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Suisse

Changement du climat: les arbres confrontés au gel sont mieux armés

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Avec le changement climatique, il fait souvent chaud plus tôt dans l'année. Mais, dans le même temps, le risque de gelées tardives devrait rester au moins aussi élevé (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les arbres soumis au gel parce qu'ils bourgeonnent tôt au printemps paraissent mieux armés pour faire face au changement climatique. Cette floraison précoce les a habitués à souffrir du gel et ils ont développé des moyens pour s'en remettre rapidement.

Selon une nouvelle étude de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), le changement climatique avance dans la saison le moment de la floraison des arbres. Mais le risque de gel tardif reste élevé.

Les essences qui se remettent rapidement des dégâts causés par le gel pourraient être avantagées à l'avenir, écrit le WSL mardi dans un communiqué. L'étude publiée dans la revue spécialisée Functional Ecology prouve que les arbres qui se remettent bien des gelées peuvent bourgeonner plus tôt dans l'année malgré le risque de gel existant.

Selon l'étude, cette capacité devient de plus en plus importante avec le changement climatique. Il fait souvent chaud plus tôt dans l'année, mais, dans le même temps, le risque de gelées tardives devrait rester au moins aussi élevé. Ainsi, les espèces tolérantes au gel pourraient à l'avenir s'imposer face aux espèces sensibles au gel, ce qui modifierait nos forêts à long terme.

Des arbres prêts à prendre des risques

Pour les arbres à feuilles caduques, choisir le bon moment pour l'apparition de ces dernières est une entreprise risquée. Trop tôt, et toute la production peut être victime d'un seul épisode de gel; trop tard, et des plantes voisines concurrentes peuvent déjà avoir fait main basse sur les ressources rares comme l'eau, les nutriments et la lumière.

Chaque arbre doit ainsi évaluer le niveau de risque à prendre pour faire ses feuilles par rapport à sa capacité à se remettre du gel. Au cours de l'évolution, chaque espèce a ainsi développé le moment optimal pour l'apparition des feuilles.

Pour cette étude, les chercheurs ont fait bourgeonner des arbres mis en pot dans une chambre chauffante, puis les ont exposés au gel dans une chambre froide. Il est apparu que les merisiers et les chênes pédonculés ont de bonnes stratégies pour résister au gel. Les nouvelles pousses des merisiers se forment depuis la base et les chênes ont de nombreux bourgeons de réserve.

En revanche, un charme étudié sur trois n'a pas survécu au gel. Les hêtres communs ont également souffert davantage: leurs feuilles étaient plus petites et leur couronne clairsemée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Berne et UBS signent le contrat sur pertes

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Alerte Info (© )

La Confédération et UBS ont paraphé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse. Le numéro un bancaire ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards que si les pertes dépassent 5 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Suisse

Le conseiller fédéral Alain Berset veut se représenter

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Alain Berset veut se représenter au Conseil fédéral en décembre prochain (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Alain Berset veut se représenter en décembre au Conseil fédéral. C'est ce qu'il a confirmé jeudi à la radio alémanique SRF. Le Fribourgeois siège au gouvernement depuis décembre 2011.

"Il y a encore tellement à faire", a déclaré l'actuel Président de la Confédération. "J'ai encore de gros dossiers sur la table et je veux les mener à terme", a-t-il ajouté. En décembre dernier, le conseiller fédéral avait déjà indiqué après son élection à la présidence qu'il n'avait pas l'intention de démissionner fin 2023.

Il venait pourtant d'essuyer un score médiocre. Et sa popularité a quelque peu baissé après l'affaire des indiscrétions du Département fédéral de l'Intérieur à l'éditeur Ringier sur des décisions du Conseil fédéral durant la crise du coronavirus.

Le cas est remonté jusqu'au Conseil fédéral devant lequel le ministre en charge de la santé a répété n'être pas au courant. Mais le soupçon d'une présumée collusion avec les médias a lourdement pesé.

Alain Berset a aussi fait les gros titres pour des affaires d'ordre privé, soit son vol en avion en 2022 interrompu par des chasseurs français et une ancienne liaison sentimentale. Plusieurs médias avaient alors émis l'hypothèse d'un départ à la fin de l'actuelle législature et de son année présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Percevoir l'aide sociale ne devrait plus être un motif d'expulsion des étrangers

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Quelque 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, sont touchées par la pauvreté en Suisse, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral des statistiques. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.

La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi à la Chancellerie fédérale à l'attention du Parlement, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.

L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.

Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La réforme peut aller de l'avant en dépit de grosses critiques

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La révision de la loi sur les douanes franchit une première étape non sans difficultés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.

Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.

Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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