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Suisse

Contributions maintenues pour l'Eglise catholique bernoise

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La conseillère d'Etat Evi Allemann (PS) a estimé devant le Grand Conseil que le canton de Berne avait "fait sa part" pour prévenir les abus sexuels dans l'Eglise catholique. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Parlement bernois a refusé de mettre davantage la pression sur l'Eglise catholique du canton en lien avec les abus sexuels. Il a rejeté avec 22 voix d’écart un postulat demandant une suspension des contributions à l’institution.

Le texte exigeait que toutes les contributions à l'Eglise catholique soient "suspendues au plus vite tant qu’un plan complet n’aura pas été élaboré" pour une investigation exhaustive des éventuels abus dans l'Eglise bernoise. La reprise du versement aurait été conditionnée à l’appréciation de ce plan par le Grand Conseil.

Le sujet était venu sur la table dans la foulée de la publication à l'automne dernier du rapport de l'Université de Zurich sur les abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du 20e siècle.

"Le canton a fait sa part"

A l'instar du gouvernement, les députés ont estimé mercredi que les efforts appropriés pour faire la lumière sont déjà menés actuellement, au niveau national ainsi que dans l’Evêché de Bâle. "Le canton a fait sa part", a ainsi déclaré la conseillère d'Etat Evi Allemann (PS), tout en relevant qu'elle était choquée par l'ampleur des abus révélés.

De surcroît, il n'existe aucune base légale pour suspendre les contributions. Le canton verse à chacune des Eglises nationales une "obole" pour garantir leurs droits juridiques historiques, et une part pour les prestations d'intérêt général qu'elles fournissent.

Sur le même sujet, les députés ont par ailleurs jugé que les éléments centraux d'une motion de Claudine Esseiva (PLR) étaient déjà remplis à l'heure actuelle. Les exigences du texte, demandant notamment un examen de bonnes moeurs pour les candidats aux postes d'ecclésiastiques, sont déjà remplies, ont-ils estimé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne s'est donné le droit de rêver

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La prophétie de Damien Riat s'est avérée exacte: il y aura bien un match 7 en finale (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

En remportant l'acte VI de la finale à Malley samedi soir (5-3), Lausanne s'est donné le droit de rêver au titre. Tout se jouera mardi soir à Zurich dans une finalissima qui promet.

Plus qu'une marche. La dernière. La plus difficile à gravir. Mais aussi probablement la plus excitante, celle que tout joueur ambitionne de vivre dans une carrière. Mardi à Zurich, cela sera quoi qu'il arrive la dernière manche du championnat et comme dans Highlander, il ne pourra en rester qu'un.

Pour parvenir à cette conclusion, il a fallu que le LHC renverse une troisième fois le "Z" à domicile. Durant cette finale, le LHC a profité à plein de son public. Samedi, tout a tourné en sa faveur, malgré une frayeur en fin de match. Suomela a ouvert la marque après cinq minutes. Puis dans le tiers médian, les Lions de Malley ont rugi comme jamais. Ils ont ainsi marqué quatre buts sans réplique et ont vu une réussite annulée pour une obstruction sur le gardien. Marc Crawford, le coach zurichois, a préféré reposer son titulaire Simon Hrubec à la suite du 4-0 vaudois.

Ne rien changer

Le LHC a contraint Zurich à faire des erreurs. Les Vaudois ont mis de l'intensité dans leur jeu et les joueurs de Crawford ont parfois précipité leurs gestes, d'où certaines erreurs. Mardi, la situation sera tout autre. Le coach zurichois aura le dernier changement de ligne et la possibilité de choisir quel quintette envoyer. On ne sait pas si Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, absents samedi, pourront être sur la glace. Mais Zurich possède assez de joueurs pour faire face à ces problèmes avec notamment Scott Harrington en défense.

"On n'aura rien à perdre, assène Damien Riat, double buteur lors de ce match VI. On ne va rien faire de différent, il faudra jouer le même jeu qu'à la maison. Il nous reste une étape. On n'a encore rien fait." Interrogé sur ce qui lui est passé par la tête au moment du 2-0, l'attaquant genevois n'a pas trouvé les mots: "C'était malade avec cette ambiance, je ne réalise pas encore."

