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Suisse Romande

Rolex veut acheter des terrains à Bulle pour plus de 31 millions

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CREDIT: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Le Conseil général de Bulle se prononcera le 12 décembre sur la vente de terrains à Rolex pour un montant de 31,4 millions de francs. Le groupe horloger genevois projette d'y construire un nouveau site de production appelé à générer plus de 2000 emplois.

La transaction a été dévoilée vendredi à Bulle par le Conseil communal lors de la présentation de la prochaine séance du Conseil général. Les quatre parcelles s'étendent sur près de 105'000 mètres carrés, soit l'équivalent de pratiquement 15 terrains de football. Le prix de vente se monte à 300 francs le mètre carré.

Les surfaces sont situées dans la zone d’activité dite de la Prila, à proximité de l'autoroute A12. Le Conseil communal, dont le syndic Jacques Morand, considère "comme tout à fait exceptionnelle l’opportunité pour la Ville de Bulle de vendre ces terrains à la société Rolex SA qui est un fleuron de l’industrie horlogère suisse".

Aménagement de détail

Le projet nécessitera d'adapter le plan d’aménagement de détail (PAD), pour l'heure dans les mains de la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME) du ministre Jean-François Steiert. Personne à l'origine n’imaginait vendre la parcelle à une seule entreprise.

Mais le dossier est en bonne voie, selon la Préfecture de la Gruyère. L’implantation constitue une étape majeure du développement économique de la ville et de la région, a indiqué l'exécutif. Il faut dire que le chef-lieu gruérien connaît un essor démographique soutenu, lui qui a franchi le cap des 25'000 habitants il y a un an.

Si le projet aboutit dans l'ampleur escomptée, Rolex deviendra le premier employeur du district, devant le fabricant de machines Liebherr et ses près de 1500 collaborateurs. Toujours très discret, le géant horloger genevois pourrait en dire davantage sur ses intentions après le vote du Conseil général bullois.

Un canton horloger

L'information de l'arrivée de Rolex, divulguée il y a dix jours par la RTS, évoque, outre les plus de 2000 emplois, un investissement de l'ordre du milliard de francs. Après les trois sites de Genève et celui de Bienne (BE), le groupe disposerait à compter de 2029 d'un site de production dans la deuxième ville fribourgeoise.

Le lieu contribuera activement à l’objectif de Rolex de former 500 apprentis en continu. Le choix de Bulle a soulevé des questions dans l'Arc jurassien, notamment à Neuchâtel, principal canton horloger de Suisse. Le conseiller d'Etat neuchâtelois Alain Ribaux, en charge de l'économie, y voit une "alerte concernant nos terrains disponibles".

Reste que la position centrale de la Gruyère en Suisse romande pourrait avoir joué un rôle déterminant, dans le contexte actuel de pénurie de main-d'oeuvre, selon des observateurs. L'arrivée de Rolex à Fribourg ferait gagner au canton cinq rangs, à la sixième place, au classement des cantons les plus horlogers du pays.

Un pari gagnant

Avec du recul, les terrains disponibles à Bulle pour Rolex révèlent un pari gagnant de la part des autorités communales. En mars 2014, le Conseil général avait voté à l'unanimité leur acquisition pour 12,2 millions de francs. Puis, en décembre 2015, le législatif avait avalisé 400'000 francs pour l’étude de l’aménagement du secteur.

Ensuite, en décembre 2020, les conseillers généraux avaient encore débloqué 8,1 millions de francs pour l’équipement de la zone, qui n’est pas réalisé à ce jour. Et la séance du 12 décembre prochain devrait confirmer la tendance, tous les groupes politiques s'apprêtant dans leur majorité à voter oui à la vente des terrains.

Pour mémoire, la commune de Bulle a fusionné avec celle de La Tour-de-Trême en 2006. En moyenne récente, la population bulloise croît chaque année de 550 personnes, a rappelé récemment devant le Grand Conseil Jacques Morand, également député PLR. Pour mémoire, la barre des 20'000 habitants avait été franchie début 2013.

Prestige et luxe

Marque plus que centenaire, Rolex appartient à la fondation Hans Wilsdorf, du nom de son fondateur. Non cotée en Bourse, la prestigieuse maison de luxe n'est pas tenue de publier ses comptes. Selon les spécialistes, elle produit un million de montres par année, alors que la demande dépasserait les 2 millions.

En 2021, selon la banque Morgan Stanley, le groupe aurait réalisé un chiffre d’affaires de 8 milliards de francs, en croissance de 30%, avec un effectif de 14'000 employés, dont 9000 en Suisse. Dirigée depuis 2015 par Jean-Frédéric Dufour, la marque à la couronne est connue pour ses innovations. Elle a déjà déposé plus de 500 brevets.

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Genève

Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

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QUEPHOTOGRAPHIQUE

Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.

Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.

L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne. 

Des cours ouverts à tous, reportage:

ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":

Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur

Les informations sont à retrouver ici.

