de l'Université de Zurich, présentée en septembre dernier, a permis de documenter 1002 cas d'abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du XXe siècle. Il ne s'agirait que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et des documents ont été détruits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La police évacue l'uni de Bâle occupée par des pro-palestiniens

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Un bâtiment de l'université de Bâle était occupé depuis jeudi dernier par des pro-palestiniens. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi matin l'Institut de sociologie occupé par des sympathisants propalestiniens. L'Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d'accès.

La police s'est dotée d'un important dispositif, dont deux dizaines de fourgons, a observé une correspondante de Keystone-ATS sur place. La zone à proximité de l'intervention a été bouclée.

A l'arrivée de la police, peu après 06h00, le bâtiment était vide, a déclaré le porte-parole sur place. Plusieurs personnes ont été interpellées devant le bâtiment. Une brève bousculade a eu lieu.

"Une vingtaine de jeunes gens ont été contrôlés. Ceux-ci ont été interdits d'accès jusqu'à minuit", a déclaré le porte-parole. La police cantonale bâloise a été soutenue dans son action par des policiers d'autres cantons du nord-ouest de la Suisse, lié par un concordat.

Troisième occupation

Jeudi après-midi, le collectif "Unibas 4 Palestine" avait occupé l'ancienne école des arts et métiers. Lorsque le canton, propriétaire du bâtiment, a déposé une plainte pénale vendredi matin, en accord avec l'université, les activistes ont déménagé à l'Institut de sociologie, dans la même rue.

A la mi-mai, ce groupe avait déjà occupé le bâtiment du Bernoullianum. Après deux jours, la police avait évacué les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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