Confiance en chacun

Ce que le numéro 9 des Lions lausannois réalise en revanche, c'est le chemin parcouru depuis le début de la saison. "Jamais je n'aurais cru à une telle issue lorsqu'on a commencé au mois de septembre, confie-t-il. On est monté crescendo au cours de la saison. Et depuis le début, notre état d'esprit fait notre force. On est une équipe. Quand on est face au mur, on sait qu'on va tout donner. On a confiance en ce groupe, en chacun de nous."

Jeudi à Zurich après la défaite 3-0 du LHC, Damien Riat avait donné rendez-vous à la presse mardi soir à Zurich. Samedi soir à 22h30, sa prophétie s'est révélée exacte. Alors, peut-on parler de prophète Riat? "J'ai un peu dit ça sur le ton de la boutade, tout en sachant que c'était clairement faisable pour nous, reconnaît-il. Maintenant on va récupérer et se préparer pour 60 minutes de bataille. Il n'y aura rien à perdre pour les deux équipes et je pense qu'on est prêt pour ça."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Le CICR ne reprendra pas le mandat de l'UNRWA", dit son directeur

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Pierre Krähenbühl a dirigé l'UNRWA entre 2014 et 2019 avant de revenir au CICR en 2021 comme envoyé spécial de la présidence à Pékin. Il est, depuis avril, directeur général de l'organisation. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne remplacera pas l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). "On a déjà suffisamment à faire sans chercher à se substituer à d'autres organisations", affirme lundi le directeur du CICR Pierre Krähenbühl.

Le Genevois réagissait dans Le Temps à la volonté d'élus de l'UDC et d'une partie du PLR de voir le CICR remplacer l'UNRWA, sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines.

"Nous avons des mandats totalement différents. L'UNRWA a reçu le sien de l'Assemblée générale de l'ONU, le CICR des Conventions de Genève, indique-t-il. Le CICR ne reprendra donc pas le mandat de l'UNRWA". L'organisation a "déjà suffisamment à faire sans chercher à se substituer à d'autres organisations", ajoute-t-il.

"Pas de problèmes d'inconduite"

Le nouveau directeur général du CICR, et ancien patron de l'UNRWA, est également revenu sur les critiques émises par des sénateurs républicains américains à son encontre. Ceux-ci ont adressé en mars une lettre à l'Assemblée du CICR dans laquelle ils réclament le départ de Pierre Krähenbühl et menacent de couper les fonds américains accordés à l'institution.

Lors de son recrutement, une demande formelle a été adressée à l'ONU pour voir s'il y avait eu des problèmes d'inconduite à la tête de l'UNRWA, assure ce dernier. "La réponse de l'ONU fut claire et formelle: il n'y avait rien", précise-t-il.

Situation financière "stabilisée"

Outre les critiques liées à l'UNRWA, le CICR a été secoué par une grave crise financière. Le budget de l'organisation a été réduit à 700 millions en 2024 et 4000 postes ont été supprimés.

"Les derniers départs ont eu lieu en mars", indique Pierre Krähenbühl, qui évoque une certaine fragilité intérieure sur le plan de la cohésion et de la confiance. Le volume des opérations a également souffert, notamment en Irak, au Sud-Soudan, au Nigeria et ailleurs, dit-il.

Le Genevois affirme toutefois que la situation financière du CICR est désormais stabilisée. "Il y avait deux chantiers à mener au moment de la crise: il fallait procéder à des coupes dans les budgets, mais il fallait aussi en parallèle élaborer une nouvelle stratégie institutionnelle, explique-t-il. D'être parvenu à le faire en une année n'est pas une mince affaire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Affluence record pour le festival BDFIL à Lausanne

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Les dessins de l'artiste genevois Tom Tirabosco exposés dans l'espace La Rasude vers la gare de Lausanne durant le festival BDFIL qui a fermé ses portes dimanche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le festival BDFIL, qui a fermé ses portes dimanche à Lausanne, a attiré un nombre record d'amatrices et amateurs de bandes dessinées. Pendant deux semaines, plus de 35'260 curieux ont déambulé dans cette 18e édition dédiée aux bédéastes belges et à Tim Tirabosco.

L'équipe organisatrice s'est réjouie dans un communiqué de l'"immense succès" de la manifestation qui s'est déroulée pour la deuxième année consécutive dans le quartier de la gare. En 2023, le festival de BD avait enregistré 26'000 entrées.