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Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Genève

La Manivelle veut voir plus grand

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Besoin d’une perceuse, d’une tente deux places ou d’une boule à facette?

Ce type d’objets, que l’on utilise une ou deux fois par an, vous pouvez les emprunter à la Manivelle à Genève. Cette dernière fonctionne comme une bibliothèque, vous pouvez y trouver des outils, du matériel de cuisine ou de sport. Actuellement, la Manivelle se situe dans la zone industrielle des Charmilles, elle est hébergée dans la Maco, un bâtiment où se trouvent cinq autres associations. Et face au succès de ces cinq dernières années, les créateurs de la Manivelle souhaitent ouvrir deux autres antennes, une aux Pâquis et une à Thônex.

Les explications de Robert Stitelmann, le directeur:

Robert StitelmannLe directeur de la Manivelle

Comment ça marche pour emprunter? Il y a un abonnement mensuel de 20 francs pour des prêts spontanés ou une carte annuelle à 100 francs. Quels sont les objets qui sont les plus demandés? Robert Stitelmann

Robert StitelmannLe directeur de la Manivelle

La Manivelle compte environ 1000 utilisateurs et 400 prêts par semaine.

Pour les soutenir, rdv ici.

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Genève

L'assurance-maladie expliquée aux jeunes, en vidéo

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KEYSTONE Source OBS/BONUS.CH S.A.

Comment expliquer ce qu’est une franchise ou une police quand on parle d’assurance-maladie? C’est le défi d’un influenceur genevois, mandaté par l’Hospice général.

 

« Prends le pouvoir sur ton assurance-maladie », c’est le slogan de la nouvelle campagne de communication de l’Hospice général.

L’institution a fait appel à l’influenceur genevois Nelson Louis. Dans des vidéos courtes, il décrypte les termes, parfois trop techniques, de l'assurance-maladie.

L’Hospice général a constaté qu’un nombre très important de jeunes suivis à l’aide sociale possèdent une prime d’assurance-maladie qui n’est pas adaptée à leur situation de santé.

Les explications de Solène Revillard:

ReportageL'assurance-maladie expliquée aux jeunes

Des capsules qui sont disponibles dès ce mardi

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Suisse Romande

Lausanne: les gens du voyage de la Bourdonnette sont partis

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Une vue du parking de la Bourdonnette vide dimanche après le départ des gens du voyage. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les gens du voyage présents sur le parking-relais de la Bourdonnette à Lausanne depuis le 26 février dernier ont quitté les lieux dimanche, a appris Keystone-ATS. La Ville de Lausanne avait obtenu il y a un mois une décision de justice pour un départ irrévocable.

Sous la houlette de la Chambre patrimoniale cantonale, une convention avait été signée entre les deux parties. Ces gens du voyage originaires de France s'étaient engagés à quitter le P+R en laissant les lieux propres d'ici au 17 septembre 2023 à 19h00. Ils avaient continué à s'acquitter de la somme de 13'500 francs par semaine à titre d'indemnité pour, notamment, l'eau et l'électricité.

Les quelque 130 caravanes "sont parties par ordre dispersé sur plusieurs heures dimanche", a indiqué Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie. Certaines avaient déjà quitté les lieux les jours précédents, selon lui. Des travaux de nettoyage étaient encore en cours dimanche en fin d'après-midi et la police vérifiait si tout était en ordre. "L'état des lieux n'est pas encore totalement définitif, a-t-il ajouté.

"Nous sommes satisfaits que la convention passée ait été respectée s'agissant de leur départ", a sobrement commenté M. Hildbrand. Il n'était pas en mesure de dire dans quelle direction les gens du voyage étaient partis, en France ou ailleurs.

Impératif archéologique

La Municipalité lausannoise avait entamé une procédure judiciaire afin de pouvoir expulser - avant le 31 août - ces quelque 130 caravanes installées sur le parking-relais de la Bourdonnette sans autorisation préalable. La mesure était motivée par des impératifs liés aux fouilles archéologiques prévues sur le site.

Dans un premier temps, la Ville avait autorisé par convention une résidence temporaire, de 15 jours en 15 jours, moyennant un dédommagement financier à hauteur d'une vingtaine de francs par véhicule et par jour. Cela avait permis de réguler la situation, compenser les coûts pour la collectivité (eau, électricité, déchets, nettoyages) et répondre aux problèmes de voisinage.

Puis en raison des fouilles, la Municipalité avait signifié aux gens du voyage son besoin de reprendre possession du terrain. Malgré la volonté municipale d'aboutir à un accord sur une date concertée de départ, les discussions n'avaient pas abouti, les gens du voyage refusant de s'engager à quitter les lieux.

La Municipalité avait donc décidé de recourir à la justice pour procéder à leur expulsion, par voie de requête provisionnelle, seule voie légale disponible pour obtenir l'évacuation du parking.

Pour rappel, un fourgon de police avait été incendié à l'entrée du campement des gens du voyage en avril dernier. L'enquête n'a pas permis de déterminer les causes du sinistre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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