Les organisateurs sont spécialement fiers du succès des journées pédagogiques visitées par plus de 2000 enfants. Ils rappellent qu'un autre point fort du festival était la mise en valeur de la création suisse en bande dessinée, avec l'artiste genevois Tom Tirabosco en invité d'honneur et l'exposition "Monstres et Merveilles" qui retraçait l'ensemble de son oeuvre.

BDFIL a également fait la part belle à la Belgique. Durant le festival, une délégation composée d'une quinzaine d'artistes wallons et flamands a fait découvrir la nouvelle vague belge au public helvétique.

La 19e édition du festival se déroulera de 5 au 18 mai 2025 à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Record de nuitées en 2023 pour les auberges de jeunesse suisses

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Les auberges de jeunesse suisse jouent un rôle important pour le tourisme suisse (archives). (© KEYSTONE/MICHELE LIMINA)

A l'occasion des festivités de leur 100e anniversaire, les Auberges de jeunesse suisses (AJS) annoncent dimanche avoir enregistré un nombre record de nuitées en 2023. Celles-ci affichent une hausse de 7,4% sur un an à 807'196, dans les 42 établissements affiliés.

La part des hôtes suisses a atteint 73,3%, en progression de 3,1 point par rapport à l'année "pré-Covid" 2019. "L’envie de voyager est définitivement revenue", se réjouit l'AJS dans un communiqué. Pour les hôtes internationaux, un léger recul de 1,7 point se manifeste par rapport à 2019.

Dans l'ensemble, les bons chiffres de 2023 se confirment au cours des premiers mois de 2024. De quoi laisser présager "une année anniversaire elle aussi couronnée de succès", prévoit la directrice de l'organisation à but non lucratif, Janine Bunte.

Parmi les quelque 500 invités présents dimanche pour les festivités à Rapperswil-Jona (SG), au bord du lac de Zurich, figurait le conseiller fédéral Guy Parmelin.

"Au début, il y a 100 ans, l’idée était de promouvoir les loisirs de manière judicieuse et de proposer une offre à cet effet", a-t-il déclaré. "Les auberges de jeunesse suisses y sont clairement parvenues, soulignant leur rôle important pour le tourisme suisse et sa carte de visite."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Concours Science et jeunesse: 23 romands primés

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Les jeunes finalistes du concours ont présenté leurs projets au public à l'Université Fribourg vendredi et samedi. Ici: Valentine Thürler explique son étude sur les étoiles binaires et le système d'Argol pour lequel elle a reçu un prix spécial. (© Fondation Science et jeunesse)

Lors de la finale du 58e Concours national de la Fondation Science et jeunesse à Fribourg samedi, 23 jeunes Romandes et Romands ont été primés. En tout, 106 projets portés par 116 jeunes des quatre coins de la Suisse ont été retenus par le jury.

La valeur totale des prix distribués en espèces s'élève à plus de 200'000 francs, a précisé la Fondation Science et jeunesse dans un communiqué dimanche. Le jury a également décerné 31 prix spéciaux, comme par exemple un stage de recherche au Jungfraujoch ou encore une place dans les délégations qui représenteront la Suisse au concours européen et international pour jeunes scientifiques.

Les participants étaient âgés entre 17 et 23 ans. La majorité des projets ont été réalisés dans le cadre de travaux de maturités gymnasiales ou professionnelles et sont le fruit d'une année de réflexion.

Présentés par les finalistes au public vendredi et samedi à l'Université de Fribourg, les projets se sont vu attribuer la mention "excellent", "très bien" ou "bien" en fonction de leur qualité. Ils ont été réalisés dans des domaines variés, mais essentiellement scientifiques: de la physique à la biologie, en passant par l'architecture, l'histoire-géographie ou encore les mathématiques et la littérature.

Un des jeunes lauréats romands s'est par exemple penché sur l'approvisionnement en eau des cabanes de montagne romandes, une autre a comparé les temps de réaction "entre des individus phobiques et non-phobiques face à un stimulus visuel d'araignée". Une troisième a examiné l'effet de l'apport de lisier sur une réserve naturelle de zone humide en Thurgovie.

La Fondation Science et jeunesse s'est donné pour but de repérer des jeunes passionnés et contribuer à entretenir leur motivation, leur curiosité et leur compétence. Elle leur propose un programme de coaching ciblé et les guide dans la construction de leur réseau professionnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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